Olivier Saisset: « Ce que fait Toulon, c’est bien, mais à mon avis, c’est du préfabriqué »

Olivier Saisset: « Ce que fait Toulon, c’est bien, mais à mon avis, c’est du préfabriqué »

4 mai 2015 - 13:40

32 Commentaires

Publicité

saissetAvec trois titres européens de rang et un Bouclier de Brennus, le RC Toulon de Mourad Boudjellal rejoint Lourdes, Béziers ou Toulouse dans l’histoire. Les a-t-il dépassés ?

Jeune, Mourad Boudjellal adorait la bande dessinée et s’énervait devant la domination sans partage de l’AS Béziers. « C’est la plus grande équipe, la plus dominante que j’ai connue, nous racontait-il récemment. Béziers ne gagnait pas, il écrasait le rugby. On le détestait. Tout le monde attend ce moment où le dominant tombe. Comme en vélo, avant que tout sorte sur le dopage, où on attendait que quelqu’un batte Armstrong en montagne. » Le Béziers des années 2010, c’est désormais Boudjellal et son RC Toulonnais. En remportant, en l’espace de vingt-quatre mois, trois Coupes d’Europe d’affilée (une première) et un Bouclier de Brennus, ce RCT-là est entré dans l’histoire du rugby français comme une de ses plus grandes équipes. Depuis l’après-guerre, seules trois autres générations ont installé une dynastie comparable : les Lourdais de Jean Prat, les Biterrois d’Armand Vaquerin et les Toulousains de Christophe Deylaud. À quelle place se situe le Toulon de Carl Hayman, Bakkies Botha and Co. ? La question est vaine tant le rugby a changé, mais, pour le souvenir et pour le jeu, nous avons posé la question à trois ­témoins.

CAZALBOU :  » TOULOUSE SERAIT SÛREMENT TRÈS BIEN CLASSÉ « 

Jérôme Cazalbou, ancien demi de mêlée du Stade Toulousain des années 1990.

« C’est difficile de comparer les époques. Une équipe peut être la plus grande de son temps. De tous les temps ? Pour le ­savoir vraiment, il faudrait qu’elle puisse se confronter à toutes les autres, celles qui ont également dominé leur époque. Or ce n’est pas possible. Le jeu évolue au fil du temps comme “l’athlétisation” des joueurs. Aujourd’hui, les mecs ne sont plus préparés comme ils l’étaient il y a dix, vingt ou trente ans. Après, si on ne retient que le palmarès et si on ajoute les uns aux autres les titres gagnés dans chaque compétition par une équipe sur un laps de temps donné, on peut effectivement ­effectuer un classement qui traverse les âges. Avec ses quatre titres de champion de France consécutifs obtenus de 1994 à 1997 et son triplé de 1996 (Championnat, Coupe d’Europe et Challenge Yves-du-Manoir), Toulouse serait sûrement très bien classé, mais, pour autant que je me souvienne, on ne s’est jamais pris pour la meilleure équipe de tous les temps. ­Chaque époque a ses équipes de gloire.

Le plus dur, c’est de rester tout en haut. Si on prend comme point de départ le titre de champion de 1985, le Stade Toulousain a su y rester pendant trente ans, puisqu’il fait encore partie des meilleurs aujourd’hui. Le grand Béziers y est resté une quinzaine d’années. Lourdes, je n’étais pas né, j’ai donc moins de repères. Les Toulonnais, eux, ne sont que sur un cycle de cinq ans, mais c’est un cycle extrêmement fort puisqu’ils disputent les finales de toutes les compétitions auxquelles ils participent depuis trois ans. L’autre différence, c’est que Toulouse a construit sa ­renommée à travers un projet de jeu qui allait des plus petits aux plus grands. Le Toulon actuel, lui, s’est bâti sur la qualité des individualités, sur l’accumulation de joueurs de très haut niveau. Mais c’est aussi l’époque qui veut ça. Avant, il y avait beaucoup moins d’argent dans le rugby qu’aujourd’hui, et les mutations y étaient très anecdotiques. »

SAISSET :  » ON N’AVAIT QUE DES JOUEURS DU SÉRAIL « 

Olivier Saisset, six fois champion de France avec Béziers.

