Brian O’Driscoll va découvrir l’enfer de Mayol

Brian O’Driscoll va découvrir l’enfer de Mayol

6 avril 2014 - 11:05

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13705Pour la première fois de sa carrière, Brian O’Driscoll va découvrir l’enfer de Mayol. Un bien beau défi et peut-être son dernier match de Coupe d’Europe.

Après le Tournoi des six nations, la tournée d’adieu continentale de Brian O’Driscoll se poursuit dimanche avec une halte inédite au stade Mayol de Toulon en quart de finale de Coupe d’Europe. Sa 15e Coupe d’Europe est la dernière mais personne ne sait encore quand ni où elle s’arrêtera. Après avoir arpenté les plus grands (et petits) stades lors de ses 85 précédents matches de Coupe d’Europe, « BOD » va devoir apprivoiser pour la dernière fois une nouvelle enceinte. « Mayol, il n’y a jamais joué, ça lui laissera un souvenir à vie, alors que Cardiff par exemple (où aura lieu la finale de la Coupe d’Europe), il y a déjà joué au moins 20 fois« , en sourit le manager de Toulon Bernard Laporte.

Mais l’ancien entraîneur du XV de France sait que Brian O’Driscoll ne viendra pas en touriste. Avec le Leinster, il figure parmi les sérieux prétendants pour détrôner les tenants du titre toulonnais et rafler une quatrième couronne après celles de 2009, 2011 et 2012. A 35 ans, avec ses 33 essais dans la compétition (à deux du record de Vincent Clerc), il reste toujours un des plus sérieux atouts de l’équipe dublinoise. Toute la capitale est d’ailleurs restée suspendue à son sort cette semaine après qu’il a été victime d’un coup aux cervicales lors du match capital de Ligue celtique face au Munster samedi dernier. Match lors duquel il a inscrit le seul essai qui a permis aux « Boys in Blue » de s’imposer (22-18).

Laporte: Un joueur de légende

L’avertissement a été reçu jusqu’à Toulon. « C’est toujours un joueur dangereux, un compétiteur, prévient Laporte. C’est un grand joueur pour ses qualités athlétiques surtout. Il allie tout: la puissance, la vitesse, l’accélération, la technique individuelle. C’est l’un des plus grands trois-quarts centre de l’histoire, je le place au même niveau que Wilkinson, ça fait partie des joueurs de légende, comme Carter« . A Mayol, outre « Wilko », il trouvera avec son compère Gordon d’Arcy la paire de centres Giteau-Bastareaud qu’il n’a jamais affrontée.

Le voyage à Toulon lui offrira donc un défi aussi original que relevé. Mais le centre aux 141 sélections sait dompter ces ambiances pour avoir remporté deux fois des quarts de finale à l’extérieur, à Toulouse en 2006 (41-35) et chez les Harlequins en 2009 (6-5). En cas de victoire, il retrouvera ensuite le cadre plus familier de Lansdowne Road à Dublin. En cas de défaite, le bouillant stade Mayol sera son tout dernier souvenir européen.

Source: rugbyrama.fr

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2 Commentaires

  1. lolobat1963 6 avril 2014 à 11h- Répondre

    Un allié de dernière minute le temps .le soleil. la chaleur.
    Même si en EIRE il fait chaud en été ,pas comme ici même au printemps .
    Sont ils habitués comme nos sudistes ????????..

  2. rouge83 6 avril 2014 à 13h- Répondre

    je pense que les première chaleurs vont joués un rôle dans cette rencontre .
    putain ALLEZ TOULON