Ce samedi soir, Clermont accueille le Rugby Club Toulonnais au Stade Marcel-Michelin à l’occasion de la sixième journée du Top 14.

Lors d’un entretien accordé au site La Montagne, l’ailier international Français de l’ASM, Rémy Grosso a évoqué cette rencontre toujours très spéciale entre les deux formations.

Dans un premier temps, il exprime sa joie de pouvoir refouler la pelouse du Michelin, lui qui a été écarté des terrains pendant plusieurs mois suite à sa blessure contractée lors du match contre les All-Blacks, cet été avec les Bleus. Extrait:

« Je suis très heureux de retrouver ce stade avec cette ambiance. C’est vrai que depuis le début de saison on a été bien reçu par notre public et j’imagine que face à Toulon cela va encore être un cran au-dessus. Donc oui, très content d’être sur le terrain samedi. »

L’ailier Auvergnat rappelle qu’il existe un passif entre les deux équipes. Il s’attend à un match au niveau très relevé. Extrait:

« On ne va pas dire que c’est un derby mais il y a toujours un petit passif entre ces deux équipes. Basculer sur une grosse affiche comme celle-ci va nous permettre de nous remettre dans le bain après la défaite bordelaise. En Top 14, on joue tous les week-ends de gros matchs mais l’atmosphère va faire que cela va encore monter d’un cran. »

Pour conclure, Rémy Grosso avoue être surpris par le début de saison compliqué du RCT. Mais il se méfie énormément de cette équipe Varoise capable de redresser la barre à tout moment. Extrait:

« Pour le moment, c’est sûr qu’ils ne sont pas à la place à laquelle on les attendait mais on connaît les qualités de cette équipe, on sait à quoi s’attendre. Il faut se méfier des fois des formations qui dorment un peu, à l’image de Montpellier aussi. Ce sont quand même des équipes qui ont des ambitions avec de grands joueurs et qui sont capables sur des matchs de sortir de grandes prestations. On sait que c’est une équipe dense avec des joueurs de qualité qui aiment porter le ballon et jouer les duels. Que ce soit sur les ailes, au milieu ou même devant on sait que ça va taper… »