« Ce que fait Toulon, c’est bien, mais à mon avis, c’est du préfabriqué. Ils font appel aux meilleurs qui viennent d’un peu partout et ils les font jouer ensemble. Alors que Lourdes, Toulouse ou nous, on n’avait que des joueurs du sérail. On était dans un club, et on se le pelait, comme on dit. À Béziers, on bossait dur, avec nos petits moyens, on prenait les joueurs comme ils étaient et on les faisait entrer dans notre collectif. Il n’y avait pas de star dans notre équipe au départ, c’est à force qu’ils sont devenus forts. À mes yeux, ça change énormément de choses. Aujourd’hui, c’est un gros chéquier et basta. Après, il faut être capable de faire l’amalgame entre toutes ces stars, et ça ne doit pas être une mince affaire. Bernard (Laporte) le réussit. Sans doute qu’il s’était rodé avec l’équipe de France où l’on retrouve un peu le même schéma : on prend des bons joueurs un peu partout et on les fait jouer ensemble. À Toulon, les joueurs, ce ne sont pas des pinsons, hein ! Il y a une qualité extraordinaire, mais surtout, ces mecs ont de la cervelle. Je crois que c’est ça leur grande force. Parce qu’en plus cette cervelle les rend humbles. Toulon va laisser une trace dans l’histoire par son organisation. Son rugby est intelligent. Il n’y a pas trop de défaut. Tu as parfois l’impression que tu pourrais attaquer une semaine contre eux, et ne pas marquer.

Mon équipe de Béziers ? Il y avait un côté honneur et fierté. Quand on nous demandait quel était le plus beau titre, on disait le prochain. Et on était tous très perfectionnistes. Aurait-on aimé jouer une Coupe d’Europe ? Il y avait eu quelque chose de ressemblant à une époque, contre le club roumain de Grivita Rosie, en match aller-retour. On a aussi joué contre le champion du pays de Galles, Neath, pour l’inauguration du Parc des Princes. Un très grand souvenir, un très gros match, qu’on avait gagné (29-17). C’était différent de jouer contre des équipes étrangères… Finalement, je suis incapable de dire qui de Lourdes, Béziers, Toulouse ou Toulon est le plus grand. C’est tellement un autre monde, en termes d’entraînement, de qualité des crampons, des ballons, des pelouses. C’est un peu comme entre Fausto Coppi, Bernard Hinault et Christopher Froome. Ce qu’il faudrait, c’est mettre Froome sur le vélo de Coppi (rire). » 

ALBALADEJO :  » JAMAIS VU UNE ÉQUIPE AUSSI BIEN JOUER QUE LOURDES « 

Pierre Albaladejo, ancien ouvreur de l’équipe de France et consultant télé.

« Trois titres européens d’affilée, chapeau. Toulon laissera une empreinte par les joueurs qui composent cette équipe. Ce n’est pas Toulon qui les a formés, mais ce club a su les recruter et les gérer. Ce n’est pas facile, hein ! Parce que ce sont des drôles de mecs, des caïds. Pour avoir une équipe comme Toulon, il faut de la poigne, et un peu de pétrole(sourire). Mais l’argent ne suffit pas : donnez de l’avoine à un âne, il ne gagnera pas l’Arc de triomphe.

Les époques ne sont pas comparables. Moi, à Dax, j’ai joué avec des étrangers : un gars qui venait de Peyrehorade, à 40 km de Dax, et un autre de Morcenx, à 17 km. On leur disait parfois : eh les étrangers, ne nous emmerdez pas ! (sourire) À cette époque, un mec aurait investi 100 millions de francs (15 M€) dans un club, on l’aurait interné. Le rugby était un jeu, pas un labeur.

