A retenir

Fabien Galthié pourra donc rentrer chez lui en scooter. Ses joueurs ne lui ont pas fait de mauvaise blague et ont arraché leur qualification pour les barrages grâce à une victoire bonifiée sur Toulon (27-3). Que dire de ce match, si ce n’est que les Toulonnais sont complètement passés à côté. Face à des Montpelliérains qui ont mis une énorme intensité dès les premiers impacts, qui sont restés fidèles à leurs convictions de jeu et qui retrouvaient leur véritable moteur en la personne de Fulgence Ouedraogo, les Varois ont vite fait pâle figure. Pas dans un bon jour, Jonny Wilkinson quittait la pelouse à l’entame de la seconde période. Il avait bien sauvé un essai de Benjamin Thiéry, mais pour le reste… A l’heure de jeu, c’était Pierre Mignoni qui tirait un trait sur sa carrière.

Qualifiés au terme de la dernière journée, les Montpelliérains pouvaient laisser éclater leur joie. Le scooter avait même droit à un tour d’honneur pendant que Fabien Galthié retrouvait un sourire de gosse. Eric Béchu, lui, y allait de sa larme. Arcade ouverte, François Trinh-Duc, grand bonhomme du match, communiait avec la foule. La liesse pouvait commencer. Et c’était finalement Pierre Mignoni qui résumait le mieux la situation. «Bravo aux Montpelliérains qui méritent leur victoire aujourd’hui et qui méritent leur qualification sur l’ensemble de la saison».

Le joueur

C’est l’équipe entière qu’il faut mettre en lumière. Alors que l’enjeu aurait pu être trop important et les paralyser, les Montpelliérains ont parfaitement répondu. François Trinh-Duc est cependant impliqué sur les trois essais. Une passe rapide sur le premier, une interception et une passe au pied sur le deuxième. Et le troisième est pour lui.

La citation

«C’est juste énorme ! Je n’ai pas les mots. C’est merveilleux pour le club. Honnêtement, on a eu peur toute la semaine, mais j’étais sûr qu’on pouvait y arriver. On l’a fait avant tout pour le club. Mais aussi pour le scooter car on ne voulait pas que Fabien Galthié arrive en retard aux entraînement. J’espère que Mourad Boudjellal a toujours sa Maserati», de Fulgence Ouedraogo, au micro de Canal +.