Maxime Mermoz: « Toulon ? Pour rien au monde je ne changerais d’endroit »

Maxime Mermoz: « Toulon ? Pour rien au monde je ne changerais d’endroit »

29 mars 2015 - 19:40

5 Commentaires

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mayol-mermozLors d’un entretien accordé à France 2, le trois-quarts centre Toulonnais, Maxime Mermoz est revenu sur le Tournoi des Six-Nations et la défaite du XV de France contre l’Angleterre.

Il avoue ne pas être heureux d’avoir encaissé 50 points contre les Anglais, mais affirme avoir retrouvé du plaisir à jouer avec l’équipe de France. Extrait:

« Je ne pense pas qu’en sortant du match on était heureux d’avoir pris 50 points, mais on était surtout heureux d’avoir pris du plaisir. Je trouve qu’il y a eu un changement dans l’aspect psychologique et dans l’état d’esprit du groupe. Quand on perd, il faut savoir l’analyser et s’en servir pour rebondir. J’ai l’impression que depuis quelques années, lorsqu’il y a des défaites, on cherche tout le temps des excuses, on disait qu’on n’était pas loin parce que le score était souvent serré. Mais la réalité était tout autre. Là, il y a quand même un sentiment positif qui en ressort. Je sais qu’il y a beaucoup de personnes qui ne le comprennent pas parce que le score parle de lui même. Nous, on a senti une différence. Donc c’est de l’espoir et je pense que c’est positif pour la suite. »

Maxime Mermoz avait évoqué son raz-le-bol de faire des allers-retours avec l’équipe de France sans jamais être retenu pour jouer les matches. Il explique qu’il ne comprenait pas pourquoi ça ne marchait pas avec les Bleus. Par ailleurs, il affirme ne pas être individualiste. Extrait:

« C’était comme un raz-le-bol parce que ça se passait bien tous les week-ends et je n’arrivais pas à comprendre pourquoi ça ne se validait pas avec les Bleus. Je ne pouvais plus rien faire. C’était comme ça, il fallait continuer à travailler et ne rien dire. J’étais plus introverti qu’individualiste et du coup j’ai compris que lorsqu’on ne s’exprime pas, ça peut être mal interprété. Donc aujourd’hui, j’essaye de faire l’effort d’exprimer ce que je ressens pour pas qu’il y ait des gens qui comprennent mal. Mais je ne pense pas être individualiste et mon jeu n’a jamais été comme ça. Ce que je voulais, en montant avec l’équipe de France c’était d’arriver avec le sourire et repartir avec le sourire. Et avoir eu le sentiment de m’être impliqué au maximum. J’ai ce sentiment, mais la saison n’est pas finie. »

Concernant le RCT, il pense que Toulon est capable de rééditer l’exploit de la saison dernière, ou de remporter au moins un des deux trophées. Extrait:

« J’espère que Toulon est capable de rééditer ce qu’on a fait la saison dernière. On a fait deux saisons et quatre finales donc c’est éprouvant physiquement et mentalement. Je pense qu’il y a assez de qualité pour pouvoir réussir à aller au bout à au moins une des deux compétitions. »

Enfin, il avoue qu’il ne changerait d’endroit pour rien au monde. Extrait:

« Aujourd’hui, avec le parcours que j’ai… en venant à Toulon j’ai rencontré ma femme, je suis papa, je ne peux pas regretter. Aujourd’hui, pour rien au monde je ne changerais d’endroit. »

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5 Commentaires

  1. Jacquou le croquant 29 mars 2015 à 19h- Répondre

    Tout simplement un grand MERCI a toi MAXIME pour tes propos 😀

  2. annie 29 mars 2015 à 20h- Répondre

    Deja que c etait mon prefere alors maintenant le l adoreeeeeeeeeeeeeeeeeeee
    Merci maxime tu est genial

  3. Lefa 83 29 mars 2015 à 20h- Répondre

    Tout simplement un super mec …

  4. barbiera 29 mars 2015 à 20h- Répondre

    Il est sincère et génial ce mec j espère que va rester le plus longtemps possible

  5. Pomasson 31 mars 2015 à 07h- Répondre

    Je ne comprendrai jamais pour quelle raison le staff de l’EDF l’a accusé d’individualisme, de mauvais esprit. Quand on le voit jouer, il est au contraire hyper-altruiste et l’un des rares à savoir cadrer-déborder ( Y’a qu’à comparer avec Fofana qui n’a rien fait en EDF depuis son essai contre l’Angleterre il y a 100 ans ).
    Alors qu’il reste dans son coin à Marcoussis ou je ne sais quoi, on s’en fout. Ce qui compte, c’est le terrain !