Le tour de vis de Bernard Laporte au RCT

Le tour de vis de Bernard Laporte au RCT

28 septembre 2011 - 19:59

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Il avait promis de ne pas faire la révolution, de construire sur l’existant pour assurer la continuité du travail effectué par son prédécesseur, Philippe Saint-André.
Après sa première victoire à la tête du RCT (34-8 face au Stade Français), force est de constater qu’il tient parole.
Pas de composition d’équipe farfelue le week-end dernier, même si à Montpellier vendredi, on peut s’attendre à quelques modifications (Mason que Laporte veut voir en match et Pretorius pour suppléer Dumora, lire ci-contre).
Pas un style Barbarians
Pas de place non plus à un jeu fantaisiste et échevelé, comme le concède le talonneur Sébastien Bruno : « Il ne nous a pas proposé un style Barbarians, où l’on se fait trente passes dans notre camp et on envoie tous les ballons à l’aile, mais un jeu qu’il estime de haut niveau pour gagner les matchs, basé sur l’agressivité en défense et l’occupation du terrain. Comme il dit, l’attaque vient en second. »
Cela s’est clairement vu samedi dernier face au Stade Français avec deux des cinq essais inscrits grâce au pressing défensif (contre de Suta, interception de Smith).
Hier matin, en conférence de presse, Bernard Laporte a martelé sa méthodologie et ses exigences en terme de jeu, simples et pragmatiques : « Le rugby, c’est toujours pareil. Il faut être bon en conquête, en défense et dans la discipline. Le haut niveau, ce sont ces trois ingrédients incontournables. Le côté offensif existe toujours, mais si tu n’as pas ce socle, tu deviens une équipe fragile. Regardez l’équipe de France face à la Nouvelle-Zélande. Elle se troue trois fois en défense et elle prend vingt points. Ca va vite… »
Enthousiasme et fraîcheur
Le manager sportif effectue donc doucement mais sûrement un serrage de boulons en règle, qui ne passe pas inaperçu aux entraînements mais semble satisfaire son groupe : « Bernard nous amène son enthousiasme et sa fraîcheur. Il vit le truc à fond. Il est plus directif que ne l’était Philippe(Saint-André, Ndlr), mais il sait ce qu’il veut et nous amène là où il veut. C’est positif car tous les joueurs sont impliqués ».
Après avoir privilégié les montées défensives lors de sa prise de fonctions, Bernard Laporte garde secret ses prochains axes de travail, même si son analyse des points négatifs du match face à Paris, offre des pistes crédibles : « C’est bien de marquer autant d’essais sur un match, mais il faut gommer ce qui ne va pas, c’est-à-dire rater quatre pénalités à 35 mètres et perdre deux ballons en touche dans les vingt-deux adverses. »
De sa voix puissante, l’ancien sélectionneur des Bleus mène ce que l’on pourrait appeler une révolution de velours. Sans barricades et tirs à balle réelle, mais avec opiniâtreté et force de persuasion.

Il avait promis de ne pas faire la révolution, de construire sur l’existant pour assurer la continuité du travail effectué par son prédécesseur, Philippe Saint-André.

Après sa première victoire à la tête du RCT (34-8 face au Stade Français), force est de constater qu’il tient parole.

Pas de composition d’équipe farfelue le week-end dernier, même si à Montpellier vendredi, on peut s’attendre à quelques modifications (Mason que Laporte veut voir en match et Pretorius pour suppléer Dumora, lire ci-contre).

Pas un style Barbarians

Pas de place non plus à un jeu fantaisiste et échevelé, comme le concède le talonneur Sébastien Bruno : « Il ne nous a pas proposé un style Barbarians, où l’on se fait trente passes dans notre camp et on envoie tous les ballons à l’aile, mais un jeu qu’il estime de haut niveau pour gagner les matchs, basé sur l’agressivité en défense et l’occupation du terrain. Comme il dit, l’attaque vient en second. »

Cela s’est clairement vu samedi dernier face au Stade Français avec deux des cinq essais inscrits grâce au pressing défensif (contre de Suta, interception de Smith).

Hier matin, en conférence de presse, Bernard Laporte a martelé sa méthodologie et ses exigences en terme de jeu, simples et pragmatiques : « Le rugby, c’est toujours pareil. Il faut être bon en conquête, en défense et dans la discipline. Le haut niveau, ce sont ces trois ingrédients incontournables. Le côté offensif existe toujours, mais si tu n’as pas ce socle, tu deviens une équipe fragile. Regardez l’équipe de France face à la Nouvelle-Zélande. Elle se troue trois fois en défense et elle prend vingt points. Ca va vite… »

Enthousiasme et fraîcheur

Le manager sportif effectue donc doucement mais sûrement un serrage de boulons en règle, qui ne passe pas inaperçu aux entraînements mais semble satisfaire son groupe : « Bernard nous amène son enthousiasme et sa fraîcheur. Il vit le truc à fond. Il est plus directif que ne l’était Philippe(Saint-André, Ndlr), mais il sait ce qu’il veut et nous amène là où il veut. C’est positif car tous les joueurs sont impliqués ».

