Contrat rempli sans trembler

Contrat rempli sans trembler

17 septembre 2011 - 14:50

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Parfum d’antan, la der de Saint-André et l’ancien club de Bernard Laporte… Il flottait sur cette rencontre un parfum particulier, chargé en symboles. Pour autant, l’essentiel était plus terre à terre : ramener quatre points de ce déplacement chez l’équipe supposée la plus faible du Top 14.
Les Toulonnais ont rempli leur mission en faisant preuve d’application, de sobriété et de ce qu’il faut d’envie pour ne jamais avoir à douter. Une victoire nette et sans bavure qui permet une remontée au classement et à Philippe Saint-André de rendre son tablier la tête haute.
Après le non-match face à Clermont et la timidité affichée à Bayonne, on attendait le RCT sur ses intentions. Elles étaient bien là. Tout au long de la rencontre, les Toulonnais ont imprimé le rythme, imposé leurs remontées de balle et leurs charges successives.
Pas cher payé à la pause
En mettant la main sur le match, les Rouge et Noir ont hérité de nombreuses pénalités que l’artilleur Dumora et son suppléant Lapeyre se sont chargés de convertir en points (neuf au total). En face, l’UBB s’est montrée trop friable techniquement et un peu trop brouillonne pour inquiéter le navire varois.
Dans un premier acte dominé de bout en bout, le RCT a pourtant oublié de mettre quelques grains au sec. Messina, Smith et Rooney ont pris des trous sans parvenir à aller sur le green bordelais. Les trois échecs au pied (deux de Dumora et un de Lapeyre) n’ont pas permis de creuser un écart qui semblait inéluctable. Mal récurrent depuis le début de saison, deux occasions franches (une pénaltouche et une mêlée dans les vingt-deux adverses) sont restées sans lendemain.
En tête à la pause, mais pas à l’abri d’une réaction girondine, les Toulonnais devaient tuer le match rapidement sous peine de s’offrir un deuxième acte à couteaux tirés.
Sur un hors-jeu bordelais, Benjamin Lapeyre passe enfin une pénalité longue distance, après quatre échecs depuis le début de saison. Dumora passe la deuxième couche quelques instants plus tard à la suite de soutiens bordelais à la faute, une scorie récurrente chez l’UBB, hier soir. Avec douze points d’avance (15-3, 48e), le RCT pouvait enfin penser à lâcher la bride.
Révolte des Girondins
Que nenni. Piqués au vif, ce sont les Girondins qui agitent l’hémicycle. La révolution est pour bientôt. La grogne s’empare de Chaban-Delmas et Lopez, auteur d’une entrée en jeu remarquée, concrétise par deux fois cette prise de barricades. La guillotine n’est pourtant pas prête de tomber sur les nuques provençales. Sans trembler, Dumora passe trois nouvelles pénalités qui scellent définitivement la victoire des siens.
Défaite en bandoulière, les Unionistes se lancent dans un baroud d’honneur qui va déboucher sur l’essai rageur du talonneur Rofes. Lopez transforme pour croire encore au bonus défensif (16-24, 75e). Une dernière pénalité de Lapeyre fait mordre la poussière au promu.
Hier soir, en Gironde, le RCT a fait le métier. Quatre points dans la besace, quelques séquences intéressantes, des certitudes pour la suite. Philippe Saint-André pouvait s’offrir un petit tour d’honneur.
Là, au milieu de ses hommes, entre accolades, sourires et émotion. La nuit bordelaise l’attendait. Belle et enivrante.

Parfum d’antan, la der de Saint-André et l’ancien club de Bernard Laporte… Il flottait sur cette rencontre un parfum particulier, chargé en symboles. Pour autant, l’essentiel était plus terre à terre : ramener quatre points de ce déplacement chez l’équipe supposée la plus faible du Top 14.

Les Toulonnais ont rempli leur mission en faisant preuve d’application, de sobriété et de ce qu’il faut d’envie pour ne jamais avoir à douter. Une victoire nette et sans bavure qui permet une remontée au classement et à Philippe Saint-André de rendre son tablier la tête haute.

Après le non-match face à Clermont et la timidité affichée à Bayonne, on attendait le RCT sur ses intentions. Elles étaient bien là. Tout au long de la rencontre, les Toulonnais ont imprimé le rythme, imposé leurs remontées de balle et leurs charges successives.

Pas cher payé à la pause

En mettant la main sur le match, les Rouge et Noir ont hérité de nombreuses pénalités que l’artilleur Dumora et son suppléant Lapeyre se sont chargés de convertir en points (neuf au total). En face, l’UBB s’est montrée trop friable techniquement et un peu trop brouillonne pour inquiéter le navire varois.

Dans un premier acte dominé de bout en bout, le RCT a pourtant oublié de mettre quelques grains au sec. Messina, Smith et Rooney ont pris des trous sans parvenir à aller sur le green bordelais. Les trois échecs au pied (deux de Dumora et un de Lapeyre) n’ont pas permis de creuser un écart qui semblait inéluctable. Mal récurrent depuis le début de saison, deux occasions franches (une pénaltouche et une mêlée dans les vingt-deux adverses) sont restées sans lendemain.

En tête à la pause, mais pas à l’abri d’une réaction girondine, les Toulonnais devaient tuer le match rapidement sous peine de s’offrir un deuxième acte à couteaux tirés.

