Lors d’un long entretien accordé au Midi Olympique de ce vendredi, le demi-de-mêlée du Rugby Club Toulonnais, Baptiste Serin a évoqué la concurrence qui règne à Toulon, à son poste.

L’international Français affirme ne pas être effrayé par la concurrence, bien au contraire.

Il précise apprécier déjà énormément le Gallois Rhys Webb qui l’a très bien accueilli à Toulon. Extrait:

« Si j’ai signé à Toulon, c’est également pour me challenger. J’ai toujours aimé fonctionner avec de la concurrence et ici, il y a Rhys Webb. Être au contact d’un joueur comme lui, ça fait grandir. Il fait partie du gratin mondial. Le côtoyer, m’entraîner à ses côtés et échanger, ça ne pourra que me faire grandir. D’ailleurs ç’a été l’un des premiers à venir vers moi. Il m’a parlé du plan de jeu, des attentes autour du numéro 9, et j’ai beaucoup apprécié sa démarche. »

Lorsque le journaliste lui demande s’il aspire à devenir un leader au sein du groupe Toulonnais, Baptiste Serin ne veut pas s’avancer. Il précise simplement apprécier parler et échanger avec ses coéquipiers.

Mais pour l’heure, il veut surtout prouver son niveau au sein du RCT. Extrait:

« Ce n’est pas quelque chose que l’on décide. Mais c’est drôle, il y a deux-trois mecs qui sont venus me voir pour me dire « on m’a dit que t’avais du caractère, que tu étais un peu « grinch » (grincheux) », alors j’ai répondu que c’était mon surnom à Bordeaux. Pour l’instant j’essaye de le masquer (rires). Mais c’est vrai que quand quelque chose m’embête je le dis. J’essaye de faire en sorte que ce soit toujours à bon escient. Pas gueuler pour gueuler. J’aime être dans la parole constante, l’échange et c’est comme ça que j’ai toujours fonctionné. Alors, je ne sais pas si je serai un « leader », mais quand tu l’as été un jour, tu aspires à le redevenir. Mais à Toulon, j’ai tout à prouver, tout à faire. Je ne veux pas arriver et que les gars se disent « ouais, il a été en équipe de France et patati ». Moi j’arrive comme quand j’avais 18 ans à Bordeaux, et j’ai tout à faire. Je suis nouveau et je n’ai pas de nom. »