Stade Toulousain : l’efficacité d’abord

Stade Toulousain : l’efficacité d’abord

4 décembre 2011 - 11:00

Publicité

L’essentiel : le Stade Toulousain renoue avec le bonus offensif qu’il n’avait plus empoché depuis la huitième journée. L’écueil varois a ainsi été évité par les champions de France jamais aussi forts que lorsqu’ils se sentent menacés. Il s’agit d’une double opération comptable et mentale très importante : au classement, le Stade dispose, en effet, d’un matelas de dix points d’avance sur le troisième et ce succès met l’équipe toulousaine sur les rails de la confiance avant le double affrontement contre les Harlequins.

Le match : Toulon n’était qu’à un point du Stade à la pause mais a ensuite encaissé un 20 à 0 en seconde mi-temps. Les Toulousains avaient idéalement lancé leur match avec une grande offensive conclue par Matanavou sur un service de Picamoles alors que Fritz avait créé un point de fixation à l’opposé. Mais les Toulonnais sont revenus à un point à la pause grâce à la botte de Wilkinson, sanctionnant notamment deux fois la mêlée toulousaine lors des dix dernières minutes de cette première période.

Le Stade a ensuite fait la différence dès la reprise (13 points en 18 minutes) avant d’inscrire l’essai du bonus offensif à deux minutes du terme.

Le fait du match :

l’exploitation des ballons de récupération par les Toulousains. C’est ainsi que furent inscrits les deuxième et troisième essais. Cette exploitation est due également à la défense très agressive de ces derniers. Ils ont asséné des plaquages en avançant et quand ils ont été transpercés, ils ont su rattraper le déséquilibre. Toulon a perdu deux ballons sur ses initiatives et a été puni deux fois. Ce qui fit dire au demi de mêlée béarnais de Toulon, Sébastien Tillous-Borde : « On a franchi mais on s’est exposé aux contres. Défendre sur des ballons de récupération, c’est très dur. »

L’avertissement : il concerne l’indiscipline des Toulousains qui ont évolué deux fois à 14 en seconde période et qui ont été trop vite pénalisés sans être en danger en première période.

Les hommes : Fritz fut la teigne qu’on connaît. Il s’est illustré sur la même action par un plaquage offensif et une percée (49). Louis Picamoles a constamment avancé même s’il a connu quelques déchets à la sortie de ses actions.

Le blessé : Clément Poitrenaud a joué de malchance sur un coup de pied à suivre. Il souffrirait d’une entorse de la cheville gauche, celle opérée en février 2008 après une fracture.

La Dépêche

Publicité