Sans surprise, l’ancien sélectionneur du XV de France Guy Novès et la Fédération française de rugby ne sont pas parvenus à une conciliation aux prud’hommes, mardi. Selon les informations de RMC, Novès réclame 2,7 millions d’euros.

C’était évidemment très prévisible. Aucun accord n’est intervenu ce mardi matin aux prud’hommes de Toulouse entre l’ancien sélectionneur du XV de France Guy Novès et la Fédération française de rugby lors d’une audience de conciliation très attendue. Les deux parties se rencontreront de nouveau le 14 février 2019, toujours à Toulouse, pour engager la procédure. L’avocat de la FFR, Joseph Aguera, n’était pas présent en raison d’une grève du trafic aérien. Il était donc représenté par un confrère toulousain.

Novès: « Pour moi, le plus important, c’est de retrouver le regard des gens »

« Dans la faute grave qui m’est reprochée, on ne m’a pas laissé finir mon travail avec l’équipe de France, a déclaré Novès à la sortie des prud’hommes, aux côtés de son avocat Laurent Nougarolis, comme rapporté par l’AFP. Pour moi, le plus important, c’est de retrouver le regard des gens. » Ce qui bloque est bien sûr le montant réclamé par l’ancien sélectionneur des Bleus, remercié par le président Bernard Laporte et remplacé par Jacques Brunel le 27 décembre dernier.

Selon les informations de RMC Sport, l’ancien manager du Stade Toulousain souhaite obtenir 2,7 millions d’euros au regard du préjudice moral et de notoriété qu’il aurait subi ainsi que des heures supplémentaires. Une somme que la FFR n’entend absolument pas verser à Guy Novès qui demande donc bien plus que le salaire et les congés payés auxquels il avait droit jusqu’à la fin de son contrat (à l’issue de la Coupe du monde 2019). Soit environ 800 000 euros.

Source: rmcsport.com