Matt Giteau: « Je gagnais plus d’argent en Australie, je ne suis pas venu pour l’argent »

Matt Giteau: « Je gagnais plus d’argent en Australie, je ne suis pas venu pour l’argent »

28 novembre 2014 - 19:03

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toulon-giteau-bastareaud_239170_TOULON_GITEAU_BASTAREAUD_180212Le caractère bouillonnant de son manager Bernard Laporte, sa vie en France mais aussi son avenir avec les Wallabies : Matt Giteau s’est livré ce vendredi dans les colonnes du Parisien.

Actuellement blessé, l’Australien Matt Giteau ne sera pas présent pour le choc entre Toulon et Clermont à l’Allianz Riviera de Nice. Arrivé dans le Var au lendemain de la Coupe du monde 2011, le Wallaby (32 ans ; 92 sélections) semble parfaitement comblé par son aventure hexagonale, comme il l’a dévoilé dans un entretien au Parisien ce vendredi.« J’ai découvert de nouvelles cultures. Notre équipe accueille des Géorgiens, des Sud-Africains, bien sûr des Français mais aussi des Anglais, des Italiens. Nous n’avons pas de tels mélanges en Australie. Le stade Mayol aussi est une vraie découverte pour moi. Et puis, mes deux enfants sont nés en France, donc l’expérience est totale ».

Malgré tout, pas certain de le voir finir ses vieux jours dans la cité toulonnaise à cause d’un argument de taille. « C’est un joli pays. Je pourrais rester ici à la fin de ma carrière, mais ma femme me tuerait ! Sa famille en Australie lui manque« . L’argent, selon lui, n’a jamais été un argument dans sa venue en Europe. « Je gagnais plus d’argent en Australie. Je ne suis pas venu en France pour l’argent, mais pour connaître un nouveau style de vie, une nouvelle culture, et surtout rafraîchir mon rugby ».

Interrogé sur le caractère de son manager, Bernard Laporte, il l’a d’abord ironiquement comparé à « un Teddy Bear, un nounours » avant de confier. « Il crie, il hurle, mais c’est pour le bien de l’équipe et vous devez l’avoir à l’esprit. Et en plus ça marche, même si ça peut paraître étrange » . Ce genre de personnage haut en couleurs, il promet n’en avoir jamais croisé d’autres auparavant en Australie. »Grâce à Dieu, il n’y a qu’un Bernard Laporte. Deux, ce serait trop(rires). Un seul suffit ». Et pour imager son propos, il glisse, toujours sur le ton de l’humour, une phrase prononcée un jour par l’homme fort du RCT à son encontre: « Matt, tu es nul. Tu joues comme un débile ».

Sur le débat des « joueurs étrangers » au sein du XV de France, son avis est assez direct. « Jouer un match de rugby international représente un rêve. Si vous avez l’occasion de jouer pour l’Ouganda ou la Namibie et de représenter de façon honnête ces pays, pourquoi pas ? Du moment que vous le faites avec respect et honneur ». S’il avoue ne pas avoir tiré un trait sur la sélection nationale, il semble résigné sur sa participation au Mondial 2015. « Vous devez jouer là-bas pour pouvoir être sélectionné. Je ne disputerai pas la Coupe du monde mais, en quittant l’Australie, je savais à quoi je m’exposais« . Il ne ferait pourtant pas tâche lors de la Grande Messe du rugby mondial….

Source: rugbyrama.fr

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5 Commentaires

  1. JP83 28 novembre 2014 à 19h- Répondre

    Quel Bon mec ce Matt !!!!

  2. figatellijean 28 novembre 2014 à 19h- Répondre

    Dans mon boulot j ai eu la chance de le rencontrer plusieurs fois et c est vrai gentil exemplaire et talentueux c est la classe fabulous matt

  3. La Rafale 28 novembre 2014 à 23h- Répondre

    Depuis le départ à la retraite de Carter , c’est le meilleur joueur du monde . Quand il est la c’est tout le jeu de Toulon qui change.

  4. Godwin 29 novembre 2014 à 07h- Répondre

    J’aurais aimé être une petite souris pour entendre Bernie le D… le traiter de nul. Cela devait être savoureux. 😀

    • reivax 29 novembre 2014 à 12h- Répondre

      Je ne vois pas sur quel match il a pu lui dire ça à part, peut-être, la finale 2012 contre Toulouse !?