Didier Mené hausse le ton concernant l’arbitrage des mêlées du Top 14

Didier Mené hausse le ton concernant l’arbitrage des mêlées du Top 14

30 août 2016 - 9:20

13 Commentaires

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didier-mene-marc-delpoux-pose-de-bonnes-questions_877039_460x306 (Copier)Interrogé via Rugbyrama, le patron des arbitres du Top 14, Didier Mené a évoqué les nouvelles mesures prises lors de cette nouvelle saison pour fluidifier le jeu pendant les mêlées.

Ce-dernier rappelle que les arbitres ne feront plus rejouer les mêlées une fois que le ballon a été introduit. Les arbitres devront prendre une décision et devront punir les piliers qui ne tiennent pas correctement. Selon lui, les arbitres ne devront plus hésiter à donner des cartons jaunes voir des rouges s’il le faut. Extrait:

« C’est compliqué la mêlée, mais c’est moins compliqué que la vidéo. À l’œil nu au plus près de l’action, il n’y a pas besoin de vidéo. Dès fois, les torts sont partagés, mais huit fois sur dix, c’est clair. C’est une guerre d’usure, cette affaire. On a des comportements qui ne sont pas bons et il faut les modifier. L’an dernier, on avait laissé un joker. Maintenant, c’est zéro joker. Quand les deux équipes se placent, l’arbitre peut arrêter et refaire faire la mêlée si elle n’est pas stable. Par contre, une fois que c’est introduit, on est parti. Ou ça sort, ou alors c’est pénalité ou coup de pied franc. On est passé de 40% de mêlée jouées, il y a deux ans à 50% la saison dernière grâce au premier tour de vis. Mon espoir est de passer à 60% de mêlée jouées. Il y a eu quatre matches très bons et trois matches où ça a été catastrophique. Dans ces trois matches, on a eu 20% de mêlée jouées. On a reproché aux arbitres d’être trop souples, trop laxistes. Ils ont fait ce que j’ai dit, à savoir qu’ils ont réagi à la première mêlée. Par contre, quand on pénalise, première mêlée, deuxième mêlée, troisième mêlée, quatrième mêlée, au bout d’un moment les fenêtres s’ouvrent et c’est carton. Si on ne sort jamais les cartons, il y a des équipes qui se moquent d’être pénalisées pendant quatre-vingt minutes en mêlée. Il n’y a que le carton qui peut faire modifier le comportement. Si vraiment on rentre dans un marasme tel qu’on l’a connu sur ces trois matches où au bout de vingt minutes, vous avez eu cinq mêlées et aucune debout, je veux que les arbitres réagissent avant la mi-temps. S’il y a des cartons à mettre, c’est avant la mi-temps. Sinon c’est cuit. S’il faut aller au carton rouge pour fautes répétées, on ira au carton rouge. Je ne veux plus qu’on laisse faire des choses caricaturales. La première journée, certains arbitres s’étaient assis dessus, mais c’est fini. On veut que la mêlée retrouve ses lettres de noblesses. L’introduction, c’est le début de l’équité en mêlée. Là, ça devenait caricatural. »

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13 Commentaires

  1. BIGLEBOWSKY 30 août 2016 à 09h- Répondre

    Didier MENE, lui même ancien arbitre, et pas un des meilleurs ! carton rouge, n’importe quoi….et quand un paquet subit vraiment, c’est plus que difficile de rester stable et sur ses appuis..ou alors il faut les sanctionner pour « faiblesse ». Tricher ou plutôt compenser, a toujours existé et à le plus souvent permis au paquet qui subissait l’impact de faire illusion, et surtout de maintenir une incertitude sur le résultat du match. SINON quoi, la mêlée plus faible subit, se fait emporter systématiquement, et le paquet dominant n’a plus que dupliquer cette action de jeu pour faire enfler le score…tel une faille trouver sur un jeu vidéo, ou on répète à l’infini une combinaison, toujours la même, pour être certain de gagner la partie.

