Toulon, champion dans l’âme

Toulon, champion dans l’âme

12 juin 2012 - 16:09

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La place de la Liberté est en liesse. 3000 supporters s’emmêlent au pied d’un podium rouge et noir. Toulon n’est pas champion. Mais le soutien des inconditionnels du RCT dépasse largement la déception de cette finale perdue face au Stade Toulousain (18-12). « Ca fait mal à la tête et au coeur, confie Sébastien Bruno, le talonneur de la Rade. Mais les Toulonnais peuvent être fier de nous : on n’est pas là pour prendre le soleil et le chèque.» Mourad Boudjellal peut s’abandonner à un « Pilou, Pilou ». Avec deux finales cette saison (Challenge européen et Top 14), ses joueurs ont démontré qu’ils étaient tout sauf des mercenaires. « La saison n’a pas été parfaite mais peu d’équipes ont joué deux finales comme nous, lance Mathieu Bastareaud, le regard fixe. On peut dire désormais que Toulon est une équipe. J’ai beaucoup entendu dire qu’on était des mercenaires. C’est insulter les joueurs.»

A l’image de cette fin de match à précipiter les Toulousains en plein doute, les Varois ont affiché un état d’esprit qui signe définitivement leur retour dans l’Elite. « Après vingt ans de traversée du désert en finale de Top 14, Toulon a raccroché le wagon du professionnalisme de la meilleure des façons, souligne Laurent Emmanuelli. On a l’impression d’être les cocus mais c’est la loi du sport. C’est une sacrée saison. Et Toulon reviendra au Stade de France.» Avec l’expérience requise pour chatouiller ce bout de bois célébré place du Capitole. « On va enchaîner les matchs intenses en H Cup contre le Leinster ou d’autres équipes, explique Bernard Laporte. Il faut du monde sinon tu exploses. J’en ai parlé avec Fabien Galthié (entraîneur de Montpellier) et ce fut dur pour eux cette année. Mais on va grandir et revenir encore plus fort.»

« Quand notre victoire va venir, elle sera très grande»

Renforcé par les arrivées de Chris Masoe (Castres), Frédéric Michalak (Sharks), Delon Armitage (London Irish), Maxime Mermoz (Perpignan) ou bien encore Andrew Sheridan (Sale), le RCT a déjà pris une option pour un aller/retour Toulon-Paris le 1er juin 2013. « Guy Novès est venu me voir et m’a dit à l’oreille : « le prochain champion, c’est vous », raconte Mourad Boudjellal. Quand notre victoire va venir, elle sera très grande…» Et sans aucun doute, bruyante.

l’équipe.fr

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  1. ipac83 12 juin 2012 à 17h

    Une année on perd en demie et une autre on perd en finale, la prochaine on ne perdra pas =) et de toute façon beacoups de monde pense qu'on sera champion de France l'année prochaine, les gens sont pas tous cons et savent très bien qu'il est en train de se passer quelque chose de spécial au RCT et dans le monde du rugby en général qui je l'espère va pas tarder à être remis dans le droit chemin notamment grâce aux coups de gueule de Mourad.

  2. starlette 12 juin 2012 à 17h

    😉 je pressens aussi que ce sera notre décénie

  3. MARIO83 12 juin 2012 à 19h

    Moi j'ai appris à ne pas vendre la peau du sanglier avant de l'avoir tué alors attendons. 😆 🙄

  4. liofan 12 juin 2012 à 19h

    l'espoir fait vivre…ne nous voyons pas trop beau et restons humbles…enthousiaste oui mais humbles… noves dit qu'on sera les prochains… paroles de reconfort facile à dire lorsqu'on a gagné…. certe sympa de sa part ,il aurait pu dire on vous a bien n….é…mais il n'en sait rien…alors restons fiers de nos couleurs mais demain est une autre histoire … sinon la chute sera encore plus cruelle….vive le rct que nous aimons tous…

  5. Olive 12 juin 2012 à 20h

    Vu l'ambiance qu'on a mise au SDF malgré notre défaite, j'imagine ce que cela donnera le jour oú nous gagnerons !

  6. viking83 12 juin 2012 à 22h

    Pas de panique, les compteurs sont remis à zéro, il n'y a pas de coupe du monde donc 14 équipes au top. On reprend les consignes, pas de faute,

    on ne perd pas à Mayol, faut être dans les 6, éventuellement dans les 4 premiers pour recevoir les demis à domicile, dans les deux premiers se

    serait bien. Et après faut gagner les derniers matchs. 3 minutes pour l'écrire, 11 mois pour le réaliser. Vivement la reprise.

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