Le grand retour de Frédéric Michalak à la compétition

Le grand retour de Frédéric Michalak à la compétition

27 mars 2015 - 16:58

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382510_la-recrue-du-rct-frederic-michalak-lors-de-sa-presentation-le-14-aout-2012-a-toulonSix mois et demi après sa blessure à l’épaule gauche face au Stade français, Frédéric Michalak verra enfinle bout du tunnel samedi au stade Vélodrome. L’international français devrait en effet débuter à l’ouverture la rencontre au sommet face à Toulouse. Son club formateur. À un mois et demi de la liste des 36 joueurs retenus par Philippe Saint-André pour préparer la Coupe du monde, il lui reste très peu de chances pour convaincre le patron des Bleus. Revenu exprès en France à l’été 2012 pour monter dans le train du Mondial anglais, Michalak joue gros. Midi Olympique tente de répondre aux questions que se posent les supporters au sujet du come-back de l’ancien prodige du rugby français.

OÙ EN EST-IL AU NIVEAU DE SA FORME ?

Son retour a pris un peu de retard car Michalak devait au départ retrouver l’adrénaline de la compétition fin janvier, début février. Mais Michalak ne voulait surtout pas rater sa reprise au risque de rechuter et faire une croix sur le Mondial. Son objectif majeur. Michalak n’a donc pas lésiné sur la préparation pour retrouver la grande forme et ses sensations au niveau de son épaule gauche. Il est notamment parti près d’un mois en Afrique Sud dans le centre Prime à Durban où il a suivi une préparation très pointue. Délesté d’une bonne partie de son poids par les tapis antigravité au départ conçus pour les astronautes de la NASA, Michalak en a profité pour mettre l’accent sur le travail de vitesse. Il a bénéficié de la salle d’altitude appauvrie en oxygène pour améliorer sa résistance à l’effort.

PEUT-IL BOUSCULER LA HIÉRARCHIE À TOULON ?

Superstition oblige, Michalak n’a préféré pas s’exprimer pour évoquer son retour. Il préfère se mettre dans une bulle pour réussir une rentrée des plus convaincantes. La tâche qui l’attend est immense. Michalak n’aura pas beaucoup d’occasions pour convaincre Bernard Laporte de lui confier les clés du camion rouge et noir. Si Giteau semble
partir avec les faveurs de l’encadrement, aucune hiérarchie n’a pu vraiment se dessiner en l’absence de Michalak. Opéré des adducteurs fin janvier, l’Australien a aussi passé tout son temps en convalescence. Pendant ce temps-là, Sanchez a dû assumer l’intérim. Absent des matchs de phases finale l’an passé, Michalak pourrait cette fois-ci se tailler une place dans le groupe toulonnais grâce à sa polyvalence.

ET CHEZ LES BLEUS ?

Quand le chat n’est pas là, les souris dansent! Michalak part avec un sacré retard sur ses concurrents au poste d’ouvreur chez les Bleus. En son absence, Lopez, Plisson, Tales lui sont passés devant, voire aussi Trinh-Duc, pourtant blessé tout comme lui. Sa chance ? C’est qu’aucun de ses concurrents ne s’est pas franchement imposé dans le rôle de patron de la ligne d’attaque. Michalak va devoir se lancer dans un sprint final frénétique pour ne pas rester au bord de la route. Il dispose au minimum de 5 matchs de Top 14 (9 au maximum en y incluant les phases finales de Coupe d’Europe) pour convaincre le staff des Bleus de l’appeler le 19 mai prochain dans sa liste des 36. Ce serait un sacré coup de force pour Michalak qui n’a plus revêtu le maillot des Bleus depuis juin 2014.

QUID DE NICOLAS SANCHEZ ?

Joker médical de Michalak en Top 14, Nicolas Sanchez ne pourra plus, à partir de samedi, fouler les pelouses du championnat de France. En revanche, l’ouvreur des Pumas pourra continuer à jouer en Champions Cup.

PEUT-IL DÉBUTER LE QUART DE FINALE DE COUPE D’EUROPE ?

Michalak fait partie, avec Burden et Hernandez, des trois joueurs ajoutés cette semaine par le RCT à la liste des éléments qualifiés pour disputer les phases finales de Coupe d’Europe. Toutefois, Sanchez devrait avoir la priorité à l’ouverture pour débuter à l’ouverture. À moins que Giteau, actiellement dans les starting blocks, ne les coiffe sur le fil. Michalak pourrait néanmoins faire jouer sa polyvalence et jouer à la mêlée.

Source: Midi Olympique

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