  2. j aipristafemme 30 août 2016 à 09h- Répondre

    il ce prends pour qui le frustré mdr un carton rouge ? si faut aller jusqu a la mdr concentre toi sur les fautes de video des coups donné en douce de arbitre qui laisse reculé les mêlé sans rien sanctionné a quoi cela sert il de pousser si plus rien n es siflfet a part les stats pour le pourcentage de mêlé réussies mdr alors vouloir monté le pourcentage des mêlé réussies c est bien beau mais a quoi cela sert qu une mêlé avance et que l arbitre cris jouer le sans pénalisé

  3. Bibou 30 août 2016 à 09h- Répondre

    Il y a une différence entre faire la faute technique à l’impact qui mérite à force un carton et un pack qui recule et qui au bout d’un moment s’écroule et là la double sanction n’est pas méritée

  4. PatCracker 30 août 2016 à 10h- Répondre

    M. Mené ne fait que parler pour dire peu de concret et encore moins faire de positif, il constate, et ça fait combien d’années qu’il constate ainsi ? Mais il agirait sur les actes de son groupe d’arbitres, encore on arriverait à comprendre qu’il tente de faire bouger le système, mais non, il parle et concrètement que voit on de positif ?

    Tous les ans c’est le même discours avec un thème différent, mais la progression est ridiculement inexistante. Les sbires désignés pour diriger le jeu s’adaptent en fonction de leur psychologie et font ce qu’ils comprennent, sachant que siffler tout et n’importe quoi leur permet de rester maître du terrain de jeu. Combien de fois a t’on vu des attaques sifflées pour cherchons les motifs ? « sourire en coin » ou « mèche de cheveux » rebelles, tandis que la défense elle se permettait tout et n’importe quoi.

    Tout cela a été vu lors des 2 matches de ce début de saison, à Bayonne ce fut journée piscine, la journée stage de crawling pour les rampeurs Bayonnais, et là il n’y eu pas de réaction compréhensive de cela par M. Attalah. Tandis qu’à Pau il y eut qu’on le veuille ou non, une amélioration, ce fut génuflexion systématique en mêlée des Béarnais, mais il a fallut longtemps avant que M. Raynal n’arrive à comprendre le fait que la mêlée dominée avait trouvé une parade pour ralentir le jeu.

    Donc, tant qu’on ressentira que les arbitrages sont surtout en fonction des clubs en présence, en fonction de la couleur du maillot, en fonction des noms et des positions des dirigeants de clubs dans la LNR, ce sera ainsi, et Mené peut dire tout ce qu’il veut pour faire du volume, le système continuera son œuvre de destruction du « meilleur championnat du monde », l’amenant ainsi dans les bas fonds du classement du hit parade des championnats nationaux.

    Seuls nos internationaux du sifflet sont au niveau (M. Garcès, Gauzère et Poite), les autres auront pas mal de temps de compréhension à avoir pour arriver à ce niveau supérieur, mais en sont ils capables ? Ne sont ils pas trop soumis au système des dirigeants qui les écrasent de consignes aberrantes en fonction des clubs à diriger ?

    Il ne faut pas malgré tout démolir tout l’arbitrage Français, comme beaucoup, j’ai été malgré tout étonné de constater avec plaisir et intérêt qu’aux JO M. Ruiz et ce devant le monde entier fut un des 2 meilleurs arbitres, mais là dans le jeu à 7, les fautes sont bien plus visibles et il ne faut pas être bigleux pour les voir, si c’est un apprentissage à avoir, autant que les jeunes arbitres venant de la pro2d (avec les arbitrages systématiques à domicile) passent par le 7 (masculin et féminin) pour se faire la roulette de sifflet, ce serait bénéfique pour tous, à commencer par eux mêmes.

  5. la close 83 30 août 2016 à 10h- Répondre

    La seule question qui me trotte dans la tête est : A quant les sanctions contre les « arbitres » tricheurs, incompétent , quand Monsieur Mené arrêtera d’ être à la botte de la fédé et de la ligue, quand Monsieur Mené se fera greffer une paire de balloches ?

  6. alain 30 août 2016 à 10h- Répondre

    MR mene VOUS DEVRIEZ aller en faire quelques unes et peut être que vous comprendriez un peu mieux la difficulte des mellees.car souvent ce n est pas le tricheur qui est puni . la melee est bien trop complexe pour en parler comme vous ,remettez vos copains en question mais arretez de promettre le baton

    allez toulonnnnn

  7. Greg83 30 août 2016 à 10h- Répondre

    « il y a des équipes qui se moquent d’être pénalisées pendant quatre-vingt minutes en mêlée »
    Ah…?

