Laporte: « On ne repart pas à zéro »

Laporte: « On ne repart pas à zéro »

22 septembre 2011 - 18:59

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L’ombre de Bernard Laporte planera sur le stade Mayol, à l’occasion de la rencontre entre Toulon et le Stade français, ce samedi. Un match à part pour le nouveau coach varois.
Comme on se retrouve. Samedi, l’ancien sélectionneur du XV de France ne sera pas du côté du club parisien, qu’il a façonné pendant quatre saisons durant lesquelles il a remporté le championnat de France (en 1998) et battu le Stade français en demi-finale de Coupe d’Europe. Lundi, il a dirigé sa première séance d’entraînement du RC Toulon, succédant ainsi à Philippe Saint-André, nommé sélectionneur de la France. Alors qu’il visitait la maison dans laquelle l’ancien Secrétaire d’Etat va s’installer dans la cité varoise, Bernard Laporte nous a raconté ces retrouvailles.
Après l’épisode bayonnais qui s’est soldée par votre éviction du projet basque, puis celui de la reprise avortée du Stade français durant l’intersaison, le choix de Toulon ne paraissait pas le plus évident…
Par rapport à la polémique qu’il y a eu avec Mourad (Boudjellal, le président du RCT, ndlr) ? Moi, j’oeuvrais pour que Bastareaud reste au Stade français et lui pour qu’il vienne à Toulon, c’est tout. Il n’y a jamais eu de mots déplacés, ce n’était que des petites phrases, mais il y a toujours eu du respect. Après, le contexte toulonnais, c’est aussi ce qui m’a plu. Le RCT, c’est comme l’OM.
Il a pourtant dit qu’il préférait votre marionnette aux Guignols à vous-même…
Il était en colère, mais il n’y a jamais eu d’agression. Je préfère qu’il dise qu’il aime ma marionnette plutôt que de dire que dans la vraie vie, je suis chiant. Aujourd’hui, on en rigole.
Boudjellal est un président qui s’intéresse de près au terrain. Comment appréhendez-vous cette cohabitation ?
Il m’a dit qu’il me laissait les clés du sportif. Point. Il a du caractère et c’est tant mieux, c’est comme ça qu’on réussit.
Ce n’est pas un staff que vous avez choisi…
Mais je les connais bien, je les ai sélectionnés avec le XV de France. Samedi, c’est eux qui vont coacher l’équipe puisque moi, je suis retenu à Paris par mes obligations télé et radio durant toute la Coupe du monde.
Comment se sont passées les retrouvailles avec Mathieu Bastareaud après le bras de fer de cet été ?
Bien. Je ne le connais pas très bien. Je ne le connaissais pas quand il évoluait au Stade français mais plutôt du temps où il était pensionnaire de Marcoussis (quand il était Espoir au Pôle France, ndlr). Il a fait de gros efforts en termes de préparation physique (il a perdu onze kilos, ndlr). Quand on s’est vu trois fois au Stade français, il était dans l’incertitude, aujourd’hui, il est installé.
Comment vous sentez-vous après avoir passé quatre ans sans enfiler un survêtement ?
C’est un retour aux sources. Même s’il y a l’émotion de découvrir un groupe, un club, le contenu, je le connais. Je n’ai pas perdu de vue l’évolution du rugby. J’ai toujours regarder les matches et là, je peux m’appuyer sur les deux entraîneurs qui sont en place, Pierre Mignoni pour les trois-quart et Olivier Azam pour les avants. On ne repart pas de zéro, je m’inscris dans la continuité de Philippe (Saint-André, ndlr) qui a fait du bon travail.
Quels sont les objectifs qui vous ont été fixés ?
Se qualifier dans les six. Ce qu’ils n’ont pas fait l’an dernier.

L’ombre de Bernard Laporte planera sur le stade Mayol, à l’occasion de la rencontre entre Toulon et le Stade français, ce samedi. Un match à part pour le nouveau coach varois.

Comme on se retrouve. Samedi, l’ancien sélectionneur du XV de France ne sera pas du côté du club parisien, qu’il a façonné pendant quatre saisons durant lesquelles il a remporté le championnat de France (en 1998) et battu le Stade français en demi-finale de Coupe d’Europe. Lundi, il a dirigé sa première séance d’entraînement du RC Toulon, succédant ainsi à Philippe Saint-André, nommé sélectionneur de la France. Alors qu’il visitait la maison dans laquelle l’ancien Secrétaire d’Etat va s’installer dans la cité varoise, Bernard Laporte nous a raconté ces retrouvailles.

