Lors d’un entretien accordé au Journal du Rugby, le talonneur du Rugby Club Toulonnais, Jean-Charles Orioli a évoqué le début de saison du club Varois, son niveau avec Toulon depuis le début du Top 14, sa prolongation au RCT ou encore l’arrivée de Guilhem Guirado sur la Rade. Extrait:

Le RCT de cette saison est-il plus ou moins fort que celui de la saison passée à la même époque ?

C’est difficile de comparer. Dans un championnat avec des phases finales, ce qui est important c’est d’être bon à la fin et pas avant. Peu importe de compter 10, 20 ou 30 points d’avance. L’essentiel est d’être présent lors des phases finales. Et peu importe si on est 6ème à 10 points du premier. L’essentiel est d’être là pour les grands rendez-vous.

Avec son effectif, Toulon a effectivement le temps de voir venir. Le club peut-il choisir ses matches ?

Il n’y a pas une équipe A, une équipe B ou une équipe C. On joue chaque match pour le gagner. On ne choisit pas nos rencontres.

Qu’est ce qui maintient le RCT à flot ?

La concurrence qui existe entre nous et nous permet d’être performant et aiguise toujours notre envie de gagner.

Rêvez-vous déjà d’un nouveau doublé ?

Oui car on l’a déjà fait. Cela peut paraître compliqué de le faire deux fois, mais on verra bien, et finalement, le plus gros adversaire de Toulon est peut-être Toulon. Mais bon, si on ne gagne qu’un titre, on sera déjà contents ! 

Comment jugez-vous votre début de saison à titre personnel ?

Je suis content. J’ai du temps de jeu. J’ai resigné deux ans jusqu’en 2017. Pourvu que cela dure !

Cette prolongation était-elle une évidence ?

Absolument. Cela paraissait comme le choix le plus logique pour moi, ma famille et mon environnement.

Pur produit du RCT, vous prouvez que l’on peut réussir à Toulon sans être une star étrangère…

Je ne sais pas si je suis un exemple. Mais j’essaie de faire de mon mieux pour porter les couleurs de ce club. Pour l’instant, cela se passe bien. On va voir au fil des saisons. Mais le principal est de jouer le plus souvent possible.

Vous êtes un des rares éléments du RCT à ne pas être appelé en équipe de France. Le vivez-vous comme une injustice ?

Ce n’est ni une déception, ni une injustice. Je travaille dur pour y arriver. J’espère que mon tour viendra si je le mérite.

En début de saison, comment avez-vous accueilli l’arrivée de Guilhem Guirado, un concurrent de plus à votre poste ?

Quand on évolue au RCT, on s’attend chaque année à voir arriver les meilleurs joueurs. Son arrivée à été une bonne chose pour moi. Cela m’a permis de me remettre en question pour pouvoir progresser encore et toujours.