  8. ains 30 août 2016 à 11h- Répondre

    Ce qui me gonfle, c’est l' »arbitrage à domicile »…un mal bien français d’après certains étrangers qui jouent en Top14.
    Ou encore, cette propension à vouloir compenser une précédente erreur, voire un carton même totalement justifié.
    Sans vouloir revenir sur Raynal en finale, combien de fois voit-on des arbitres ne pas sortir un 2ème carton, alors que la faute est au moins aussi pénalisable que pour le précédent.
    Un des seuls que j’ai vu faire ça, c’est Barnes qui avait eu les couilles de sortir 2 Biarrots coup sur coup à Mayol.

    Des arbitres étrangers (sans à priori ni préférence) et ça irait peut-être beaucoup mieux.

    • jmarc 30 août 2016 à 12h- Répondre

      D’où sa réflexion à un moment du match quand il signale qu’il a déjà sorti un jaune pour le pilier et que ça ne le dérange pas d’en sortir un autre et si c’est ce sera rouge !!! Pas comme en finale en tout cas.

  9. Gillou83 30 août 2016 à 11h- Répondre

    On voit qu’il va y’avoir des élections, ils ont jamais pris tant de décisions que ces derniers temps ! Mdr

  10. Nicolas_TB 30 août 2016 à 11h- Répondre

    Il me semblait qu’on voulait que toutes les mêlées soient jouées, même si elles s’écroulent et Mené le redit ici.

    Je ne suis pas le plus intelligent de la terre mais il me semble que si on appliquait les principes suivants on pourrait fluidifier le jeu :

    – La mêlée s’effondre avant d’introduire le ballon, on rejoue la mêlée. Si une des deux équipes est identifiée comme étant celle qui a fait effondré la mêlée soit on refait la mêlée, soit bras cassé et si trop de fautes successives de la part de la même équipe, pénalité.

    – Le ballon est introduit, l’équipe qui introduit est dominatrice sur la mêlée (elle avance sur plusieurs mètres, ou elle avance plus l’équipe adverse s’effondre), on donne avantage à l’équipe introductrice et on joue le ballon. Si l’avantage ne donne rien on revient a une pénalité.

    – Le ballon est introduit, mais l’équipe qui introduit est dominée, soit elle arrive à jouer le ballon rapidement et le jeu continue, soit elle n’arrive pas à l’exploiter et pénalité pour l’équipe adverse, soit la poussée de l’équipe adverse est tellement forte qu’elle récupère le ballon et on rentre dans le cas précédent, on lui donne un avantage et on fait vivre le ballon, et si l’avantage ne donne rien on revient à la pénalité.

    Je ne sais pas si tout est très clair, mais l’idée serait d’inciter à faire vivre le ballon, et si ça ne donne rien, dans ce cas là on revient sur la pénalité.

  11. Banon 30 août 2016 à 16h- Répondre

    Les arbitres ne voient que très rarement ( quand ils le veulent ) les introductions en deuxième ligne voir directement au 8 encore une façon d’ influencer un résultat !!! Comme sur les rucks , ils n’est appliquent pas le règlement ; le joueur plaque doit lâcher le balon et même faire action de s’en débarrasser , or il ne siffle jamais ou très rarement dans le bond sens !! Toujours très flou comme ça on siffle ce que l’a on veut

  12. laronde 30 août 2016 à 20h- Répondre

    Comme quoi Marc Dal Maso avait bien vu les failles de la nouvelle règle: dès que le ballon a été gagné par l’équipe qui a introduit le ballon en mêlée, l’équipe adverse écroule la mêlée. L’arbitre demande donc de jouer, ce qui fait que l’équipe qui a gagné le ballon ne peut plus avancer et est obligée de jouer le ballon dans de mauvaises conditions. Donc ce qui devait être une amélioration/ aux mêlées rejouées plusieurs fois pénalise le jeu.
    Seule amélioration, les arbitres font un peu plus attention aux introduction en mêlée comme on a pu le voir ce weekend.