Les jeunes du Stade Français étaient au niveau contre Toulon

Les jeunes du Stade Français étaient au niveau contre Toulon

30 avril 2012 - 10:43

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La jeune garde parisienne passée si près de l’exploit. Crucifiés à la dernière minute sur un drop de Jonny Wilkinson, les hommes de Michael Cheika ont poussé les Toulonnais dans leurs derniers retranchements vendredi denier en demi-finales du Challenge européen (32-29). L’enfer était pourtant annoncé aux joueurs du Stade Français, venus dans le Var avec une équipe remaniée à une semaine d’un derby décisif en Top 14 contre le Racing-Métro. « Dans la presse, il était annoncé qu’on ne venait pas pour gagner ce match mais entre nous, on était plus que motivé », raconte Hugo Bonneval. « C’était un match hyper tendu, on avait fait tourner l’effectif et on a montré que si on avait joué comme ça à l’extérieur toute l’année, on ne serait pas en train de gratter une sixième place difficile en championnat. C’est rageant, on ne passe vraiment pas loin », juge Jules Plisson. Comme leur partenaire Alexandre Flanquart (22 ans), lui aussi fraîchement sorti du centre de formation, ces deux-là avaient une opportunité à saisir sur la pelouse de Mayol.

Depuis le début du Challenge, les entraîneurs avaient choisi de leur faire confiance et ils n’ont dérogé à la règle pour le voyage sur la rade. « On avait une chance de montrer aux coachs et au reste de l’équipe qu’on pouvait tenir ces matchs de très haut niveau, face à une équipe de Toulon armée jusqu’aux dents », reconnaît Bonneval. Les Parisiens ont fait mieux que résister et les jeunes pousses du Stade Français se sont régalés, à l’image d’un Plisson très efficace. Auteur de 19 points au pied, dont deux drops plein de panache, il a réussi son opération séduction. « On est super fier de lui, lâche Christophe Laussucq, l’entraîneur des arrières. Quand on va revoir le match avec lui, il aura appris énormément. Il a fait une très belle prestation, avec des petites choses à corriger. » Peu utilisé en championnat (sept matchs dont deux comme titulaire), Plisson a croqué dans son match sans le moindre complexe. Opposé à Jonny Wilkinson, son idole de jeunesse, le natif de Neuilly-sur-Seine s’est lâché.

Alors que le contexte aurait pu l’inhiber, il s’est livré sans retenue. « Quand j’étais petit, je le regardais avec des grands yeux et je trouvais extraordinaire ce qu’il faisait. Je me suis retrouvé face à lui et c’était un rêve. Je voulais être à la hauteur, lui montrer que je me suis inspiré de lui. » Entré en jeu pour la première fois de la saison en championnat la semaine précédente contre Perpignan (35-31), Bonneval s’est lui aussi montré à son avantage. Dans tous les bons coups, il a inscrit le premier essai et participé activement au second. « Ce sont des combinaisons et des lancements de jeu appelés au préalable, on est là au bon moment au bon endroit. Sur le premier essai, on annonce un truc avec Jules (Plisson), il décale super bien Julien Arias et après, c’est un deux contre un. Il n’y a rien d’exceptionnel. Il faut juste se donner à fond, on est jeunes et on a envie de prouver. » Laussucq a apprécié le spectacle. « On est content d’avoir fait cette prestation avec ces jeunes. » De quoi convaincre peut-être le staff de leur faire confiance pour le sprint final en Top 14.

Rugby 365

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  1. Georges 30 avril 2012 à 11h

    😀 …impressionné..c'est vrai..par les jeunes PLISSON et BONNEVAL…quelle graine de talent…la présence peut-être du KING en face !!! ❓ 😀 😀

  2. France Petrucciani 30 avril 2012 à 12h

    Oui pour les deux que tu cites Georges,mais seule la victoire compte et nous nous avons notre JONNY qui a tout essayé, et la fin incroyable ce DROP MAGIQUE de nôtre KING.!!!!

  3. starlette 30 avril 2012 à 12h

    de tout temps des jeunes exceptionnels font leur trou….je me souviens d'un certain claude dourthe….le plus compliquer est de….confirmer

  4. starlette 30 avril 2012 à 14h

    ce qui est génial c"est le choix des matchs dans lesquels on utilise les jeunes.

    sans que la pression ne les écrasent de responsabilité et de peur de mal faire,de trop en faire aussi

    venir à mayol pour tenter l'impossible est un bon moyen pour libérer les joueurs car une défaite n'y serait pas illogique.

    la preuve que mal grès la défaite les parisiens sont crédités d'une excellente prestation

  5. Adrien 30 avril 2012 à 20h

    Ils sont trop forts les pariogts, ils sont arrivés à faire gober à tout le monde (nous y compris) qu'ils avaient envoyés une équipe de jeunes vendredi à Mayol…. faut arrêter de déconner ! ils étaient sur un pied d'égalité avec nous. Point.

    Leur équipe c'était :

    -1- Stan Wright (33 ans, sudaf')

    -2- Aled de MAlmanche (27 ans, néozed)

    -3- David Attoub (30 ans, international Français)

    -4- Tom Palmer (33 ans, inter. anglais)

    -5- Alexandre Flanquart (22 ans)

    -6- Antoine Burban (24 ans mais déjà 5 saisons de top14)

    -8- David Lyons (31 ans, Australie)

    -7- Pierre Rabadan (31 ans)

    -9- Jérôme Fillol (34 ans)

    -10- Jules Plisson (20 ans)

    -11- Julien Arias (28 ans)

    -12- George Smith (31 ans, Australien)

    -13- Morgan Turinui (29 ans, Australien)

    -14- Paul Sackey (32 ans, anglais)

    -15- Hugo Bonneval (21 ans)

    et ils ont aussi fait rentrer en cours de match : Sergio Parissé (28 ans, cap), Julien Dupuy (28ans), laurent Sempéré (26 ans), Olivier Milloud (36 ans) , Djibril Camara (4e saison de top14).

    Alors l'excuse de l'équipe de jeunes inexpérimentée qui tient tête aux stars, ils repasseront. mdr… :mrgreen:

  6. Mataf 2 mai 2012 à 14h

    D'accord avec Adrien, n'empêche que Plisson, Franquart, Bonneval et Camara doivent faire rêver les Chiocchi, Frésia, Chilachava, Bonnet, Frikou, Magnaval, sonetti, Martin, etc. Quand comprendra-t-on à haut niveau qu'il faut qu'ils jouent pour progresser encore. Orioli, Ivaldi et Gunther ne doivent pas être les arbres qui cachent la forêt! De l'audace que diable et puisqu'on fête les 20 ans du titre de 1992 rappelons-nous quel était l'âge à l'époque des Delaigue, Teisseire, De Rougemont, Orsoni. Rappelons-nous à quel âge sont rentrés en première les Diaz, Braendlin, Gallion, Roux, Louvet, Carbonel et consorts…On a la chance d'avoir des jeunes joueurs performants et des glorieux anciens pour les encadrer, alors allons de l'avant!

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