Cet international Français avoue avoir disputé certaines tournées d’été à reculons
Cet international Français avoue avoir disputé certaines tournées d’été à reculons
23 juin 2017 - 19:30
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De nombreux fans de rugby se demandent à quoi servent exactement les Tournées d’été étant donné les longues saisons de Top 14 et la grande fatigue des joueurs.
Interrogé dans les colonnes du Midi Olympique, l’ancien troisième ligne international Français, Julien Bonnaire a expliqué que ces Tournées d’été devraient surtout permettre aux jeunes de disputer des matches de haut-niveau. Extrait:
« Pour essayer quelques jeunes, pourquoi pas, à la rigueur. Mais pour ceux qui ont joué toute la saison, c’est compliqué d’y voir de l’intérêt. Les demi-finalistes et finalistes du Top 14, ils arrivent sur place alors qu’ils sont déjà morts. Pour jouer les meilleures nations du monde, chez elles et en pleine bourre, ce n’est franchement pas idéal. Avec l’intensité de ces matchs, il faut être à 100 %. Pourtant, le corps ne demande alors que du repos. Le résultat, on le voit. »
Par ailleurs, l’ancien joueur Clermontois l’a avoué: il lui est arrivé de jouer des Tournées d’été avec le XV de France à reculons, tant il était fatigué. Extrait:
« Honnêtement, oui, ça m’est arrivé. Les premières fois, vous êtes toujours motivé. Qu’importe le contexte. Vous êtes jeune, vous allez vivre une chouette aventure humaine, découvrir un nouveau pays et un nouveau rugby. Vous allez vous confronter aux meilleurs de la planète. C’est stimulant. Mais avec le temps, cet enthousiasme peut disparaître. Certaines fois, les premiers jours, c’était dur. Il fallait plus de temps pour lancer l’aventure. Pour ceux qui ont déjà joué 25 ou 30 matchs, que la saison en club vient de se finir, c’est difficile de repartir pour trois test-matchs. Par rapport à ça, ces tournées n’ont pas un grand intérêt. »
Pour conclure, et malgré les mauvais résultats du XV de France, Julien Bonnaire croit en cette équipe de France. Extrait:
« Oui, j’y crois. Je trouve qu’il y a un vrai potentiel. Individuellement, on n’est pas des pipes ! Il y a de bons jeunes, des cadres qui arrivent à maturité. Tout est là, je ne vois pas un écart si grand avec les autres grandes nations. Cette équipe manque surtout d’un peu de confiance en elle. Mais pour qu’elle vienne, je le répète, il faut qu’on leur foute la paix. Quand ça paiera, alors ils se lâcheront, ils arrêteront d’avoir la peur au ventre. Mais il faut savoir être patient avec eux, leur faire confiance. La vérité sur cette équipe, je pense qu’on la verra la saison prochaine. »
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Le bon sens. Arrêtez ces conneries qui ne servent à rien ou si peu. Imaginez que demain Guilem ou Tao se blessent grave pour la saison prochaine ou même d’autres joueurs pour d’autres clubs.Cela avancera à quoi ?.
J’ai l’impression que dans le Rugby cela devient comme pour les salariés on en demande de plus en plus. Pourquoi?…..(Médias, retransmissions TV….etc). Il faut simplement être présent le jour J au bon moment. Et pas le jour J être totalement lessivé.L’intérêt pour un Guilhem de jouer ce test (si pour lui en relatif il défend la France mais en absolu je pense qu’il doit doit être un peu carbo mentalement et physiquement.
Eric Mon avis je me trompe peut-être.
Bonne vacances tous ceux du Blog
Pilou Pilou
C’est ce que je dis depuis toujours : TEST match = TESTER = JEUNES ou moins jeunes à 0 sélection.
On a rien à perdre. Autant profiter pour les voir sur les standards internationaux.
+100000
eric
Pilou Pilou
Oui d’accord mais alors il faut jouer contre des équipes plus faibles (Samoa, Fidji, sélection Maoris, etc) , pas les meilleurs car sinon les jeunes tu les envoies au carton et tu risques de les dégoûter !
Oui, mais les équipes plus fortes ne vivent que grâce à l’argent des tournées.
Pas de tournée, pas d’argent pour les équipes du Sud.
Par la même occasion, pas de tournée, équilibrage des forces entre le Sud et le Nord.
Le Nord vit des championnats nationaux des coupes Européennes et du tournoi, le Sud vit des matchs internationaux, leur « SuperRugby » ne rapporte rien.
En plus faire des tournées avec des jeunes contre des équipes plus faibles permettrait de former les jeunes et de développer le Rugby dans les « petits » pays.
Quand je parle de « petits » pays, je pense aussi aux pays Européens ou Américains, pas que les îliens.