Interrogé par le mensuel le Monde du Sport, Benjamin Lapeyre évoque plusieurs sujets.

Son parcours : 

« Tout a été très rapide. Je suis passé de Castres et mes trois matchs en Top 14 au Pro D2 d’Albi avec la chance de pouvoir jouer régulièrement et d’atteindre l’objectif d’une montée. La seconde année a été plus compliquée car quand on termine dernier on ne prend pas beaucoup de plaisir sur le terrain mais j’ai quand même réussi à me faire repérer par de gros clubs dont Toulon avec qui tout s’est accéléré. Je viens de faire une bonne saison alors que la première avait été moyenne. Quand je me retourne, je me dis que c’est cool d’en être là. »

Son choix de signer à Toulon : 

« Il y a deux ans, j’ai choisi Toulon pour la qualité des joueurs qui évoluent sur la Rade, pour apprendre énormément et évoluer au plus haut niveau. Toulon est devenu en peu de temps une des grandes équipes de ce championnat ce qui explique que n’importe quel joueur puisse avoir envie de venir jouer ici. »

Sa déception de ne pas avoir été convoqué chez les Bleus cet été : 

« J’ai été un peu déçu forcément car pour moi l’équipe de France c’est la consécration ultime. Après, il est clair que les décisions appartiennent au staff qui a jugé que d’autres joueurs étaient meilleurs que moi à ce moment là. Maintenant, je vais continuer à travailler pour atteindre les Bleus.

Sa séléction chez les Barbarians : 

« Je suis super content d’avoir été sélectionné chez les Barbarians car pour moi c’est une vraie sélection. Les Baabaas ce n’est rien d’autre que du plaisir, le rugby basique, le retour aux fondamentaux, le coeur et la liberté de l’homme sur le terrain. C’est très différend d’une sélection nationale standard, en raisons des enjeux et des attentes qui sont différentes. Les Barbarians, c’est le rugby entre copain tout simplement. »

Son objectif cette saison : 

« Etre champion et soulever le Brennus. Je viens de vivre ma première finale de Top 14 et c’est quelque chose de génial même si je suis un peu amer d’avoir échoué aussi prés du but. Nous ne sommes pas passés loin de quelque chose d’extraordinaire et ça donne envie d’y retourner. 

Ses craintes concernant la concurrence cette saison : 

« Je crains un peu la concurrence comme tout joueur professionnel. Je crains surtout pour mon temps de jeu, la peur d’être oublié. Après, c’est à moi de relever les challenges qui se présentent et de continuer à apprendre aux côtés des joueurs internationaux qui sont autour de moi, de m’imprégner de leur expérience, de leurs méthodes de travail et de leurs qualité pour devenir aussi bon qu’eux.