Les Lourdais, je les ai affrontés. C’était un rugby d’académie, je n’ai jamais vu une équipe aussi bien jouer. C’était clair : il y avait les gaillards pour gagner les ballons et les donner aux artistes. Quand ils écartaient et qu’il n’y avait pas le surnombre en bout d’aile, ils recentraient le ballon, d’un coup de pied, vers les avants qui étaient à l’affût. Vu par leurs adversaires, ces joueurs, les Jean Prat, Jean Fabre, c’étaient des stars. Mais c’était un club un peu particulier, car les joueurs, qui étaient hôteliers ou tenaient des magasins, pouvaient s’entraîner tous les jours durant l’hiver, quand c’était la saison touristique creuse.

Plus tard, Béziers a été la première équipe où les avants pratiquaient un jeu plus physique qu’artistique. Derrière, il y avait de grands joueurs, qui utilisaient les espaces, les Henri Cabrol, Jack Cantoni… Raoul Barrière était un excellent entraîneur, un gagneur.

Puis il y a eu le Stade Toulousain, semi-pro dans son entraînement et avec un grand entraîneur, Guy Novès, capable de faire la synthèse et de donner à son équipe le schéma de jeu juste pour affronter chaque adversaire. Ce Toulouse-là, c’est le rugby le plus complet qu’il y ait eu. Chacune de ces équipes a eu son époque, en dominant avec des rugbys différents. Lourdes, Béziers et Toulouse ont fait école, ces trois équipes ont beaucoup amené à ce jeu, mais ne se sont pas copiées ».  

Source: lequipe.fr

Publicité

32 Commentaires

  1. Mig 4 mai 2015 à 13h- Répondre

    Et les côtes du grand c’est du préfabriqué espèce de parapluie troue. !!!

  2. Xxxx 4 mai 2015 à 13h- Répondre

    Et allez on compare encore le rugby d il y a 30 ans a aujourd hui
    Et Toulon en 92 c était préfabriqué ??? De rougemont, delaigue, dominici ????

  3. zac 4 mai 2015 à 14h- Répondre

    y z ont craqué tous ou quoi ns ont sans branles de savoir qui joue bien on regarde le résultat final..bandes d amateurs aigries

  4. parcequetoulon 4 mai 2015 à 14h- Répondre

    EUH !!!!!! ou ou on est en 2015 les gars ,c’est fini le rugby amateur ,on passe au rugby pro , alors Mr Saiset and co, il faudrait peut être un jour laissé le passé au passé et TOULON aussi a l’époque on eu des joueurs du cru non ?.Parce que a l’heure actuelle Béziers aussi a pas mal de joueurs qui ne sont pas du cru.

  5. Pilou 4 mai 2015 à 14h- Répondre

    Parce que si ça avait l’ASM qui avait gagné ça aurait été qu’avec des joueurs du sérail comme il dit ?
    Faut arrêter les gars maintenant avec toutes ces conneries et enfin vivre avec son temps.
    Le rugby d’il y a 30 ans c’est fini, point.
    C’est un commentaire de vieux réac aigri ça, c’est tout.

  6. Edgevox 4 mai 2015 à 14h- Répondre

    Les époques sont incomparables , sport pro /sport amateur avant …. C’est ridicule… Toutes les équipes qui gagnent plusieurs fois sont des grandes équipes , ce n’est plus du hasard ou de la chance !!! Après la plus forte on s’en tape le coquillard

  7. tchoi zeneguer 4 mai 2015 à 14h- Répondre

    Il faudrait qu il sortent de leurs comas c est anciens le rugby professionnel existe depuis 1995 y faudrait vous reveiller le temps du minitel c est fini les anciens et arreter d etre jaloux de notre RCT

  8. galliondor 4 mai 2015 à 14h- Répondre

    Oui c’était des perfectionnistes ( le grand Béziers) des poètes même! La perfection consistait à viser un joueur adverse, au hasard André Herrero, et de lui casser les côtes pour nous faire jouer à 14!!
    Le beau jeu, à cette époque c’est Toulon qui le produisait.
    Personnellement je préfère voir évoluer des Bakkies, Ali Williams etc…que des repris de justice comme Alain Estève…. Mais chacun son avis.

