Lors de sa chronique diffusée sur Eurosport et intitulée « Mourad de Toulon », le président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal est revenu sur l’arbitrage du Gallois Nigel Owens en quart de finale de Coupe d’Europe contre le Munster.

Ainsi, le patron du RCT n’a pas manqué de se payer la tête de Nigel Owens, auteur de plusieurs décisions qui font polémique. Extrait:

« Nigel Owens ! D’abord, je vais faire mon mea culpa sur les arbitres français parce que je ne les ai pas épargnés, mais je vais reconnaître une chose: c’est que les arbitres français, quand ils se trompent ils sont sympas, et puis surtout, ils ne se prennent pas pour d’autres. Mais Nigel Owens, d’abord il faut qu’il sache qu’il n’y a jamais un mec qui a acheté un billet de stade pour voir un match arbitré par Nigel Owens. Donc il faut qu’il arrête de penser que c’est la star du rugby. La deuxième chose: le meilleur arbitre du monde, il faut qu’il comprenne que c’est celui qu’on ne voit jamais. Un excellent arbitre, on ne l’entend pas parler. J’ai vu sur sa fiche Wikipedia qu’il a 47 ans. Je croyais que c’était 45 ans l’âge de la retraite, je me demande pourquoi on le garde encore celui-là. Je pense qu’il doit être obéissant. »

Par ailleurs, Mourad Boudjellal explique ne pas comprendre pourquoi un arbitre de Pro 14 a été retenu pour diriger un match Européen comprenant une équipe de Pro 14. Extrait:

« Je ne comprends pas pourquoi tous les autres matches étaient arbitrés par des arbitres neutres en terme de championnat. Pour La Rochelle contre les Gallois il y avait un arbitre Anglais, pour les deux Français, il y avait un arbitre Anglais et puis pour l’autre match, il y avait un arbitre Français. Et nous, on avait un arbitre de Pro 14, donc un mec que les joueurs du Munster connaissent parfaitement car il les arbitre tous les week-ends. Donc ce n’était pas du tout un choix neutre. »

Pour conclure, le président Varois affirme que deux représentants de l’EPCR présents lors du quart de finale Européen, n’hésitaient pas à se taper dans la main à chaque fois que le Munster marquait des points. Il pointe du doigt le manque de neutralité. Extrait:

« Il y en a deux qui n’étaient pas très neutres au match, c’étaient les deux de l’EPCR, parce que moi je n’y étais pas car j’avais peur qu’ils envoient un mandat d’arrêt international contre moi, on ne sait jamais. Mais j’avais quelqu’un derrière eux, juste derrière eux. Et chaque fois que le Munster marquait des points, ils se tapaient dans la main. C’est bien, c’est sympa. Le rôle de neutralité, bonjour. »