Le président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal était l’invité de l’émission Happy Sports diffusée sur BeIn Sports ce jeudi soir.

Ainsi, le président Varois a répondu à diverses questions, notamment sur sa décision de rester à la tête du club Varois après un gros coup de blues pendant l’hiver dernier.

Mourad Boudjellal explique pourquoi il est resté et ce qu’il pourrait encore le faire partir aujourd’hui. Extrait: 

Vous n’en avez jamais assez du rugby. Si je comprends bien, vous avez encore des challenges et des défis à relever ?
Oui, mais avant chaque match j’en ai marre. Quand on a gagné ça va mieux et ça le confirme quand on a perdu.

L’enthousiasme est-il toujours le même ? 
Oui, sincèrement. J’adore toujours autant la victoire et je déteste toujours autant la défaite. Cela n’a pas changé.

Vous avez menacé à plusieurs reprises de quitter le monde du rugby. Finalement, vous avez changé d’avis. Qu’est ce qui vous pousse à rester ?
C’est le nombre de gens qui m’appelle pour que je reste, donc je cède. C’est difficile de dire non devant tant d’amour.

Est-ce que c’est important de ressentir cet amour quand on est président ?
Ce qui est important, c’est de ressentir que l’on donne de la joie à des gens, même si c’est un bonheur illusoire. Mais c’est important qu’il y ait un tas de gens qui vont se rendre au stade et que l’on va rendre heureux et fiers si on a fait un bon match et que l’on gagne le match. On a procuré des émotions de vie assez fortes. On a trimbalé les Toulonnais dans les plus beaux stades d’Europe, même le plus beau de football qui est le Camp Nou. Ce n’est pas le plus beau souvenir, c’est sûr. Mais on a fait parler de Toulon et on a montré qu’un truc qui se passe généralement ailleurs qu’à Toulon, s’est passé à Toulon cette fois-ci. A Toulon, tout est possible.

Qu’est ce qui vous ferez arrêter le rugby aujourd’hui ?
Que je réalise que quelqu’un pourrait prendre le club pour l’amener encore bien plus haut. Je partirai sans problème. Si on me dit que je ne suis pas la bonne personne à la bonne place… Ce qui peut me faire arrêter aussi, c’est du jour au lendemain. Je vis au présent. Je n’ai pas la logique d’un mec immortel. J’ai la logique d’un mec mortel qui sait très bien que tout va s’arrêter à tout jamais. Donc je ne me prends pas la tête et je fais toujours ce que j’ai envie de faire. Si j’ai une passion soudaine et qui me monte vraiment à la tête, je foncerai.