Star de la dernière Coupe du monde, et notamment du match épique entre le Japon et l’Afrique du Sud (34-32), l’arrière Ayumu Goromaru rejoint Toulon pour l’exercice 2016-2017. Et sa nationalité n’est pas été étrangère à sa venue. « Le fait que ce soit une vitrine sur l’Asie c’est un plus mais on n’a pas acheté une vitrine sur l’Asie que ce soit bien clair, a expliqué le président de Toulon Mourad Boudjellal lors de sa présentation à la presse ce mardi. On a signé Goromaru pour ses qualités de joueur de rugby et ses qualités de buteurs. Ça a été le premier élément. Aujourd’hui, on n’a pas les moyens d’avoir d’autres critères de sélection. »

 

Pour Ayumu Goromaru, c’est un immense challenge, lui qui connait le rugby européen que par des vidéos :  « Il n’y a pas d’autre club comme celui-là ailleurs dans le monde. C’est un grand honneur pour moi que d’avoir reçu une offre de ce club. Je sais que le niveau y est très élevé mais le challenge en vaut vraiment le coup. J’ai juste vu des vidéos mais c’est une grande équipe, une grosse ambiance sur le terrain. »

Ayumu Goromaru est aussi le symbole de la bonne santé du rugby japonais : « Aujourd’hui, le nombre de gens qui viennent voir le rugby dans les stades a augmenté par dix depuis la Coupe du monde, explique le journaliste japonais Yoichi Miyashita.  C’est incroyable. C’est surtout l’effet Goromaru, oui. Personne ne savait qui était Jonny Wilkinson. Maintenant comme Goromaru est devenu une star au Japon, Wilkinson aussi est devenu une star. Normalement ça devrait être l’inverse (rires) mais au Japon c’est comme ça. »

Source rmcsport.com