Juan Martin Hernandez: « Même en le prenant en bas, Bastareaud est toujours très difficile à arrêter »

Juan Martin Hernandez: « Même en le prenant en bas, Bastareaud est toujours très difficile à arrêter »

24 novembre 2014 - 19:11

4 Commentaires

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Rugby Union - IRB Rugby World Cup 2007 - Pool D - Ireland v Argentina - Parc des PrincesLors d’une interview accordée au Midi Olympique, le polyvalent trois-quarts Argentin et futur Toulonnais Juan Martin Hernandez est revenu sur la victoire des Pumas contre le XV de France, samedi soir au Stade de France (13 – 18)

Il évoque notamment sa bonne forme du moment. Extrait:

Comment avez-vous vécu cette rencontre ?

Revenir au Stade de France dans de telles circonstances est merveilleux. Vous savez, Paris est un peu ma deuxième maison. J’y ai d’ailleurs gardé un pied à terre, non loin du stade Jean-Bouin.

Quelle est votre analyse ?

C’est le match rêvé. Nous avons mis beaucoup d’implication, d’ardeur et d’engagement dans cette rencontre. Nos plus jeunes joueurs se sont surtout vidés les tripes, au Stade de France.

Techniquement, quel était le plan ?

Nous devions avant tout améliorer notre rendement au niveau des zones de contact, là où les Français tenteraient probablement de nous contrer. Nous y avons mis du coeur et cela a fonctionné.

Comment êtes-vous passé d’une défaite cinglante en Écosse (41-31) à une victoire à Paris ?

À Édimbourg, nous n’avions rien fait. Nous nous sommes endormis sur nos lauriers, pensant que le jeu produit pendant les Four Nations reviendrait comme par magie, sans combattre, sans plaquer. En Écosse, il n’y eut ni l’attitude, ni le jeu. En Italie (20-18) huit jours plus tard, il y eut seulement l’attitude. À Paris, nous avons su réunir les deux.

Comment avez-vous géré la fatigue consécutive à une longue saison internationale ?

On a laissé des plumes dans les Four Nations. Tu ne peux affronter deux fois les Blacks, deux fois les Boks et autant de fois les Wallabies sans payer la facture, à un moment ou à un autre. Mais ce match à Paris nous tenait réellement à coeur. Au Stade de France, on a tout oublié : les longs voyages, le décalage horaire et ses désagréments…

Votre équipe n’a-t-elle donc jamais été à court d’essence, à Paris ?

Non, jamais. Notre jeune génération a un esprit incroyable. Quand je vois le plaquage d’Isa (Facundo, N.D.L.R.) sur Scott Spedding ou l’abnégation avec laquelle Desio ou Lavanini se sont battus dans les rucks, j’oublie la fatigue. Leur fougue est contagieuse.

À titre personnel, vous semblez prendre énormément de plaisir sur le terrain, depuis quelques semaines. Comment vous sentez-vous ?

Tout le monde aime porter le ballon et attaquer la ligne d’avantage. Le projet de jeu mis en place par Daniel Hourcade est novateur, dynamique et nous permet de sortir du cadre. Je m’éclate.

Même au poste de trois-quarts centre ?

Tout le monde connaît mon poste de prédilection (demi d’ouverture). Je ne vais pas remettre le couvert à ce sujet. Mais tant que je suis sur le terrain, je suis heureux.

Vous avez très bien défendu au milieu du terrain. Vous êtes-vous adapté aux morphologies des attaquants français, plaquant en haut lorsqu’il s’agissait de Wesley Fofana, aux chevilles pour Mathieu Bastareaud ?

Oui et non. Vous savez, même en le prenant en bas, Bastareaud reste toujours très difficile à arrêter…

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4 Commentaires

  1. patD 24 novembre 2014 à 19h- Répondre

    Les pumas avaient un plan de jeu et ça leurs a bien reussi

    • lolo1963 24 novembre 2014 à 20h- Répondre

      Comme le plan de jeu de PSA et sa mouuaaii !!! :pissedoff:

      • lolo1963 24 novembre 2014 à 20h- Répondre

        sorry :: et sa « clique » mouuaaii :-/

  2. Denis 24 novembre 2014 à 20h- Répondre

    Oui! et nous on en avait pas 🙁