Après six semaines de suspension suite à son plaquage dangereux sur le Bordelais Afa Amosa, le deuxième ligne Toulonnais Romain Taofifenua s’apprête à renouer avec la compétition ce samedi après-midi, au Stade Mayol contre Edimbourg.

Lors d’un entretien accordé au Midi Olympique, le joueur Varois est revenu sur cette lourde sanction. Il ne pensait pas être sanctionné si durement par la Commission de discipline. Extrait:

« J’ai hâte de rejouer, et je dois vous dire que j’ai trouvé ça long. J’ai eu du mal à comprendre la décision sur le moment, car je ne vais pas sur l’action pour faire mal à l’adversaire ; je ne me suis pas rendu compte que c’était un plaquage dangereux. Après coup, oui, en le revoyant j’ai compris que c’est sanctionnable. Lorsque je suis monté à la commission, j’ai présenté mes excuses, je ne pensais vraiment pas prendre autant. Quand j’ai appris les six semaines de suspension et le fait que ça aurait pu être dix, j’ai pris un grand coup sur la tête même si je savais que je devais être sanctionné. »

Il regrette d’autant plus cette suspension qu’elle l’a écarté de l’équipe de France à l’approche du Mondial au Japon. Extrait:

« J’ai été un peu coupé dans mon élan. Jusqu’à ce carton rouge, j’avais joué tous les matchs. C’est une énorme déception, surtout que cela arrive juste avant le Tournoi. Même si je fais tout pour être performant avec Toulon, l’équipe de France figure toujours dans un coin de la tête. Là, j’ai perdu du temps… Avant ma suspension, je pensais encore un peu à la Coupe du monde, même si je n’ai pas été appelé depuis un certain temps. »

Pour conclure, Romain Taofifenua affirme avoir beaucoup travaillé physiquement pendant cette période afin de s’affûter et de revenir en forme. Extrait:

« J’ai profité de cette période pour travailler physiquement, j’en ai toujours besoin. C’était comme une nouvelle pré-saison. Mais avec beaucoup de frustration, car je ne pouvais pas jouer. J’étais avec le groupe en début de semaine, puis après je retournais travailler seul. Le week-end, j’allais voir les copains jouer mais j’était en tribune. C’est comme lorsque l’on est blessé, mais sans l’être. Et c’est d’autant plus frustrant… »