L’autre actualité du rugby, hormis la Coupe du Monde, se passe sur la rade de Toulon. Bernard Laporte vient d’y poser ses valises et prend la suite de Philipe Saint-André qui aura la charge de prendre la barque des Bleus après l’aventure Néo-Zélandaise.

Premier point : un grand nom du rugby hexagonal en remplace un autre. Mourad Boudjellal a su trouver un nom, une expérience et un sacré savoir-faire. Toulon, son stade, sa pression médiatique, ses bouillants supporters, attend beaucoup de son club. Bernard Laporte trouve ici un sacré challenge.

L’ancien sélectionneur des Bleus aura de grands noms du rugby mondial sous sa responsabilité et aura une obligation de résultats. Les joueurs le savent, une nouvelle non-qualification serait vécue comme un drame, une catastrophe, au vu des moyens déployés.

Dans ce contexte, comment l’ancien mentor du Stade Français va-t-il tirer son épingle du jeu ? Par ses compétences, sa science du jeu, et sa capacité à réunir sous un même projet de jeu des stars et des égos. Mais est-ce là la plus grande force du nouvel homme fort ? Bien sûr que non. Il va agir comme un paratonnerre à la pression médiatique, libérant ainsi de l’espace vital à ses joueurs qui pourront se projeter uniquement sur le jeu.

A l’instar d’un José Mourinho à Madrid, Bernard Laporte sera la pierre angulaire du club.  Maintenant place au jeu et au match face au Stade Français…

Source: rugbyunit.com