Onzième du Top 14 avec deux points d’avance sur le premier relégable, Oyonnax, Perpignan doit s’imposer contre Toulon samedi à Barcelone (17h 00) pour conserver son destin en main.

Qu’il semble loin ce 9 avril 2011, lorsque Perpignan et Toulon s’écharpaient au stade Montjuïc (Barcelone), en quarts de finale de la Coupe d’Europe. À l’époque, les Catalans s’étaient imposés (29-25) et s’installaient dans le top 4 européen. Trois ans après, les deux clubs se retrouvent samedi dans l’antre espagnol, où près de 25 000 spectateurs sont attendus, mais le contexte est radicalement différent. Si le RCT (2e) occupe toujours le haut de l’affiche, les Perpignanais (11es, 50 points) luttent eux pour leur survie dans l’élite, après 103 ans d’une présence continue (seul Toulouse est dans ce même cas de figure). Du top 4 européen, les voilà désormais reversés dans un top 4 de la peur, avec Grenoble (10e, 51 pts), Bayonne (12e, 48) et Oyonnax (13e, 48) pour rivaux de circonstance.

Battre Toulon avant d’aller à Marcel-Michelin, citadelle imprenable…

Sitôt la victoire acquise face à Oyonnax (22-12), samedi dernier à Aimé-Giral, le discours catalan était limpide : «tout se jouera à Barcelone» ; «dès lundi, on aura la tête à 300% à Barcelone» ; «ce sera un gros défi». «On avait dit qu’il faudrait deux victoires, on en tient une. Il faut maintenant battre Toulon à Barcelone», résumait Marc Delpoux, le manager de l’USAP, conscient que la dernière rencontre, à Marcel-Michelin – citadelle imprenable depuis 76 matches -, contre Clermont, revêt des allures de mission impossible. Pour garder son destin en main, Perpignan doit donc obtenir un résultat face au champion d’Europe toulonnais, encore engagé en Coupe d’Europe (demi-finale dimanche prochain face au Munster) et qui vise les deux premières places du Championnat. Jonny Wilkinson (blessé à l’ischio-jambier droit) est trop court, mais Hayman, Van Niekerk et Smith réintègrent le groupe varois.

Source: lequipe.fr