La lourde défaite contre le Stade-Français Paris a eu le don de mettre en colère le manager Toulonnais Patrice Collazo.  Il faut dire que les Varois ont complètement démissionné lors de cette rencontre qu’ils ont perdu sur le score de 37 à 10.

Interrogé en conférence de presse ce mercredi soir, le coach du RCT a affirmé pouvoir être violent lorsqu’il recadre son groupe. Il précise ne pas y mettre les formes. Extrait:

« Il faut se dire les choses. Et quand je dis les choses, je n’y mets pas trop les formes. Donc ça part un peu dans tous les sens et c’est un peu violent. Mais il faut dire les choses telles qu’elles sont, surtout quand on a les images. L’avantage, c’est que maintenant nous avons les images. Il n’y a pas d’explication ni de « oui mais… » ou de « mais je ne savais pas… » On a les images et elles parlent. On a recadré un peu tout le monde et on leur a demandé ce qu’ils voulaient faire de leur saison. C’est surtout cela. D’un week-end à l’autre, on peut avoir des baisses de température mais pas une chute libre sur des basiques du rugby. C’est impossible. »

Désormais, Patrice Collazo attend un réveil de la part de ses joueurs. Il souhaite qu’ils prennent conscience de ce qu’ils représentent. Extrait:

« J’attends de mes joueurs qu’ils soient eux-mêmes et qu’ils répondent présents sur les basiques. Une fois qu’on a les basiques, on peut mettre le jeu en place. Mais sans les basiques, ça donne des choses incohérentes comme à Paris, ou alors quelques bribes et quelques fulgurances. Il faut qu’ils soient eux-mêmes et qu’ils jouent à leur niveau. Il faut qu’ils aient conscience de ce qu’ils représentent. Ce sera déjà un gros point. Il faut qu’ils sachent pourquoi ils sont là. Car je pense les Agenais savent pourquoi ils viennent à Mayol. Donc on a intérêt à se préparer. »