Sonny Bill Williams :  » Oui j’ai douté  » ( Source La Provence )

Sonny Bill Williams :  » Oui j’ai douté  » ( Source La Provence )

22 janvier 2010 - 16:59

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211109FSH02À l’issue de l’entraînement, hier, il a regagné les vestiaires de Berg avec une poche de glace appliquée sur le bas de sa jambe droite, contre son péroné endolori, mais il l’assure : « Je vais beaucoup mieux que l’été dernier. Cette fois-ci, il ne s’agissait que d’une petite rechute. Le pire est vraiment derrière moi maintenant. »

Quand on évoque Sonny Bill Williams, il y a, bien sûr, ces courses aussi percutantes que géniales. Mais le dossier médical du bonhomme a fini par prendre le dessus sur le jeu. Arrivé à Toulon en 2008, durant l’intersaison, le Néo-Zélandais s’était fracturé le péroné quelques semaines plus tard à peine.

Sa convalescence avait perduré en raison d’une mauvaise consolidation. S’il avait pu renouer avec la compétition au cours de l’hiver, dévoilant un large pan de son époustouflant talent, « SBW » allait se retrouver sur le flanc au moment d’attaquer sa seconde saison au RC Toulonnais. En cause toujours, ce satané péroné.

Consécutif à la blessure de l’année précédente, un cal osseux s’était formé et la douleur fut telle, alors, que l’opération devait s’imposer. Rétabli, Williams avait pu effectuer sa rentrée en novembre dernier. Au fil des sorties, il semblait être revenu à un niveau de forme intéressant.

Mais contrarié par une inflammation au-dessus du… péroné, il dut à nouveau renoncer à jouer dès le début de cette année. Forfait à Clermont, devant Montauban et chez les Saracens, il réintègre cependant le groupe en vue du match face à Castres, demain. Pour de bon ?

« SBW » le certifie en vous regardant droit dans les yeux. Un trois-quart centre en 3e ligne ? Il avoue aussi que cette succession de pépins physiques a été une pénible épreuve à surmonter.

« Oui, j’ai douté à certains moments, lâche-t-il. Mais j’ai toujours su également qu’en travaillant dur lors des séances de rééducation, mes chances de revenir au plus haut niveau seraient maximales. Depuis que je suis pro, j’ai toujours pu compter sur ma force mentale. Enmatch, d’ailleurs, je vais toujours au-delà de mes seules capacités physiques. »

Demain, il lui sera peut-être demandé de faire davantage encore. Devant la pénurie en 3e ligne (Van Niekerk et Fernandez-Lobbe en phase de reprise, El Abd non qualifié en coupe d’Europe), Philippe Saint-André n’a pas écarté l’idée d’insérer son habituel trois-quart centre au paquet d’avants dans le courant du match, le cas échéant.

« J’ai déjà évolué en 3e ligne lorsque je jouais à XIII , rappelle l’ancienne vedette des Canterbury Bulldogs en Australie. J’aime bien les contacts, plaquer et courir avec le ballon. Si je dois glisser à ce poste, ce sera très intéressant pour moi. Je fais toujours en sorte de donner le maximum pour l’équipe et je suis prêt à rendre service à cette place si besoin est. »

La détermination de « SBW » n’a rien d’ordinaire. Il a la rage des gens qui ont déjà perdu trop de temps.

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