Bernard Laporte: « Philippe Saint-André ne peut pas être satisfait »
Bernard Laporte: « Philippe Saint-André ne peut pas être satisfait »
11 février 2015 - 10:16
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Invité du Super Moscato Show ce mardi, sur RMC, Bernard Laporte est revenu en exclusivité sur la victoire poussive du XV de France contre l’Ecosse samedi dernier. Le manager du RC Toulon et ancien sélectionneur tricolore attend mieux mais refuse de s’alarmer.
Vainqueur de l’Ecosse pour son entrée en lice dans le Tournoi des VI Nations, le XV de France se déplace en Irlande ce samedi. Un match a priori compliqué pour les Français, poussifs contre le XV du Chardon, mais qui n’inquiète pas Bernard Laporte, invité du Super Moscato Show sur RMC.
« Le sujet n’est pas d’être inquiet ou pas, mais le contenu n’a plu à personne, ni aux joueurs ni aux entraîneurs. Personne ne peut se satisfaire de ça, mais je reste optimiste car je connais ce métier, je l’ai fait pendant huit ans. Je me dis qu’on n’a jamais été tranchants dans les débuts de Tournoi et souvent, même sur les Grand Chelem, c’est monté crescendo.
On disait « oui, on a besoin de matches pour se préparer », et à contrario, tu as des équipes qui sont prêtes tout de suite dès leur entrée dans le Tournoi. Les Anglais par exemple. Les Anglais, que j’ai vus vendredi, ont été impressionnants de force et de talent. Mais pour revenir à l’équipe de France, oui il y a du talent dans cette équipe. Quand on me dit qu’il n’y a pas de talent… Les mecs jouent à Toulouse, Toulon, Clermont, qui sont des équipes de top niveau européen ! »
« Saint-André ne peut pas être satisfait, ce n’est pas vrai »
« C’est vrai que pour le moment on est déçus, mais il faut que chacun monte d’un cran individuellement, poursuit l’ancien sélectionneur du XV de France. Quand j’entends Philippe Saint-André dire qu’on a mis de l’intensité, ce n’est pas vrai, on n’a pas mis d’intensité. On jouait l’Ecosse… Mais attention, l’Ecosse ce n’est pas une mauvaise nation quand on les voit jouer. Mais les joueurs français doivent monter d’un cran dans l’intensité, dans l’engagement, parce que c’est d’abord du sport. Il faut aller plus vite que les autres, il faut frapper plus fort. Avant de parler d’organisation, il faut qu’il y ait une férocité supérieure à ce que l’on a vu contre l’Ecosse. Philippe Saint-André ne peut pas être satisfait, ce n’est pas vrai. Mais il est dans son rôle, il défend ses joueurs, c’est normal.
Le match n’a jamais démarré contre l’Ecosse. Au bout d’un moment, tu ne prends jamais l’emprise sur une équipe qui n’est pas mirobolante mais qui est en place au niveau de la conquête, au niveau de l’engagement. Et si tu ne prends pas l’ascendant contre les Ecossais, ils ont aussi de bons joueurs ! Ils ont du talent. On ne peut pas dire que les quinze jours de préparation n’ont servi à rien, mais on est déçus. Ce n’était pas la finale, c’était le premier match, donc j’espère que ça va servir pour les prochains rendez-vous. »
Source: rmcsport.fr
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Il faut commencer par être plus rapide et surtout plus agressif au deblayage pour pouvoir envoyer du jeu, ça a manqué quasiment sur tous les rucks et sur les percées de Basta.