Après avoir privilégié les montées défensives lors de sa prise de fonctions, Bernard Laporte garde secret ses prochains axes de travail, même si son analyse des points négatifs du match face à Paris, offre des pistes crédibles : « C’est bien de marquer autant d’essais sur un match, mais il faut gommer ce qui ne va pas, c’est-à-dire rater quatre pénalités à 35 mètres et perdre deux ballons en touche dans les vingt-deux adverses. »

De sa voix puissante, l’ancien sélectionneur des Bleus mène ce que l’on pourrait appeler une révolution de velours. Sans barricades et tirs à balle réelle, mais avec opiniâtreté et force de persuasion.

Source: varmatin.com

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  1. chris83 28 septembre 2011 à 21h

    Rugby – RCT : première titularisation pour Pretorius ?
    http://www.laprovence.com/article/sports-region/r

    Aliki Fakate: «Croire en nos capacités »
    http://www.rugbyunit.com/2011/09/aliki-fakate-%C2

  2. Joël 28 septembre 2011 à 22h

    Hellboy attend son heure. Si on perd à Montpellier, ce ne sont pas que les oreilles de Laporte qui vont siffler. Il va avoir au moins une gare dans la tête, il va chanter : et j'entends siffler le train.

    Ceci dit, et je pense que ce n'est pas une coïncidence, le jeu du RCT s'est grandement amélioré. Mais il y a encore du boulot.

    Et tout d'abord le sérieux et la discipline. Samedi on a bien vu qu'en fin de match, certains ont voulu tirer la couverture à eux. Et notamment Bastareaud qui vendange une pénalité pour essayer de marquer tout seul alors qu'on aurait préféré voir un travail des avants car même si le match s'est révélé facile, il faut prendre l'habitude de ne rien lâcher. On ne verra jamais ce genre de fantaisie chez les Anglais.

    Ensuite la touche. Laporte le souligne et il a raison. Il est inadmissible de perdre des ballons sur nos lancers dans les 22 de l'adversaire. Il faut apprendre à cadenasser notre touche même si en face, l'équipe adverse renforce sa défense. Nos pertes dans ce secteur sont autant d'occasions d'essai qui s'envolent

  3. Gégé d 28 septembre 2011 à 22h

    Ouais…

    Ce que je retiens c'est que les derniers temps apres 0-17 PSA nous expliquait que tout allait bien et qu'on étaient bons, et que là apres un 34-8 Laporte nous explique qu'on est pas loin d'être bidon.

    Deux discours.

    A voir par la suite .

  4. juliano 28 septembre 2011 à 22h

    lapeyre en tapeur avec un tillous borde en 9 et cibray en 10 ça peut le faire, pour les pénalités c'et couiilu de faire jouer pretorious on sait pas de quoi il est capable et pour mason je l'aurais fait jouer dans les 20 dernieres minutes… pour le discours je sui tt à fait d'accord avec lui

  5. cicoudu83 29 septembre 2011 à 00h

    juliano il faut arreter un peu cibray en 10 c du bricolage il y en a marre on a un pretorius qui est 10 de formation ca suffit les conneries maintenant , on dirait que ca ne vous gene pas qu'on fasse des equipes de guignol et pourquoi pas tillous bordes en 2eme ligne et lewis roberts en trois quart centre avec mason tant qu'on y est avec lapeyre en talonneur aussi , soyons serieux un peu bordel !!!!!

  6. Mayolais 29 septembre 2011 à 02h

    Prétorius faisait quand ême parti du Top10 des demis d'ouverture c'est pas rien

  7. philippe52 29 septembre 2011 à 06h

    C'est pas une coincidence le match contre le SF. BL connaissait bien le SF. Il l'a fait !

    Le RCT, il le découvre. Il doit voir tous les joueurs. Nos cadors sont pas rentrés. Pour Montpellier, chez eux, ils n'ont pas leurs cadors non plus. BL connait bien les techniques de Galthier. Galthier connait bien BL. BL a plus de métier. Montpellier est dans la tourmente mais attention au sursaut d'orgueil. Le RCT a une revanche à prendre et en veut. Aller TOULON.

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