Guilhem Guirado avoue être frustré de ne pas pouvoir jouer avec Toulon

Guilhem Guirado avoue être frustré de ne pas pouvoir jouer avec Toulon

28 août 2014 - 19:33

2 Commentaires

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guiradoS’il se dit « très content » d’être dans le groupe France, le talonneur Guilhem Guirado avoue être frustré de ne pas pouvoir jouer avec son nouveau club du RCT.

Guilhem Guirado est arrivé à Toulon, cet été, en provenance de Perpignan. Le talonneur s’est préparé pour bien débuter la saison, mais juste avant la première journée, il a été inscrit dans le groupe des 30 joueurs protégés pour la Coupe du monde (en remplacement d’Hugo Bonneval). De fait, il ne peut disputer que 30 matchs cette saison. S’il se dit « très content » d’être dans le groupe, il est cependant frustré de ne pas pouvoir jouer avec son nouveau club.

Vous faites désormais partie du groupe de 30 joueurs de l’équipe de France. Comment vivez-vous cela ?

Guilhemn GUIRADO: Je suis très content. J’ai eu Yannick Bru au téléphone, c’est lui qui me l’a annoncé. Mais il faut rester prudent, je suis dans la liste des joueurs protégés ça ne veut pas dire que je vais être appelé en équipe de France et que je vais jouer automatiquement la Coupe du monde. C’est une saison particulière pour moi, j’arrive dans un nouveau club. Avant de penser à l’équipe de France, il faut jouer ici et être le meilleur possible. La sélection viendra si mes prestations avec Toulon sont bonnes.

Revers de la médaille, vous ne pouvez disputer que 30 matchs. Et votre compteur est déjà amputé de 5 matchs. N’est-ce pas un cadeau empoisonné surtout quand on arrive dans un nouveau club ?

G.G.: Bien entendu, quand on arrive dans un nouveau club, on a une seule envie : jouer. Mais le staff doit gérer mon temps de jeu. Ça va être court, puisqu’au final je ne vais pouvoir disputer que 25 matchs avec Toulon. C’est un peu frustrant quand on est habitué à plus. Mon cas est d’autant plus particulier que je n’étais pas dans le groupe des 30 au départ. Du coup, j’ai joué les deux matchs amicaux avec Toulon qui entrent dans le décompte. Habituellement, quand on ne joue pas on est soit blessé ou suspendu. Là, c’est particulier, je me prépare toute la semaine mais le week-end je ne joue pas. J’en profite cependant pour travailler dur physiquement, il faut voir ça comme un investissement.

C’est d’autant plus embêtant que vous êtes confronté à une forte concurrence….

G.G.: La concurrence fait avancer et cela dans chaque équipe. En ce moment Craig (Burden) et Jean-Charles (Orioli) sont sur le terrain. Bernard Laporte gère mon temps de jeu. Le problème, si je joue maintenant et qu’en février un des deux autres talonneurs se blessent et que je ne peux plus participer aux matchs on se retrouve bloqué. Je ne critique pas le principe, on verra sur le long terme si c’est bénéfique à l’équipe de France. Je pense cependant que chaque cas est différent et que cette mesure est peut-être plus appropriée pour certains joueurs que pour d’autres.

Vous êtes resté durant 9 saisons à l’Usap. Comment avez-vous vécu cette dernière année pour le moins chaotique ?

G.G.: Il y avait beaucoup de tristesse la saison passée avec la relégation. J’ai eu besoin de pas mal de temps, c’était difficile à gérer. Heureusement, j’avais la chance d’avoir ma famille à mes côtés. Puis je suis parti en tournée avec l’équipe de France, ça a fait du bien. Maintenant, il faut regarder devant, j’espère seulement que certains tireront des enseignements de tout cela…

A quel moment vous êtes-vous engagé avec Toulon ?

G.G.: J’ai signé un pré-contrat en novembre dernier. Ce n’était pas une décision facile, mais j’ai été bien entouré. Il faut parfois savoir se mettre en danger. J’ai également rencontré Bernard Laporte. C’est un sacré manager. Il peut paraitre dur, mais il est juste. Le discours et la vision qu’ils ont avec Mourad (Boudjellal, ndlr) m’ont séduit. Ils se fixent des objectifs qu’ils arrivent à réaliser.

D’un club relégué, vous êtes passé chez celui qui a tout gagné. Comment s’est passée votre arrivée ?

G.G.: Je suis arrivé à Toulon avec Romain (Taofifenua), avec qui j’étais déjà proche à Perpignan. On débarquait cependant dans l’inconnu. C’était une première pour moi, puisque j’ai toujours évolué à l’Usap. Je suis d’un naturel assez timide et réservé, il m’a fallu un peu de temps pour être totalement à l’aise. Mais dès qu’on a rencontré le groupe, tout le monde a été très sympa avec un bon état d’esprit. Les joueurs ont encore faim et quand on voit ce qu’ils ont vécu l’an passé, nous, les nouveaux, avons envie de vivre les mêmes choses.

Source: rugbyrama.fr

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2 Commentaires

  1. eric.7283 28 août 2014 à 19h- Répondre

    Avec leurs conneries ils vont même décourager les français de porter le maillot national. Bravo la ligue!

  2. bison25 29 août 2014 à 00h- Répondre

    ERIC , et le mot conneries n’est pas trop fort . Qu’ est ce qu’elles peuvent me saouler , ça me fou en boule ces règles à la con . Nos bons joueurs auront toujours le cul entre 2 chaises . Pis voilà . Ce doit être dur à outrance pour eux ,que de gérer un tel tintamar ! Mrd .. Et en cas de blessés , ça fait ch…. les clubs par dessus le marché . :reallypissed: Convoqué en EDF ! il a encore pas eu le moindre temps . pour faire ses preuves dans son club .. ?:-) parfois , on a le droit de s’ en poser tout de même .