Julien Dupuy: « Contre Toulon, ce sera un match sous haute tension »

Julien Dupuy: « Contre Toulon, ce sera un match sous haute tension »

4 septembre 2015 - 15:51

0 Commentaire

Publicité

110922dupuy_bAprès la défaite à Brive (22-13) le week-end dernier, le Stade Français entend bien se reprendre dimanche lors de la réception d’une équipe toulonnaise en proie aux doutes. Le demi de mêlée parisien Julien Dupuy faut le point avec ce gros choc.

Julien Dupuy, comment jugez-vous le début de saison du Stade Français ?
On ne peut pas déjà tirer beaucoup de conclusions après deux matchs. C’est un bilan mitigé avec une victoire (contre Pau) et une défaite (à Brive). Beaucoup de joueurs sont partis à la Coupe du monde. On a essayé d’intégrer les jeunes et j’espère que l’équipe va monter en puissance pour ce premier bloc de quatre rencontres avant quatre semaines sans match. C’est particulier, mais on le savait. On va essayer de ne pas perdre trop de points lors de ces quatre premiers matchs, et on verra ensuite comment ça se passera avec le retour des internationaux.

Le regard de vos adversaires et du public a-t-il changé depuis votre titre de champion de France ?
(Sourire) Pas vraiment. On est le club de la capitale et on a toujours été attendu. Ça donne peut-être un peu plus d’envie à nos adversaires. De notre côté, on essaie de rester tranquille. Nous avons beaucoup de jeunes pas trop conscients de ce qui se passe autour, et c’est très bien comme ça.

Etait-ce difficile reprendre avec les festivités et les vacances ?
Non, ça c’est bien passé. Autant l’année dernière, j’avais eu vraiment beaucoup de mal, autant cette année les cinq semaines de vacances ont fait énormément de bien. La reprise s’est bien passée, on a bien bossé physiquement. C’était plus difficile pour les jeunes et les nouveaux qui ne connaissaient pas le staff de préparateurs physiques. On était content de se voir et les automatismes sont revenus assez vite.

Avez-vous pleinement réalisé ce que le Stade Français a accompli la saison dernière ?
Pour ma part, j’ai eu la chance d’avoir été champion de France avant (ndlr : avec Biarritz en 2005 et 2006). Mais c’est vrai que c’était important pour moi d’être champion avec Paris. On n’a plus ce marteau au-dessus de la tête. On peut se libérer un peu plus, sans lâcher les choses. On doit se remettre au travail de suite car beaucoup d’équipes ont été championnes avant de connaître une saison plus malheureuse. On fait tout pour que ça n’arrive pas. On va essayer de faire aussi bien ou même mieux en termes de jeu.

En l’absence nombreux internationaux, prenez-vous encore davantage la parole dans ce groupe ?
Quand j’ai quelque chose à dire, je le dis. Avec Julien Arias, on est les deux plus vieux. On a 31 ans. Ça commence à piquer un peu, surtout dans un groupe assez jeune (rire). Qu’il y ait ou non les internationaux, ça ne change rien. Je suis un demi de mêlée, je suis quelqu’un qui parle beaucoup. Pour moi, c’est pareil toute l’année. Certains jeunes n’avaient peut-être pas compris qu’il y avait une différence entre les Espoirs et le Top 14. Le week-end dernier leur en a fait prendre conscience (ndlr : défaite à Brive). On est aussi là pour les rassurer. On joue notre rôle de grands frères.

« Toulon n’est pas en crise »

Comme souvent à Brive, le Stade Français a pris une petite claque. Comment l’expliquez-vous ?
Je ne dirais pas qu’on a pris une volée. C’est vrai qu’on a été pris en conquête mais on n’a jamais été mis en danger. On a quasiment fait tout le jeu. Pour diverses raisons, on savait que ça allait être compliqué en conquête. Mais l’état d’esprit a été très bon. Dans le dernier quart d’heure, on marque un essai. On fait le dos rond et on travaille bien. C’est bien pour les jeunes. Un match comme ça équivaut quasiment à une saison avec les Espoirs.

Dimanche, vous allez passer un nouveau test contre Toulon qui reste sur deux défaites….
Pour eux aussi, c’est particulier. Le Stade Français et Toulon sont sans doute les deux clubs les plus touchés par l’absence des internationaux. Ça sera un match sous haute tension car les deux équipes ne doivent pas perdre. On sait comment aborder ce genre de rencontres et on espère répondre présent.

Le RCT est-il déjà en crise selon vous ?
Non, Toulon n’est pas en crise. C’est vrai qu’ils font pour le moment un début de saison un peu en-dedans mais on sait très bien qu’ils gagneront ou auront très envie de gagner lorsqu’ils récupéreront tout le monde.

L’an passé, vous aviez battu les Toulonnais au match aller à Mayol puis au match retour à Jean-Bouin…
Oui, c’est vrai que ça nous avait réussi. Sur les deux matchs, on avait peur de charger. Ça nous avait un peu resserré. Il ne faudrait pas qu’ils fassent de même cette année. C’est surtout un vrai test car il nous faut quatre points. C’est important qu’on reste invaincu à la maison et qu’on retouche à la victoire après cette défaite à Brive. On sait ce que nous avons à travailler.

Source: rugby365.fr

Publicité

0 Commentaire