Pour Jean-Baptiste Lafond, les Bleus s’habituent trop facilement à la défaite

Pour Jean-Baptiste Lafond, les Bleus s’habituent trop facilement à la défaite

20 février 2018 - 20:49

3 Commentaires

Publicité

Le consultant rugby d’Eurosport, Jean-Baptiste Lafond s’est confié ce mardi au sujet du Tournoi des Six-Nations de l’équipe de France.

Ce-dernier estime que les Bleus vont l’emporter « sans stress » contre l’Italie, vendredi soir au Stade Vélodrome de Marseille. Extrait:

« Contre l’Italie, normalement c’est no stress. Ils n’ont plus gagné depuis 14 ou 15 matches. L’Italie a eu une belle génération et maintenant ils prennent 40 points contre l’Angleterre, 50 points contre l’Irlande… On va gagner contre l’Italie, on ne va pas faire un deuxième Japon. Le problème est de savoir comment et de combien. Il va falloir éviter la dernière place. Mais je reste persuadé que l’on va gagner contre l’Angleterre ou le Pays-de-Galles. C’est important pour cette équipe de France de retrouver quelques sourires. Le problème, c’est que l’Italie, elle se défonce généralement lors d’un match dans ce Tournoi et c’est contre la France. Ils vont faire un bon match mais je pense qu’ils vont craquer. Ensuite, si tu gagnes contre l’Angleterre, tu sauves ton Tournoi. J’espère qu’on n’aura pas à se raccrocher à une victoire contre l’Angleterre. Mais je crois encore en une réaction. Et je suis certain que le champagne va arriver dans le vestiaire. Mais l’Angleterre, on a le temps d’y penser. Il y a d’abord le match contre l’Italie puis celui au Pays-de-Galles. Et je pense que l’on peut gagner ces deux matches. Je veux rester positif et je ne veux pas tirer sur l’ambulance. »

Questionné sur la sortie nocturne des Bleus, Jean-Baptiste Lafond explique être davantage en colère sur la banalisation de la défaite de la part des joueurs Français plutôt que de la sortie en elle-même. Extrait:

« L’équipe qui gagne est peinarde ! Après, on est toujours provoqué et on craque souvent sur la tentation. Nous, on en faisait 10 fois plus. Mais à l’époque il n’y avait pas de caméra, on ne savait pas à quelle heure on était rentré dans la chambre. On a rigolé et on a vécu une belle jeunesse. Maintenant, il faut s’adapter. Mais à l’époque, la défaite était plus catastrophique que maintenant. La défaite se banalise un peu. Au bout de deux matches sans victoires, l’entraîneur était vraiment menacé, des joueurs sautaient, c’était la lessive. Là, j’ai l’impression qu’on s’habitude. Mais le contenu est pas mal. Je crois qu’un matin la fenêtre va s’ouvrir et le soleil va entrer dans ce vestiaire. »

Publicité

3 Commentaires

  1. Balou 21 février 2018 à 08h- Répondre

    OULA !!.. BEL OPTIMISME quand même JEAN-BA !!… WOW !.. Que les Dieux du RUGBY puissent t’entendre aussi , l’Ami .. WHAÏE! . Eviter seulement la cuillère de bois vendredi soir sera déjà un bon p’ti pas positif d’effectué pour la suite . On verra pour nos confrères d’Outre-Manche , après !.. PAS SI VITE !..

    • bfi 21 février 2018 à 09h- Répondre

      son discours me plait.
      Les 3e mi temps : c’est sur que c’était bien plus chaud avant. les temps ont changé. Pour le meilleur et pour le pire.

  2. tomprice83 21 février 2018 à 09h- Répondre

    On s’habitue jamais à l’échec, on le subi. Un gars comme Guillem qui donne tout sur le terrain ,accentue cette frustration.