  9. bison25 4 mai 2015 à 14h- Répondre

    Mais OUI OLIVIER !… , sur le fait tu as parfaitement raison , c’est clair . Mais STP , ne compare quand même pas ce qu’il s’est passé dans les années 1970 qui pour nous serons obligatoirement toujours les meilleures en vieux têtus que nous sommes , avec celles du présent où nous avons l’impression de tous nous retrouver sur une tout autre planète . Le GRAND BEZIERS incontestable , c’était avant , il y a 40 ans déjà . Apprenons au moins un peu à préserver notre plaisir et nos passions au fil de notre époque et notre temps . Sinon allons tout simplement à la pêche ou à la chasse . Punaise c’est terrible ça !… :pissedoff: Je dis qu’à un moment donné , nous les anciens , sachons ranger et garder égoistememt notre nostalgie dans nos archives .. Puis voilà tout . On fait chier tout le monde avec ça . MRD .

    • Olive 4 mai 2015 à 15h- Répondre

      Bravo @bison25 pour cette franchise et cette clairvoyance que les années auraient visiblement pu altérer.

      Il ne faut pas leur en vouloir de comparer car ce n’est pas à leur initiative; ils ne font que répondre aux questions des journalistes.
      En revanche, on peut en effet leur « reprocher » de vivre dans le passé en parlant de joueurs du sérail (ce qui n’est plus vraiment possible dans le rugby pro, pour Toulon comme pour les autres).
      Mais tout ce qui est dit n’est pas absurde non-plus:
      « Toulon va laisser une trace dans l’histoire par son organisation. Son rugby est intelligent. Il n’y a pas trop de défaut. Tu as parfois l’impression que tu pourrais attaquer une semaine contre eux, et ne pas marquer. »

  10. farci83 4 mai 2015 à 14h- Répondre

    RCT fabricant de bonheur

  11. bison25 4 mai 2015 à 14h- Répondre

    Ecoute les , père SAISSET !… T’es content de toi à présent ?… :pissedoff: :no:

  12. Polo83860 4 mai 2015 à 14h- Répondre

    Oui comme le dit Galliondor à l’époque c’était pas du préfabriqué mais du prémédité comme l’attentat sur l’immense André sans lequel il ne n’aurait pas gagné. ça ne manque pas d’air venant d’un biterrois qui a participé à la finale de 71…

  13. Nico2Cuers 4 mai 2015 à 14h- Répondre

    Point de vue peu intéressant puisque le rugby du temps de l’intéressé n’a rien à voir avec le rugby d’aujourd’hui…. Toujours la même rengaine du « c’étais mieu avant ». Ciao l’artiste

  14. Benusm 4 mai 2015 à 15h- Répondre

    Trop de jalousieeeeee

  15. Adi 1961 4 mai 2015 à 15h- Répondre

    Saisset a commencé à parler. Peut être que c’est lui qui a éliminé le grand André en finale 71 à Bordeaux . Qu’il s’exprime d’abord sur le sujet.

    • galliondor 4 mai 2015 à 17h- Répondre

      C’est Estève qui l’a écrasé et a fait exprès de lui casser les côtes avec la complicité de ses coéquipiers! D’ailleurs il a fini le match dans cet état là! En plus on perd on prolongation, pas de quoi être fier. Ils sont rentrés de Bordeaux par le train, et c’est les pompiers qui sont venus les récupérer à la gare. Tout le quartier était rouge et noir, et moi j’étais au milieu et j’ai très bien vu André sur le véhicule des pompiers….c’était exactement la même passion et la même ambiance que maintenant, c’est notre tradition qui s’est transmise jusqu’à aujourd’hui, et qui est maintenant véhiculée par des types comme Giteau, Wilkinson et tous les autres Enfin de toute façon ca ne sert à rien de répondre à ces gens là, c’était des sportifs moyens à l’époque et pas des athlètes comme maintenant, pas plus qu’à ceux qui nous traitent de mercenaires. On serait plutôt des « légionnaires » c’est à dire 80% d’étrangers qui sont la fierté de la France et probablement le meilleur corps au monde!!
      En plus que je sache quand à Toulon on a un Champs ou un Gallion, on les fait jouer, comme les Chiocci, Orioli, Fresia, Bruni qu’on a vu et reverra !! A Samedi prochain!!

