L’ouvreur du Rugby Club Toulonnais, Jonathan Wisniewski s’est longuement confié en conférence de presse jeudi après-midi au sujet du match à venir contre La Rochelle, programmé ce dimanche après-midi.

Le Varois explique être très excité à l’idée de jouer contre La Rochelle, une équipe très en forme depuis plusieurs saisons. Extrait:

« Quand on est joueur de rugby, on a envie de jouer contre le premier et contre le deuxième du championnat. Ce sont ces matches-là qui nous excitent. Ce sont les meilleurs matches. Bien évidemment que ça ne va pas être facile, mais si on doit jouer uniquement des matches faciles, ce n’est pas agréable. Aujourd’hui, La Rochelle est juste devant nous au classement et la pression sera de leur côté. On arrive à la fin de la saison et il y aura un vrai enjeu des deux côtés. Tout le monde a besoin de points et c’est le plus excitant. J’arrive plein d’enthousiasme et plein d’envie. J’ai envie de me régaler que ce soit à La Rochelle ou à Lyon si j’ai la chance de pouvoir enchaîner. En ce moment, je veux prendre tout ce que l’on me donne et non pas de me demander si c’est bien de jouer contre La Rochelle ou pas. »

Ce-dernier explique d’ailleurs avoir déjà gagné à La Rochelle. Extrati:

« J’ai déjà gagné à La Rochelle avec le Racing, il y a quelques années. On avait fait un bon match et j’avais gagné. Mais depuis quelques saisons, c’est devenu compliqué d’y gagner. On va essayer de faire un bon match. »

Selon Jonathan Wisniewski, l’équipe a eu un déclic lors du match de Coupe d’Europe contre les Scarlets. Extrait:

« J’ai envie d’y être, de prendre part à cette animation et à ce jeu. Depuis le match contre les Scarlets il y a eu un vrai déclic je pense. Sur la fin du match, nous avons été capables de faire preuve de caractère et ça a donné confiance à ce groupe. L’enchaînement a été très positif avec les matches contre Bordeaux et le Stade-Français. Après, l’opposition sera un peu plus forte contre La Rochelle, mais on a envie de se tester face à une équipe qui est soit premier soit deuxième du championnat depuis deux ans. Il y a une vraie envie de se tester donc c’est très excitant. »

Par ailleurs, l’ouvreur du RCT explique pourquoi la mayonnaise a mis du temps à prendre pour le XV de la Rade. Extrait:

« C’est long de mettre un projet en place. Regardez le projet de Montpellier avec Vern Cotter. Ça fait seulement quelques matches qu’ils commencent vraiment à bien jouer et pourtant Vern Cotter est un technicien comme l’est Fabien Galthié. Quand on veut mettre ses idées et ses convictions en place, il faut voir comment vit le groupe et comment réagit le groupe par rapport à ce que propose le coach. Il y avait aussi une culture différente de ce que propose actuellement Fabien. Il y a toute une mutation. Il y a aussi la mutation de la préparation physique où Thibault Giroud a amené une nouveauté dans la façon de travailler. Il y a beaucoup de choses à assimiler et je crois qu’on a été plutôt monocordes en début de saison et maintenant il commence à se passer des choses depuis cinq ou six matches. On marque des essais de première main, il y a du contrôle et de la maîtrise. Nous n’avons jamais été inquiétés lors des deux derniers matches et c’est positif. Maintenant, il faut se confronter à des gros du championnat pour avoir des certitudes et des réponses. Si on veut faire une belle fin de saison, il faudra au moins aller gagner à l’extérieur une ou deux fois pour avoir des garanties et attaquer les matches couperets avec beaucoup de certitudes. »

Pour l’ancien Grenoblois, Toulon se doit de tout donner lors des neuf dernières rencontres du Top 14. Extrait:

« Il nous reste neuf matches et il faut les jouer avec l’envie de gagner à chaque fois que l’on rentre sur le terrain. Tout cela apporte des certitudes et nous avons besoin de certitudes. Quand vous gagnez à l’extérieur ça vous change une saison car ce sont ces matches-là qui sont durs, compliqués et âpres. Ces matches-là peuvent nous donner un supplément de confiance. Et lors des matches couperets, quand vous êtes capables d’aller gagner plusieurs fois à l’extérieur, vous avez ces certitudes qui ressortent. Si on veut faire une belle saison, il faudra être capable de gagner une ou deux fois à l’extérieur. »

Pour conclure, Jonathan Wisniewski estime que tout est encore possible pour le RCT au sujet du classement. Extrait:

« Rien n’est fait puisqu’il y a encore neuf matches à jouer. Il faudra regarder le classement quand il restera trois ou quatre journées. Là, il y en a encore neuf et ça fait beaucoup. Aujourd’hui, on est à un point de la saison où il faut que l’on transforme tout ce que l’on fait de bien lors des derniers matches. Il va y avoir deux déplacements très compliqués à La Rochelle et à Lyon. Ce sont deux concurrents directs. Si on veut espérer quelque chose en cette fin de saison, il faut espérer s’imposer dans des matches couperets. »