Sur un hors-jeu bordelais, Benjamin Lapeyre passe enfin une pénalité longue distance, après quatre échecs depuis le début de saison. Dumora passe la deuxième couche quelques instants plus tard à la suite de soutiens bordelais à la faute, une scorie récurrente chez l’UBB, hier soir. Avec douze points d’avance (15-3, 48e), le RCT pouvait enfin penser à lâcher la bride.

Révolte des Girondins

Que nenni. Piqués au vif, ce sont les Girondins qui agitent l’hémicycle. La révolution est pour bientôt. La grogne s’empare de Chaban-Delmas et Lopez, auteur d’une entrée en jeu remarquée, concrétise par deux fois cette prise de barricades. La guillotine n’est pourtant pas prête de tomber sur les nuques provençales. Sans trembler, Dumora passe trois nouvelles pénalités qui scellent définitivement la victoire des siens.

Défaite en bandoulière, les Unionistes se lancent dans un baroud d’honneur qui va déboucher sur l’essai rageur du talonneur Rofes. Lopez transforme pour croire encore au bonus défensif (16-24, 75e). Une dernière pénalité de Lapeyre fait mordre la poussière au promu.

Hier soir, en Gironde, le RCT a fait le métier. Quatre points dans la besace, quelques séquences intéressantes, des certitudes pour la suite. Philippe Saint-André pouvait s’offrir un petit tour d’honneur.

Là, au milieu de ses hommes, entre accolades, sourires et émotion. La nuit bordelaise l’attendait. Belle et enivrante.

Source: varmatin.com

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  1. passionercete 17 septembre 2011 à 16h

    De l'envie…. mais aussi de l'ennuie……

  2. PatCracker 17 septembre 2011 à 19h

    C'était quoi ce brouillon de rugby, aucune passe, tout les ballons portés et on explose le gus d'en face. Heureusement qu'en face ils ont fait des fautes, enfin des fautes sifflées par l'arbitre, complaisant, car avec d'autres mirlitons au sifflet, c'était "retour vers le futur".

    Heureusement qu'à l'arrivée il y a 4 points de victoire, car autrement se mettre au niveau du promu, et bien ça promet…

    Il est temps que le RCT ait un système de jeu digne de ce niveau supérieur, car pour le moment il n'y en a pas.

  3. Eric 17 septembre 2011 à 19h

    Bravo pour les 4 pts. Défense solide.

    Attaque ? Quelqu'un a dit attaque ……?

    Encore un match ou les phases d'attaques lancées sont inexistantes, c'est cela qui me fais le plus de soucis, car quand on tombe contre une équipe disciplinée (exemple Clermond)qui ne commait pas trop de fautes, on est à mal pour gagner le match. Et hier soir cela n'était que Bègles-Bordeaux. Alors attention, il va falloir se mettre à jouer lancé, à passer la ligne d'avantage, autrement on se prépare de belles désillusions.

  4. pierre roland 17 septembre 2011 à 20h

    seuls les 4 points sont à retenir,combien d'essais a t on marqué depuis le début de saison,et l'année derniere nous étions une des plus mauvaise attaques du top14.SAINT ANDRE n'a rien amené en terme de fond de jeu ,et si çà ne change pas ,je crois que nous allons connaitre de graves desillusions.

  5. moi 17 septembre 2011 à 20h

    le titre de l'article ? "Sans trembler"… alors si ce n'était pas le match, ce devait être la clim trop forte car moi j'ai réellement tremblé

  6. Laurent 17 septembre 2011 à 22h

    On a pas réellement tremblé mais par contre quel fond de jeu pourri ! Bon on a gagné ok…

  7. Eric 17 septembre 2011 à 23h

    Non effectivement, on ne peut pas dire que l'on a tremblé. On a bien défendu.

    Mais le rugby ne se résume pas qu'a la défense. Si tu veux gagner tu dois attaquer, et il faut attaquer.

    A t’ont réussi à passer une seule fois la ligne d'avantage ? Mois c'est ça que j'ai le plus de mal à comprendre et à accepter. Tu cries haut et fort que tu es un prétendant au titre cette saison, mais se n'est pas en envoyant aussi peu de jeu, que l'on risque d'être dans les 6 et la H-Cup encore moins.

    Alors si on ne veut pas retomber dans nos illusions perdues de la saison dernière, il va falloir envoyer du lourd a partir du prochain match, sinon il va y avoir des grincements de dents………………….

  8. Mimo83 17 septembre 2011 à 23h

    Les 4 points gagnés sont précieux, mais à la lecture de cet article, nous n'avons manifestement pas tous vu le même match !

    "Contrat rempli….. sans briller".

  9. Moi 18 septembre 2011 à 06h

    Si on garde ce niveau de jeu toute la saison, on quand même être fier d'avoir privé un concurrent direct au maintient d'un point de bonus défensif … :mrgreen:

  10. franck 18 septembre 2011 à 11h

    il faut que MB arrete de payer des gens pour rien faire. niveaux de jeux depuis le depart du top 14 ? serie .les joueurs pas lances pour l inpact on recules sur nos ruk des 3/4 A plats en attaques les avants pas quoi faire du ballon. il faut que laporte bouge tous ça entraineurs et joueurs. on jouer mieux il y a 4 ans alors attention AUX RETOURS DE MANIVELES

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