  16. pop75 4 mai 2015 à 15h- Répondre

    On ne peut pas comparer le rugby amateur ou semi pro de cette période avec le rugby pro de maintenant.
    On parle du grand Toulouse qui a gagné 4 championnats de suite dans les années 90 mais il y avait qui comme concurrent? Toulouse était à l époque le seul club vraiment pro ? Puis il y a l’avènement du stade Français à la fin des années 90. Dans les années 2000 le titre ce jouait entre 2 ou 3 club et les autres se battaient pour le maintient.
    Aujourd’hui l écart entre les clubs est beaucoup plus resserrer. Il y a au moins 8 club qui peuvent prétendre gagner le titre.( voir le budget et l effectif de chacun)

  17. pierrot-de-nice 4 mai 2015 à 15h- Répondre

    Les gens du crus…Oui parce qu’à l’époque il n’y avait pas de sous et que personne n’allait chercher des étrangers.. par contre Toulouse et cie, ils savaient aller recruter chez les copains avec leur pognon et leur promesses ou dans les iles.. Le Pb, c’est qu’à Toulon tu as des visionnaires et des pragmatiques.. des mecs qui savent diriger et entrainer avec eux une équipe de stars , des mecs qui savent quel rugby gagne et quels joueurs il faut..!

  18. bison25 4 mai 2015 à 16h- Répondre

    Mon Ami @ Olive , j’aimerai tout simplement te rassurer en te disant que je ne leur en veux pas du tout de comparer , je suis de la même génération qu’eux , comment pourrai-je leur en tenir rigueur ?.. Je pense comme eux en plus . C’est certain aussi qu’il n’y a rien d’absurde dans leurs propos . Mais je répète une seconde fois , les anciens , sachons définitivement tourner la page sur 4 décennies en arrière qui était une toute autre planète , et en plus beaucoup moins aisée financièrement niveau rugby qu’à présent , comme le dit si bien @ Pierrot .

  19. areuh83 4 mai 2015 à 16h- Répondre

    « Estève assassin, estéve assassin…etc », pitain ça nous rajeunit pas tout ça…

  20. jmpa 4 mai 2015 à 17h- Répondre

    En 1916 avant JC y’avait la famille Pierrafeu qui jouait au complet au RC SILEX de la 3ème région de la terre du milieu!!!Ceux là ils étaient imprenables jusqu’au jour ou on a compris qu’ils étaient chargés au sang d’Hippocampe pêché les nuits de pleine lune…Les gars on a demandé à deux mammouths de les piétiner en mélée et la messe était dite…Sinon le RCT y tremblerait encore devant eux….

  21. Adi 1961 4 mai 2015 à 17h- Répondre

    Les titres de 87,92,2014 c’est super, le triplé coupe d’Europe fabuleux. Malgré toutes ces victoires; ma plus grande émotion restera je le crois celle ressentie après la défaite de 71 à Bordeaux, gravée pour toujours dans mon cœur rouge et noir; Saisset m’en a rappelé le souvenir. J’en ai pleuré; en 2012 et 2013 j’ai été déçu, sans plus. La plupart des joueurs d’alors étaient issues de l’école toulonnaise et ce qu’a peut être voulu exprimé Saisset, au delà de mon premier commentaire critique, c’est le plus fort attachement du supporter par rapport à des joueurs du cru plutôt qu’ à des joueurs d’origines diverses; lesquels pour la plupart, leur carrière terminée s’en retourneront chez eux. Pour ce qui est du préfabriqué, on en trouve aujourd’hui à tous les étages. Cela dit, l’assassin du grand court toujours. Le rattrapera t-on un jour? Allez Toulon!

