Passé de l’ombre à la lumière, Mathieu Bastareaud finalement éjecté

Passé de l’ombre à la lumière, Mathieu Bastareaud finalement éjecté

18 juin 2019 - 17:24

16 Commentaires

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La critique et le regard des autres sont le quotidien d’un athlète de haut niveau. Celui-ci est en permanence scruté par d’innombrables spécialistes, qui ne tardent pas dès la fin d’un match d’en adjuger une note.

Depuis plusieurs années, et l’avènement des réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter, de nombreux amateurs confortablement assis dans leur canapés, se permettent aisément de critiquer des internationaux Français.

Longtemps considéré comme le bad boy du rugby Français, Mathieu Bastareaud s’est installé durablement en équipe nationale. Au point de devenir le vice-capitaine, le bras droit de Guilhem Guirado. Le Toulonnais a pris un nouvel aura en l’espace de deux saisons, accentué depuis son adoubement comme capitaine de la formation Varoise, par Fabien Galthié.

C’est au regard de l’évolution de Mathieu Bastareaud que j’écris ces quelques lignes, j’essaierai ici de démontrer pourquoi ce dernier est devenu un élément incontournable du XV de France. Un mental forgé par la souffrance.

La carrière d’un sportif professionnel, c’est un peu comme la météo. Les instants de gloire sont à l’image de ce beau temps, qui, ne durant jamais longtemps, se couvre d’une perturbation et se transforme parfois en violente tempête. Que ce soit au travers de blessures, de problèmes extra-sportifs, ces événements, lourds à supporter détruisent parfois des carrières prometteuses. L’affaire de la table de nuit lors de la tournée Néo-Zélandaise en 2009 est un long chemin de croix pour un gamin de 20 ans. Il devient le protagoniste de l’un des plus grands scandales du rugby Français, et sombre dans les enfers du rugby. Mathieu Bastareaud s’est construit une carapace en revenant au plus haut niveau. Ces épreuves l’ont sans aucun doute forgé mentalement.

Thomas Lombard met en évidence cette maturité, acquise au fil du temps :

« Il faut mettre en parallèle son évolution avec le fait que Mathieu était un gamin très doué, très tôt, mais qui n’avait sans doute pas toute la maturité, et qui avait une forme de timidité. Le passage des années, les coups reçus en dehors du terrain l’ont endurcit, il est devenu moins timide. Il a été responsabilisé, et il y a pris goût. Il y a dans son comportement une vraie volonté d’être impliqué, d’être utile. Il fait du Mathieu Bastareaud, ça marche avec le même esprit de sacrifice, le même engagement. Parfois cela va trop loin, avec des cartons rouges, mais il y a un côté irréprochable par rapport à cela. C’est le profil de joueur que tout les entraîneurs aimeraient avoir avec eux. »

Cette force de caractère est indispensable à un XV de France fortement rajeuni, qui manque encore d’expérience et de vécu collectif. Son engagement indique la marche à suivre, dans une période ou les Bleus ne produisent pas de résultats probants.

Un joueur rugbystiquement décomplexé. Un jeu restrictif, prévisible par les défenses adverses, une incapacité à accélérer le jeu
courant… Nombreux ont été les chefs d’accusation à l’encontre de Mathieu Bastareaud. Ce fut une réalité, que l’intéressé ne cache pas.

« Par le passé, on m’a souvent cantonné dans un rôle de joueur puissant. Mais c’était aussi une question de confiance. Il y a des choses que je m’interdisais de tenter. On m’avait tellement rabâché que je n’étais pas capable de les faire que j’ai fini par le croire. Je n’osais pas adresser une passe longue, je cherchais à me sécuriser dans ce que je savais faire… »

Confidences de Mathieu Bastareaud lors d’un entretient avec Rugbyrama lors de la tournée de Novembre 2018

Cette époque est désormais révolue. Aujourd’hui, le centre Toulonnais exprime pleinement sa palette offensive. En témoigne, l’essai de Yohan Huger lors de la réception de l’Ecosse au stade de France, en mars dernier.

