Dès la fin du match contre Oyonnax, samedi dernier à Charles-Mathon, le président Toulonnais Mourad Boudjellal demandait à son adjoint Tom Whitford d’annuler l’avion du retour.

Sa volonté ? Que les joueurs entrent en train ou en bus. Une manière de les punir de perdre une telle rencontre à la dernière minute de jeu, sur une ultime mêlée.

Interrogé à ce sujet en conférence de presse, le patron du RCT a expliqué se demander si ses joueurs n’étaient pas un peu trop gâtés. Extrait:

« Les joueurs ? Quand tu as besoin d’un avion privé pour faire 450 kilomètres… Tu te demandes s’il n’y a pas un souci dans la tête aussi. Tu te demandes si on n’est pas devenu un peu gâtés. J’avais envie que les joueurs se rappellent qu’ici ils sont assis sur un volcan qui peut se réveiller à tout moment. Ils sont à Toulon. C’est vrai que c’était sympa jusqu’à présent car on a fait des vidéos rigolotes, on s’amuse… Mais on est à Toulon. Quand on est à Toulon, on demande beaucoup et si on peut rendre un peu c’est pas mal. »

Par ailleurs, Mourad Boudjellal explique qu’il ne licenciera pas Tom Whitford. Il regrette seulement que ses joueurs pestent contre un vol annulé pour un trajet de 450 kilomètres, tout en gagnant 25 000 euros par mois. Extrait:

« Bien sûr que j’ai demandé à Tom Whitford d’annuler l’avion et je sais très bien qu’il n’allait pas m’écouter et je ne vais pas le virer pour ça. Mais je voulais montrer aux joueurs qu’ils voulaient un avion pour un tel match… Je suis sûr qu’Oyonnax n’est pas venu à Mayol en avion… Si le seul problème des joueurs c’est de rentrer d’Oyonnax en avion… Quand vous gagnez 25 000 euros par mois… ça va comme problème. »