Les confidences très intéressantes du Toulonnais Laurent Delboulbes sur sa carrière sportive

Les confidences très intéressantes du Toulonnais Laurent Delboulbes sur sa carrière sportive

1 mars 2017 - 18:35

6 Commentaires

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Le pilier gauche Laurent Delboulbes est arrivé au Rugby Club Toulonnais l’été dernier en provenance de l’US Oyonnax. Arrivé sur la pointe des points sur les bords de la Rade, le désormais Varois enchaîne depuis quelques semaines désormais les matches avec le RCT.

Lors d’un entretien accordé au site Rugbyrama, le natif de Saint-Nicolas-de-la-Grave a évoqué ses premiers pas dans le rugby, à l’âge de 5 ans. Extrait:

« J’ai débuté à l’âge de 5 ans. Mon père était le président du club. A 15 ans, Montauban m’a appelé. J’y suis resté jusqu’à la relégation administrative du club en Fédérale 1 en 2010. Je pensais faire toute ma carrière à Montauban. Cependant, je voulais continuer de jouer en pro, mais à ce moment-là, tous les clubs avaient arrêté leur recrutement. J’ai eu la chance que Christian Labit, grâce à Cédric Rosalen qui avait signé à Carcassonne, fasse appel à moi pour jouer là-bas. Le club montait de Fédérale 1 en Pro D2. C’est le moment charnière de ma carrière, car c’était mal embarqué pour moi avant cela. »

Au début, une carrière de rugbyman n’était pas forcément dans ses plans. Mais il a su saisir les bonnes opportunités qui se sont présentées à lui. Extrait:

« Mes parents sont agriculteurs. J’ambitionnais de reprendre leur exploitation. Mais au fil des années, le rugby s’est offert à moi avec des sélections départementales et régionales. Puis à un moment, on m’a demandé d’aller m’entraîner avec la première à Montauban. Là, tu te dis « peut-être qu’il y a une opportunité ». Je me suis dit que j’allais la saisir et me donner à fond. Puis si ça ne marchait pas, j’aurais le temps de rentrer à la maison. »

Le joueur de 30 ans espère jouer encore cinq ou six saisons avant de prendre sa retraite sportive. Extrait:

« Si tout va bien, il me reste 4 ou 5 ans de carrière. Je me réorienterai peut-être vers le métier de mes parents. Par l’intermédiaire de Provale, je suis aussi en train de voir pour me remettre à niveau sur les diplômes que j’ai. »

Lorsqu’il est contacté par les dirigeants Toulonnai, Laurent Delboulbes est conscient qu’il pourrait passer la majeure partie de sa saison dans les tribunes. Mais il a tout de même souhaité prendre le risque. Extrait:

« Quand Toulon t’appelle, tu sais qu’il y a une possibilité de passer plus de temps en tribunes que sur le terrain. Mais j’avais envie de jouer des matches de haut niveau. Je travaille. Avec mes qualités et mes défauts. Quand j’y suis, tant mieux, sinon je continue de bosser. »

Son poste de pilier ? Cela vient du fait que tout jeune, il était déjà costaud. Extrait:

« Petit, j’étais un peu costaud. Puis mon père jouait également pilier. Je n’avais pas vraiment le choix. C’est un poste qui a beaucoup évolué avec les années. Ça demande beaucoup de qualités physiques et techniques, il faut être efficace en défense, bon en mêlée, se déplacer pour être au soutien, faire des passes… c’est complet. Même si j’aime la base du poste : les phases de combat. »

Son modèle ? Un certain Christian Califano. Extrait:

« Je le regardais beaucoup. C’était l’un des premiers à être très actif sur le terrain, il touchait énormément de ballons en plus d’être bon dans les phases de combat. »

Pour conclure, Laurent Delboulbes nous parle de son passe-temps favori: la cuisine. Extrait:

« J’adore cuisiner. J’aime préparer des plats en sauce qui doivent mijoter, des garbures par exemple. En pâtisserie, j’aime ce qui est plus élaboré, l’aspect minutieux de devoir peser, préparer le montage… Ça me détend. Je cuisine surtout pour ma femme et ma fille, car moi je ne peux pas trop manger tout ça, mais j’y prends du plaisir. »

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6 Commentaires

  1. la jaube 1 mars 2017 à 19h- Répondre

    Un bon mec
    soldat respectueux
    ne s epanche pas dans la presse
    chie pas dans la polenta
    pas une stature de ministre mais pas un peigne cul

  2. Bulloscope 1 mars 2017 à 19h- Répondre

    Un bon mec Laurent. Sur le terrain, il s’envoie avec courage. C’est évidement pas le même niveau que Sheridan, ni la même carrière, mais je trouve qu’il mérite largement le respect.

  3. la jaube 1 mars 2017 à 19h- Répondre

    Sheridan c etait un monstre de force et de classe
    faut oublier ces mecs t-en aura 1 tout les 1/4 de siecle
    helas!!!!!!

    • Bulloscope 1 mars 2017 à 23h- Répondre

      J’ai pas envie d’oublier Sheridan. Ce genre de comparaison amène juste la mesure de la trajectoire du club entre hier et aujourd’hui. Comme toujours à Toulon, c’est l’esprit du combattant que l’on apprécie d’abord. Les qualités athlétique d’un joueur, c’est ce qui fait lever Mayol. Laurent ne fait pas trembler les murs, il invite au respect. Le dernier Toulonnais a fendre les mêlées, c’était pour moi à coup sûr Monsieur Michel Perrier. Et oui entre Sheridan et Perrier, il y avait presque 20 ans.

  4. Bule 1 mars 2017 à 19h- Répondre

    Ahhhhh Sheridan / Bruno / Hayman c’est sur que ca te faisait du taf…

  5. Seb` 1 mars 2017 à 21h- Répondre

    Sheridan ? Y a jamais eu d’équivalent, quelle que soit la nation, au monde, à l’heure actuelle depuis lui.
    Donc la comparaison ne se fait même pas.
    Quand t’avais lui et Hayman, tu pouvais même avoir SIM et Popeck en 2e latte que t’emportais tout.
    Un bon joueur de TOP 14 avec quelques lacunes mais bon, au moins, lui, il s’y file. Y a qu’à voir son KO contre la Rochelle. C’était à peu près le seul à plaquer.