La différence se fait au centre du terrain par ce coup de pied par dessus la défense Anglaise, parfaitement dosé à la manière d’un demi d’ouverture. Cette action est parfaitement symbolique. Il ose, et sort des schémas types auxquels il s’est astreint pendant des années. Ce
qui fait sans doute de lui un adversaire plus menaçant pour les défenses adverses. (à revoir ici)

Dans un autre registre, les offloads sont devenus dans le rugby moderne une arme dont les joueurs usent pour assurer la continuité du jeu. Une stratégie à laquelle s’attelle parfaitement « Bastarocket ».

Le changement du profil de jeu n’est pas un hasard, celui-ci s’est façonné au fil du temps, en côtoyant des joueurs tels que Matt Giteau et Ma’a Nonu. A la manière d’un padawan formé par son maître Jedi, Mathieu Bastareaud s’est nourri des qualités techniques et de l’expérience de ses aînés.

Dans ce même entretient de novembre, il confiait à rugbyrama que la confiance accordé par ces joueurs lui avait permis de franchir un cap. La confiance en soi est dans le sport de haut niveau, un paramètre indissociable à la réussite. C’est dans ce sens que Fabien Galthié lui a confié le rôle de capitaine du Rugby Club Toulonnais. Une responsabilité lourde, mais qui a su le sublimer. En résulte un joueur bien plus serein que par le passé, sorti de son ce stéréotype de coffre à ballon ne pouvant s’adapter à un jeu rapide.

Les statistiques du dernier tournoi mettent en évidence ce fait. Il est le deuxième trois-quarts français à distiller le plus de passes
(19) derrière Thomas Ramos (21) mais surtout le joueur (toutes nationalités confondues) ayant effectué le plus d’offloads. Son jeu ne se limite plus à la simple opposition frontale.

Par ailleurs, Thomas Lombard ne « note pas une évolution récente, subite. Il a toujours eu ces qualités, il les a démontré depuis un certain temps avec les équipes pour lesquelles il a joué. Les instants, les moments ont conditionné le fait qu’il s’est plus inscrit dans un rôle de
franchiseur qu’autre chose. Mais je pense que cette palette technique, il l’a toujours eu. »

Comme un bon vin Varois, Mathieu Bastareaud aura eu besoin de quelques années pour se sublimer.

Une muraille défensive
Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de compter le nombre de situations dangereuses sauvées par ses grattages au sol. Cette présence sur les phases de rucks est devenue au fil du temps une forme de spécialité du Varois, qui profite de ses qualités naturelles. Ce qui n’est pas sans
rappeler un de ses anciens co-équipiers, un certain Steffon Armitage. Je me souviens particulièrement bien de ce sauvetage au stade de France, où Mathieu Bastareaud pose ses mains sur le ballon, à quelques centimètres de la ligne, après de longs et éprouvants assauts
Anglais. (à revoir ici).

Cette énergie dégagée en défense a permis a de nombreuses reprises de remettre le XV de France sur les bons rails, de sortir de situations sensibles. Thomas Lombard soulignait lors d’un entretient que Mathieu « c’est une vraie force, il a le gabarit qui s’y prête, avec un centre de
gravité très bas. C’est un redoutable combattant qui aime s’illustrer sur les phases de grattage. ».

Les chiffres parlent d’eux mêmes, il fut le meilleur cette année lors du tournoi avec 7 récupérations, juste devant Peter O’Mahony…

Un cadre indispensable au groupe
Dès lors, y a-t-il réellement un débat à avoir sur sa place au sein du XV de France ? Pour Thomas Lombard, la réponse est assez claire :

