Bourgoin dans l’orage (lequipe.fr)

Bourgoin dans l’orage (lequipe.fr)

27 mars 2010 - 0:07

Publicité

rctCoup dur pour Bourgoin, qui s’est incliné face à Toulon (9-13). Le point de bonus défensif est une maigre consolation. Le maintien n’est pas encore assuré.

Une fois l’orage passé, les Berjalliens avaient toujours de sombres nuages planant sur leur avenir. La défaite concédée face à Toulon (9-13) ne faisait pas leurs affaires et le bonus défensif était une bien maigre consolation. Pourtant, ce petit point pourrait compter très cher à l’heure des comptes finaux. Car pour l’heure, le maintien du CSBJ dans le Top 14 est encore loin d’être assuré. Pourtant, ce n’est pas faute d’envie. Les Berjalliens ont, en effet, mis tout leur coeur dans ce match contre l’ogre toulonnais. Les intentions étaient là. Le rythme aussi. Pas la réussite. Face à une défense toulonnaise jamais prise à défaut, il aurait fallu un peu plus de génie, plus d’étincelles. Mais les seuls éclairs berjalliens étaient dans le ciel orageux au-dessus de Pierre-Rajon. Ainsi Benjamin Boyet, puis Di Bernardo, laissaient filer bien trop de points face aux poteaux pour empêcher Toulon de s’installer dans la partie. Et là où la réussite fuyait les locaux malgré un très bon début de rencontre, elle s’avérait insolente pour les visiteurs, qui inscrivaient le seul essai du match sur le premier véritable temps fort grâce à un Felipe Contepomi impérial. Et pourtant, le CSBJ avait viré en tête à la pause. Mais les deux petits points ne constituaient pas un matelas suffisant.

Au retour des vestiaires, après un orage dantesque, un terrain détrempé et un ballon glissant annihilaient les intentions offensives de Boyet et ses camarades, d’autant plus que Toulon réalisait un grand match défensif. Le jeu au pied d’occupation prenait alors le pas sur les passes. La mêlée toulonnaise, malmenée en début de rencontre, se refaisait une santé et remportait ses duels de façon régulière. Surtout, le RCT profitait de son banc international pour finir le match avec un surplus de maîtrise. Pour Toulon et Tana Umaga, auteur d’un match propre pour une reprise, les barrages semblent acquis. Pour Bourgoin, l’incertitude est toujours de mise. A la fin de la rencontre, les yeux étaient rougis. Sans doute parce que le club n’a plus son destin en mains, et doit compter sur les mauvais résultats de Bayonne, Montpellier et Montauban pour pouvoir espérer des lendemains moins sombres.

Publicité