Mignoni: « on ne choisit pas sa fin » (Rugby365)

Mignoni: « on ne choisit pas sa fin » (Rugby365)

24 avril 2011 - 13:07

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Pierre Mignoni, demi de mêlée du RCT, confie son émotion après avoir peut-être disputé son dernier match à Mayol samedi contre Perpignan (43-12) et estime que son équipe monte en puissance en ce moment.
Pierre Mignoni, comment analysez-vous cette rencontre contre l’USAP accrochée jusqu’à la pause avant que vous ne vous envoliez au score en deuxième mi-temps ?
On savait que les Catalans allaient faire une grosse première mi-temps, qu’ils allaient nous empêcher de jouer, de développer notre jeu. On s’est mis un peu en difficulté en première période alors qu’on avait le vent, à cause de la discipline encore une fois. On prenait des pénalités et cela a permis aux Catalans de rester dans le match. Après, on a fait ce qu’il fallait pour marquer et rester plus discipliné.
Etait-ce le dernier match à Mayol idéal pour vous ?
On ne choisit pas sa fin. Je voulais vraiment qu’on gagne ce match. Cette semaine, on a encore connu des turbulences au sein de l’équipe (nldr, la mise à pied de Gavin Henson). Il fallait vraiment être concentré sur ce match, que les joueurs ne soient pas perturbés ou dispersés par tout ce qui s’est passé. Ça, c’est très positif.
On vous a senti ému à la fin du match…
C’est beaucoup d’émotion. Je n’attendais rien de spécial, je ne suis pas quelqu’un qui aime se mettre en avant. Je remercie les joueurs, le public et tous les gens qui m’aiment. La page n’est pas encore tournée, mais c’est pour bientôt. Et connaître cela à Toulon, c’est fabuleux.
Sur le pilou-pilou, vous avez retrouvé l’enthousiasme d’un gamin de six ans…
Mais, je le chantais à six ans ! C’est ça qui est fabuleux. J’ai une histoire particulière avec ce club. A l’âge de six ans, j’ai commencé ici. J’habitais un quartier très populaire juste à côté d’ici. C’est beaucoup d’émotion de voir ma famille et de partager ça avec eux.
« Marre d’entendre que nous sommes une équipe de mercenaires »
Sur les trois derniers matchs, avez-vous la sensation de retrouver le Toulon de la saison passée ?
Oui. J’espère que je répondrai la même chose dans quinze jours. Si on arrive à s’en sortir, les compteurs seront remis à zéro. Des valeurs humaines circulent dans cette équipe et il y a vraiment la volonté de faire de grandes choses. On entend beaucoup de bruits parce qu’on est un club très médiatisé. Je peux vous assurer que les joueurs qui sont ici, peu importe leur nationalité, ils ont envie de mouiller le maillot. Ceux qui n’en ont pas envie, ils s’écartent tout seuls du groupe. On a connu un début de saison très difficile, où on n’était pas en confiance et où on ne jouait pas très bien. Mais le groupe n’a jamais explosé, malgré tout ce qu’on a pu dire. J’ai envie de le dire car il y en a marre d’entendre que nous sommes une équipe de mercenaires.
Sentez-vous l’équipe gonflée à bloc en cette fin de saison ?
On ne jouait pas très bien il y a quelques semaines. Là, on a battu Toulouse (21-9), Perpignan avec le bonus. C’est très important. On est une équipe un peu bizarre, on est capable de gagner contre n’importe qui et de perdre aussi contre n’importe qui, on l’a vu cette saison. Mais je ne vois pas comment on va lâcher le morceau dans quinze jours.
Les Montpelliérains risquent de se dire la même chose…
Exactement. Ce sont des matchs de phases finales, qui ne se jouent à rien. On sait que Montpellier a vraiment progressé au niveau du jeu. On les connaissait pour des valeurs de combat mais là, c’est une équipe qui joue bien. C’est devenu une très belle équipe.

Pierre Mignoni, demi de mêlée du RCT, confie son émotion après avoir peut-être disputé son dernier match à Mayol samedi contre Perpignan (43-12) et estime que son équipe monte en puissance en ce moment.

Pierre Mignoni, comment analysez-vous cette rencontre contre l’USAP accrochée jusqu’à la pause avant que vous ne vous envoliez au score en deuxième mi-temps ?

On savait que les Catalans allaient faire une grosse première mi-temps, qu’ils allaient nous empêcher de jouer, de développer notre jeu. On s’est mis un peu en difficulté en première période alors qu’on avait le vent, à cause de la discipline encore une fois. On prenait des pénalités et cela a permis aux Catalans de rester dans le match. Après, on a fait ce qu’il fallait pour marquer et rester plus discipliné.

Etait-ce le dernier match à Mayol idéal pour vous ?

On ne choisit pas sa fin. Je voulais vraiment qu’on gagne ce match. Cette semaine, on a encore connu des turbulences au sein de l’équipe (nldr, la mise à pied de Gavin Henson). Il fallait vraiment être concentré sur ce match, que les joueurs ne soient pas perturbés ou dispersés par tout ce qui s’est passé. Ça, c’est très positif.

On vous a senti ému à la fin du match…

C’est beaucoup d’émotion. Je n’attendais rien de spécial, je ne suis pas quelqu’un qui aime se mettre en avant. Je remercie les joueurs, le public et tous les gens qui m’aiment. La page n’est pas encore tournée, mais c’est pour bientôt. Et connaître cela à Toulon, c’est fabuleux.

Sur le pilou-pilou, vous avez retrouvé l’enthousiasme d’un gamin de six ans…

Mais, je le chantais à six ans ! C’est ça qui est fabuleux. J’ai une histoire particulière avec ce club. A l’âge de six ans, j’ai commencé ici. J’habitais un quartier très populaire juste à côté d’ici. C’est beaucoup d’émotion de voir ma famille et de partager ça avec eux.

« Marre d’entendre que nous sommes une équipe de mercenaires »

Sur les trois derniers matchs, avez-vous la sensation de retrouver le Toulon de la saison passée ?

Oui. J’espère que je répondrai la même chose dans quinze jours. Si on arrive à s’en sortir, les compteurs seront remis à zéro. Des valeurs humaines circulent dans cette équipe et il y a vraiment la volonté de faire de grandes choses. On entend beaucoup de bruits parce qu’on est un club très médiatisé. Je peux vous assurer que les joueurs qui sont ici, peu importe leur nationalité, ils ont envie de mouiller le maillot. Ceux qui n’en ont pas envie, ils s’écartent tout seuls du groupe. On a connu un début de saison très difficile, où on n’était pas en confiance et où on ne jouait pas très bien. Mais le groupe n’a jamais explosé, malgré tout ce qu’on a pu dire. J’ai envie de le dire car il y en a marre d’entendre que nous sommes une équipe de mercenaires.

Sentez-vous l’équipe gonflée à bloc en cette fin de saison ?

On ne jouait pas très bien il y a quelques semaines. Là, on a battu Toulouse (21-9), Perpignan avec le bonus. C’est très important. On est une équipe un peu bizarre, on est capable de gagner contre n’importe qui et de perdre aussi contre n’importe qui, on l’a vu cette saison. Mais je ne vois pas comment on va lâcher le morceau dans quinze jours.

Les Montpelliérains risquent de se dire la même chose…

Exactement. Ce sont des matchs de phases finales, qui ne se jouent à rien. On sait que Montpellier a vraiment progressé au niveau du jeu. On les connaissait pour des valeurs de combat mais là, c’est une équipe qui joue bien. C’est devenu une très belle équipe.

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