« Dans le contexte actuel il est indispensable. Quand on l’utilise avec ses forces, peu de joueurs peuvent amener le même niveau de compétence. On a besoin de joueur d’expérience pour la coupe du monde. Ce leadership, cette volonté de ne pas baisser les bras, de toujours s’accrocher, on en a besoin, on ne peut pas faire l’économie de ce type de joueur. Des choix seront fait sur du jeu en fonction des matchs. Nous avons besoin de joueurs qui permettent un ancrage fort pour écrire le jeu, et non l’inverse. Ce qui est intéressant, c’est l’évolution de l’homme. C’est quand même aujourd’hui le joueur du XV de France avec la plus forte notoriété. C’est un garçon qui ne laisse pas indifférent, qui transmet quelque chose. C’est quelqu’un qui a des convictions, qui assume certaines positions et attitudes sur le terrain. Je trouve ça intéressant si l’on reprend l’histoire au départ. Nous étions à des années lumières de ce que l’on peut voir aujourd’hui. Son évolution est inspirante et très positive par rapport au chemin qu’il a parcouru. Cela montre que les épreuves de la vie, vécues au travers du rugby peuvent embellir les gens, et les rendre positives pour une équipe. Ce n’est pas qu’un joueur de rugby, il représente pas mal les jeunes de cette génération. »

A quelques mois de la coupe du monde au Japon, le XV de France est toujours sans repère. La pénible quatrième place lors du dernier tournoi des six nations nous laisse dytriambique. Nous ne savons pas ce qu’il va advenir en septembre prochain. Les Anglais sont nettement au dessus, proposant un rugby précis et efficace. Les Pumas bien qu’imprévisibles seront compliqués à manœuvrer. Les Tongas quand à eux, nous ont laissé un très mauvais souvenir en 2011, et sont capables de faire un grand coup, à la manière des Fidji en novembre dernier.

Dans ce contexte, Mathieu Bastareaud apparaît comme indispensable, épaulant Guilhem Guirado, qui serait bien seul en son absence. Son expérience et son vécu du haut-niveau lui confèrent une légitimité qui aujourd’hui n’est pas contestable. Nous sommes à quatre ans de la
coupe du monde 2023, qui se déroulera en France. Un événement unique, pour lequel notre équipe nationale va se construire, se structurer autour de joueurs clés, tels que Mathieu.

Merci à Thomas Lombard pour les quelques minutes accordées.

Article rédigé par Guillaume Jakisa Bastaroli avant la diffusion de la liste de Jacques Brunel

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16 Commentaires

  1. Julien 18 juin 2019 à 17h- Répondre

    Outre cette de ne pas selectionner basta qui est un jouer IMPORTANT pour lequipe de france, cette liste de joueurs me laisse perplexe … mais alors vraiment bcp de choix nont pour moi aucun sens. Je sens que lon ba bien rigoler …

  2. desmorct 18 juin 2019 à 17h- Répondre

    IL paie pour la mauvaise saison du rct.De sa meforme tout au long de la saison.Mais parfois dans d’autres sports on prend un joueur pour son apport dans le vestiaire…..Le terme ambianceur mathieu aurait pu etre celui la.Carter fut bien porteur d’eau.Mais l’aigri FG en a voulu autrement surtout quand on voit la selection des leroux Picamolles qui sont vraiment parfaient pour un jeu de mouvement mdrrrrr.COurage mathieu

    • Cassandre 18 juin 2019 à 22h- Répondre

      Justement, Basta a laissé un très mauvais souvenir en CDM pour tout ce qui est hors du terrain… C’est un choix assez logique de ne pas le prendre. Il n’est pas bon (sur le terrain je parle, dans la presse je sais que c’est un demi-dieu), et en dehors il a déjà été sévèrement lié à des affaires extra-sportives qui avaient mêlée, doit-on le rappeler, des échanges entre ministres!
      Pour rappel la France a déjà assez à faire avec le Japon en ce qui concerne Renault et ses scandales. Et les japonais, c’est pas les néo-zélandais, l’affaire Basta au Japon ça aurait été allé bien plus loin que des échanages Fillon/premier ministre NZ et qu’une hospitalisation en psyhiatrie.