    • ALBERT83 4 mai 2015 à 17h- Répondre

      Des frissons. J’ai encore des frissons et des larmes quand je me rappelle cette finale de 71.
      Bande de salopards bitterois.
      André fracassé.

      Ce jour là j’avais 12 ans et j’ai eu deux cadeaux devant ma télé en noir et blanc: l’amour pour le RCT et la haine pour les lâches.

  22. bison25 4 mai 2015 à 17h- Répondre

    Pitain , oui comme tu le dis si bien . :rotfl: Pas des mains qu’il avait celui là , mais des pelles à :pizza: , avec son grand Ami JF Imbernon :beatup: , Ha !.. que de souvenirs quand même . Les beaux cocos !..

  23. colombani 4 mai 2015 à 18h- Répondre

    SAISSET je respecte beaucoup le grand BEZIER et je peut te dire que des coups en an a but en semble et le frère de CABROLE mais chez vous le vieux du rugby n étaient pas d accore avec votre manière de jouer bien quelle soit effilasse

  24. figatellijean 4 mai 2015 à 19h- Répondre

    Pour faire un comparatif mitchell a marque un essai a la cantoni

  25. anthony34 4 mai 2015 à 20h- Répondre

    pour moi BITERROIS et tres grand fan de toulon,je trouve que comparer beziers et toulon c est idiot!!!!!! maintenant le rugby est PRO et toulon domine largement ce monde la mais l epoque grand beziers etait incontestablement pour nous!!!!!!!! car certains critiquent la cote cessé d herrero mais personne parle des toulonnais explosant la gere de beziers et de pas mal abimer le stade…… et oui nous on avait les « brigands » sur le terrain et toulon dans les tribunes…….
    bref, vivre dans le passé ne sert a rien!!!!!!! nous tant qu il y aura pas un mec qui vient poser des billets on vegetera en PROD2 comme toulon la vecu d ailleurs……
    super final et RDV au stade de france pour la finale du top14!!!!!!!!!!!!
    aqui es besiers et parceque toulon……..qui aurait pu dire il y a 30 ans qu un biterrois reverait en regardant toulon…….lol

  26. Pedro de Toulon 4 mai 2015 à 21h- Répondre

    Ouais et puis on ressort les tractions avant on prend la nationale 7, on monte à Colombes et on s’appuie sur les mains courantes . ….
    Ceux la ne se souviennent pas que pour un pointu dans le camenbert ( coup de pompe dans la tronche ) tu allais à dix .
    C’était une autre époque, un autre jeu d’autres règles mais il y avait autant de courage et de talents ……..

    Mais je m’interroge, si on a les mêmes à la fédé on n’est pas prêts de bouger………

  27. San Nari 4 mai 2015 à 22h- Répondre

    C’est exactement comme en foot lorsqu’on compare encore Pelé avec les phénomènes d’aujourd’hui (Messi, C.Ronaldo), ou en cyclisme (Merckx, Hinault face aux monstres de maintenant) et pareil en tennis, en basket… c’était toujours mieux avant, sauf qu’on oublie de dire que c’était moins violent, moins professionnel, que le jeu allait beaucoup moins vite, qu’il y avait beaucoup moins de bons joueurs et donc beaucoup moins de concurrence et un niveau plus faible… bref ça me gave ces comparaisons qui n’ont pas lieu d’être.

    Le RCT d’aujourd’hui face au RCT de 92 ou de 87, ça serait par exemple une vraie boucherie… pareil pour Beziers.

  28. passionercete 4 mai 2015 à 23h- Répondre

    Je pense que le stade Français mérite aussi d’être nominé mais comme nous il n’est pas du sud-ouest, donc forcément……
    Toulon a traversé des tempêtes sinon son palmarès de l’époque n’aurait rien a envier aux autres…

  29. yoyorct 5 mai 2015 à 10h- Répondre

    Encore des vieux aigris !! c’est sans intérêt…
    Du préfabriqué. ça fait de la peine de voir ces anciens radoter de la sorte.
    On est reconnus de la plupart des grands du rugby, alors les papys aigris, prenez vos gouttes et au lit !!