Après l’épisode bayonnais qui s’est soldée par votre éviction du projet basque, puis celui de la reprise avortée du Stade français durant l’intersaison, le choix de Toulon ne paraissait pas le plus évident…

Par rapport à la polémique qu’il y a eu avec Mourad (Boudjellal, le président du RCT, ndlr) ? Moi, j’oeuvrais pour que Bastareaud reste au Stade français et lui pour qu’il vienne à Toulon, c’est tout. Il n’y a jamais eu de mots déplacés, ce n’était que des petites phrases, mais il y a toujours eu du respect. Après, le contexte toulonnais, c’est aussi ce qui m’a plu. Le RCT, c’est comme l’OM.

Il a pourtant dit qu’il préférait votre marionnette aux Guignols à vous-même…

Il était en colère, mais il n’y a jamais eu d’agression. Je préfère qu’il dise qu’il aime ma marionnette plutôt que de dire que dans la vraie vie, je suis chiant. Aujourd’hui, on en rigole.

Boudjellal est un président qui s’intéresse de près au terrain. Comment appréhendez-vous cette cohabitation ?

Il m’a dit qu’il me laissait les clés du sportif. Point. Il a du caractère et c’est tant mieux, c’est comme ça qu’on réussit.

Ce n’est pas un staff que vous avez choisi…

Mais je les connais bien, je les ai sélectionnés avec le XV de France. Samedi, c’est eux qui vont coacher l’équipe puisque moi, je suis retenu à Paris par mes obligations télé et radio durant toute la Coupe du monde.

Comment se sont passées les retrouvailles avec Mathieu Bastareaud après le bras de fer de cet été ?

Bien. Je ne le connais pas très bien. Je ne le connaissais pas quand il évoluait au Stade français mais plutôt du temps où il était pensionnaire de Marcoussis (quand il était Espoir au Pôle France, ndlr). Il a fait de gros efforts en termes de préparation physique (il a perdu onze kilos, ndlr). Quand on s’est vu trois fois au Stade français, il était dans l’incertitude, aujourd’hui, il est installé.

Comment vous sentez-vous après avoir passé quatre ans sans enfiler un survêtement ?

C’est un retour aux sources. Même s’il y a l’émotion de découvrir un groupe, un club, le contenu, je le connais. Je n’ai pas perdu de vue l’évolution du rugby. J’ai toujours regarder les matches et là, je peux m’appuyer sur les deux entraîneurs qui sont en place, Pierre Mignoni pour les trois-quart et Olivier Azam pour les avants. On ne repart pas de zéro, je m’inscris dans la continuité de Philippe (Saint-André, ndlr) qui a fait du bon travail.

Quels sont les objectifs qui vous ont été fixés ?

Se qualifier dans les six. Ce qu’ils n’ont pas fait l’an dernier.

Source: metrofrance.com

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  1. Kris 22 septembre 2011 à 20h

    La roue tourne, et c'est vrai que c'est assez surprenant de voir Bernard Laporte aux manettes du RCT… Il a quand même pour lui l'expérience, c'est un passionné, et avec l'effectif qu'il prend en mains, il devrait pouvoir à nouveau nous faire rêver, en tout cas, il en a la carrure… Allez TOULON, le RCT doit retrouver l’âme guerrière, la motivation et l'envie! Bernard, fais vibrer Mayol, fais le exploser…

  2. chris83 22 septembre 2011 à 20h

    Le XV parisien: Rokobaro – Sackey, Turinui, Danty, Camara – (o) Warwick, (m) Kelleher – Lyons, Rabadan (cap), Briatte – Flanquart, Van Zyl – Wright, Bonfils, Milloud. Remplaçants: De Malmanche, Attoub, Burban, Tomiki, Dupuy, Fillol, Gobelet, Slimani

  3. julau 22 septembre 2011 à 20h

    Si l'objectif est réalisé bravo Bernard on demande que ça et vive le RCT 😉

  4. Yo83 23 septembre 2011 à 09h

    Quand il dit ont ne repart pas a zéro !!! Enfin presque !!!! Appart la mêlée qui progresse !!! Toujours pas le moindre fond de jeux !!!

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