  3. desmorct 18 juin 2019 à 17h- Répondre

    Apres pour la liste chacun d’entre nous a la sienne comme quand on parle de la compo du rct, pour moi vatakawa, retiere; couilloud, macalou avaient largement la place dans le groupe

    • le nougatier 18 juin 2019 à 19h- Répondre

      Que chacun est sa liste est une chose.
      Qu’on prenne ou pas Bastaraud ça s’entend tout à fait.
      Parceque si on refait le truc on te sélectionne malgré les critiques dés un eet des autre contre vent et marré jusqu’au tournoi..
      De plus on te nomme dans le groupe vice capitaine et te confie la gestion de ce dit groupe ce qui amplifie encore les critiques et dirige les média sur Bastaraud et permet de décharger le groupe des critiques et Bastaraud prend tous sur lui et assume les défaite.
      Pendant le tournoi on continue l’écran de fumée Bastaraud en expliquant que ton absence pour un match et du à un turn over mais que tu es indispensable au groupe bref les média en boucle pendant que ta moustache est en partie épargné.
      Et au moment d’assumer cela finalement on se dégonfle et on t’envoie paitre….
      Je serais Bastaraud j’aurais juste envie d’aller casser la gueule au premier moustachu venu…
      Enfin il pourra s’occuper de la futur maman et de son petit qui arrive même si à mon avis le Japon l’aurait grandement attirer…

  4. Oliv 18 juin 2019 à 17h- Répondre

    Du coup avant de partir à New-York il est sous contrat avec le rct ?????

  5. Reivax 18 juin 2019 à 21h- Répondre

    P… que ça fout les boules de lire ça et de revoir ces images !! Je suis dégouté pour lui, ça résume tout ce qu’il a pu endurer dans sa carrière en matière de préjugés… comment se passer d’un tel joueur surtout pour une coupe du monde où il sera au top de sa forme !?
    Allez, je crois au destin, un mec va se péter et il va être rappelé…

  6. ToulonnaisToujours 18 juin 2019 à 21h- Répondre

    J’avoue ne pas saisir sa non sélection.
    La régularité de ses performances plaident pour lui en atteste les stats
    Son profil est spécifique et donne une option de jeu différente, et donc de la variété. A cet égard son apport défensif est énorme. Côté l’implication et d’un de soin il demeure un exemple et a une certaine aura vis à vis de ses coéquipiers mais aussi de ses adversaires. Par ailleurs voir Doumeyroux sélectionné apparaît une gageure. Si je n’ai pu suivre ce dernier en championnat comme j’ai pu le faire avec Matthieu, il n’a par contre jamais brillé ni même été bon sous le maillot bleu. Bref c’est incompréhensible… j’ai une pensée pour Ollivon qui a largement sa place ds les 31 mais aussi pour Grosso qui avait été si bon et que l’on n’a plus revu depuis sa blessure me semble t’il. Bref il ne nous reste plus qu’à juger sur pièce et avoué une pensée pour Matthieu. Un dernier mot pour souligner le manque d’élégance du sélectionneur de ne pas l’avoir prévenu avant.

    • Cassandre 18 juin 2019 à 22h- Répondre

      Cherchez plutôt le côté politique de la chose. Basta a causé beaucoup de problèmes en NZ. Et cette fois, c’est le Japon. Et au Japon, ils ne rigolent pas du tout avec le respect de la loi. La France est déjà ridicule avec Renault et Carlso Gohsn, alors pas besoin d’une affaire Bastareaud acte II. On est dans un rugby politique, de fric, de pouvoir. L’aspect sportif est très loin lui.

      • Frakass 19 juin 2019 à 10h- Répondre

        Ce qu’il ne faut pas lire ! Tu es MME IRMA pour savoir comment va se comporter untel ou untel ? Et quel rapport avec Renault, la France et le Japon ?
        Au temps ne rien écrire plutôt que d’écrire des conneries !!

