Arrivé au Rugby Club Toulonnais en 2009 en provenance d’Afrique du Sud, le deuxième ligne Dewald Senekal n’a jamais plus quitté la France depuis.

Passé par Agen, il a ensuite rejoint Bayonne en 2012, d’abord en tant que joueur jusqu’en 2015 avant de devenir entraîneur des avants jusqu’en 2017. Depuis la saison dernière, Dewald Senekal est l’entraîneur des avants du FC Grenoble.

Interrogé dans les colonnes du quotidien Var-matin, ce-dernier a expliqué se sentir très bien à Grenoble. Il précise s’entendre parfaitement bien avec Stéphane Glas, le manager. Extrait:

« On est capable de s’appuyer l’un sur l’autre avec Stéphane Glas. Nous avons une très forte relation. J’occupe un poste passionnant qui me procure beaucoup de satisfaction. Les siestes réparatrices sont terminées depuis bien longtemps. La partie la moins agréable de mon travail c’est le recrutement. Le fait de ne pas garder certains joueurs humainement irréprochables est difficile à vivre même si on y est contraint dans l’intérêt même de l’équipe et du club. »

Après leur montée en Top 14, les Grenoblois ont pour objectif de se maintenir dans l’élite. Extrait:

« L’équipe a une belle marge de progression. Elle poursuit son apprentissage de l’élite et va continuer de s’améliorer tout au long de l’année. La confiance, on l’acquiert depuis l’ouverture du championnat à La Rochelle. Les joueurs commencent à croire en eux et ils sont cohérents avec ce qu’ils font. En début de saison, on s’est promis de ne jamais se présenter en tant que victime. On présente chaque fois la meilleure équipe du moment en fonction de l’adversaire. Notre but est le maintien. Pour l’atteindre, on n’a pas le droit avec notre groupe homogène de lâcher chez qui que ce soit. Les rotations, elles se font sur le Challenge européen. »

Pour conclure, Dewald Senekal a évoqué le match contre le Rugby Club Toulonnais. Selon lui, le RCT souffre d’un manque de stabilité. Il est certain que le XV de la Rade va très prochainement retrouver le chemin de la victoire. Extrait:

« Selon moi, cette équipe souffre de ce manque de stabilité causée par tous les chamboulements connus ces dernières années. Nous auront fort à faire. Patrice Collazo est compétent. Il faut simplement lui laisser le temps. Le RCT compte dans ses rangs des individualités très fortes. Je sais qu’ils travaillent dans le même sens. Il faudra se montrer très méfiant. Ils peuvent à tout moment se révéler et faire très mal. À nous de rivaliser en restant fidèle à notre jeu. À Mayol, il faudra faire un match sérieux, être au niveau et montrer ce que nous sommes capables de réaliser. Il faudra répondre présent sur l’engagement dès l’entame du match face à une formation frontale et massive, être évidemment présent dans le combat. Après ce minimum, la défense jouera un rôle primordial sans bien sûr oublier le jeu au sol. Une chose est sûre, ces retrouvailles sont sympas. »