Sébastien Tillous-Borde: « Si tu commences à perdre deux matches, c’est fini »

Sébastien Tillous-Borde: « Si tu commences à perdre deux matches, c’est fini »

14 octobre 2017 - 11:19

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Le demi-de-mêlée du Rugby Club Toulonnais, Sébastien Tillous-Borde s’est confié lors d’un entretien accordé au site Rugbyrama, à l’aube de la première journée de la Coupe d’Europe contre les Scarlets.

Ce-dernier évoque les différences qui existent entre un match de Top 14 et un match de Coupe d’Europe. Extrait:

« C’est un jeu plus rapide où les rucks sont moins disputés. Il y a plus de place au jeu, on voit chaque année de gros matches qui se rapprochent du niveau international. On sait que ça va être des rencontres où on va courir plus et le ballon va se déplacer. Quand les deux équipes ont la volonté de mettre du rythme, ça laisse plus de place et des ouvertures pour jouer. Et puis, il n’y a que six matches de poule. On a droit à un seul joker. Si tu commences à perdre deux matches, c’est fini. L’an passé, on se qualifie avec deux défaites car d’autres équipes étaient dans la même situation que nous, c’était assez homogène mais on a eu la chance d’arriver en quart. Cette année, si on refait pareil, on ne se qualifiera pas, c’est certain. »

Le joueur Varois rappelle que tout va très vite en Coupe d’Europe et qu’il est possible de soulever le trophée après seulement neuf matches. Extrait:

« Le championnat est compliqué, avec dix mois de compétition. Dans la saison, tu connais des hauts et des bas. Ça peut être long. Alors qu’en Coupe d’Europe, tu joues, tu gagnes et tu es immédiatement en quart de finale. Et en neuf matches, tu peux soulever le trophée. C’est très court. Il faut être prêt dès le départ et ne pas passer au travers. C’est ce qui est excitant pour les joueurs. On sait que c’est une compétition où on ne peut pas se mettre à l’erreur. En championnat, quand tu as joué dix matches à la suite, tu y vas parfois avec moins d’énergie, notamment à l’extérieur, car tu sais que tu peux rebondir derrière. En coupe d’Europe, il faut être à 120 %. »

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1 Commentaire

  1. JhK 15 octobre 2017 à 10h- Répondre

    Tant que la balle restera loin de ton pied, on sera bien !