        • Cassandre 19 juin 2019 à 23h- Répondre

          @Frakass le rapport c’est que le rugby est plus un spectacle qu’un sport. On sait très bien que tout es mis en oeuvre pour que les All Blacks gagnent (regardez Craig Joubert, ou comment McCaw par exemple a toujours bénéficié des largesses du corps arbitral), ou aussi en coupe d’Europe ou au 6 nations, il faut toujours que les britanniques soient dans une position avantageuse (normal, il y a un business à défendre). Et en parallèle, la presse se délecte des scandales divers du rugby, et il y en a beaucoup. Alors de la même manière que l’on n’amène pas un Folau qui pourrait faire tâche, on ne prend pas un Basta qui a déjà fait tâche. Pour le supporter hors France, qui ne regarde pas le Top14, il possède encore la vision internationale de Basta. Et le rapport avec Renault, c’est que le rugby est plus politique que sportif, et il ne faut pas être clairvoyant pour s’apercevoir que c’est un conflit de gros sous, de pouvoir, de projets à fric de ligue mondiale, etc… Du coup, le jeu d’afaiblir politiquement ses adversaires est clair. Sinon le World Rugby serait une entité plus transparente est équitable. Donc on ne va pas dans un pays strict en matière de justice avec un joueur pisté pour cela, et qui représente un ratio risque/jeu négatif.

          • Cassandre 19 juin 2019 à 23h

            Ne pas oublier aussi et surtout que le top14 est un trouble fête du super rugby, puisqu’il siphone pas mal de joueurs. Il y a un intérêt politique à ce que le rugby français soit mal. Car s’il est mal, d’autres rugby se porteront mieux. Il y a un marché du rugby, et comme dans tout marché, il y a lutte commerciale. Vous ne croyez quand même pas que tout ce fric circule par amour du rugby???

      • juju 19 juin 2019 à 10h- Répondre

        mais non tu n’as rien compris Mathieu est trop tatoué et au Japon les tatoués sont les Yakuzas. C’est pour ça que moustache ne le sélectionne pas trop peur qu’on le confonde avec un yakuza!

      • RALFIN 19 juin 2019 à 12h- Répondre

        @ cassandre,tu es dépassé,a rappeller de vieilles histoires obsolètes et d’ un autre temps,mathieu a assez payé ce passage en NZ ds sa toute jeunesse pour vouloir rappeller cet episode,deplacé et décalé ton propos
        mathieu est juste victime de sieur galthié et du mauvais relationnel avec ce detestable relationnel de galthié et du manque de tripes,de caractère et de competences de brunel,rien qu’ a voir,le choix de doumeyrou,on a tout compris

        • Cassandre 19 juin 2019 à 23h- Répondre

          Franchement, je ne crois pas. On s’en fiche qu’il est payé sa dette. Il y a surtout une FFR ridicule qui a une sale image. Il y a des adversaires qui n’hésiterons pas à dégommer l’EDF (on a vu régulièrmenent les commentaires de divers sélectionneurs), et on a un Galthié qui veut faire son trou en effet. Du coup, tout ce monde, il évite de tendre le bâton pour se faire battre. Alors le bâton sportif, on ne pourra pas l’éviter, mais on sait aussi que les joueurs ont toujours des histoires hors du terrain. Et la presse étrangère est friante de ça. Basta au Japon, il serait poursuivi H24 en attendant qu’il pête les plombs. Comme ça a pu se faire avec Cipriani, Henson ou d’autres. Bon, et comme Basta sur le terrain il n’est pas bon (le terrain c’est différent de la presse), ben franchement, je ne suis pas choqué qu’il ne soit pas pris. Ca fait longtemps que l’on sait que l’on ne fera rien d’un jeu boum-boum.

  7. Mica 19 juin 2019 à 11h- Répondre

    J’espère qu’il n’ira pas si par mégarde il serait rappelé pour une raison quelconque, qu’ils se débrouillent et que Basta revienne en forme au RCT pour quelques mois et leur faire regretter leur décision. Dans une équipe il faut de tout, des rapides et des costauds suivant les postes. Il avait largement sa place.

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