Un joueur d’Aurillac raconte le plaquage qui a causé la sortie de Louis Fajfrowski

Un joueur d’Aurillac raconte le plaquage qui a causé la sortie de Louis Fajfrowski

12 août 2018 - 18:36

7 Commentaires

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Le jeune trois-quarts d’Aurillac, Louis Fajfrowski est subitement décédé vendredi soir à l’issue d’un match amical contre Rodez.

C’est suite à un plaquage appuyé que le jeune joueur de 21 ans a quitté la pelouse après être resté au sol pendant quelques secondes. Pris de vomissements dans les vestiaires, il a succombé après trois arrêts cardiaques.

Depuis, le rugby Français est en deuil et chacun y va de son commentaire pour évoquer la dangerosité du rugby moderne.

Interrogé dans les colonnes du quotidien L’équipe, le demi-de-mêlée Bernard Reggiardo qui évoluait aux côtés de Louis Fajfrowski vendredi soir est revenu sur les circonstances du plaquage qui pourrait être la cause de la tragédie. Extrait:

« Le plaquage était correct, au niveau du torse. Mais j’ai vu tout de suite que Louis était marqué, parce que d’habitude, il se relève très vite. Mais comme il a fini par se remettre debout et par quitter le terrain en marchant, on a été vite rassurés. À tel point qu’au coup de sifflet final, on s’est mis en cercle comme d’habitude sur le terrain pour écouter les discours du coach et du capitaine. C’est après, quand on est entrés au vestiaire, et qu’on a vu que la porte de l’infirmerie était fermée, qu’on a compris que c’était grave. On nous a dit que les secouristes étaient en train de procéder à un massage cardiaque. On a alors tous attendu en groupe à la porte du vestiaire, et ce n’est qu’une heure après, quand la porte s’est rouverte, qu’un ambulancier nous a appris le décès de Louis. Ç’a été un choc terrible, personne n’y croyait. »

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7 Commentaires

  1. tomprice83 12 août 2018 à 19h- Répondre

    Terrible d’imaginer l’état des joueurs des deux équipes, dans l’attente d’une fin impensable d’un jeune garçon à l’orée de sa vie d’homme. RIP

    • Marco 12 août 2018 à 22h- Répondre

      Tom de toute façon les résultats de l’enquête et rien d’écrire cela me fais froid dans le dos l’autopsie guideta les pistes et les réformes à suivre pour protéger nos petits..Il faut aussi que les matchs inters soir exemplaires.. Pour celà si Arbitres véreux tel Barnes qui fait risquer intégrité physique des joueurs avec ses 234 mêlées d’affilée doit être tricard au minimum du sol français..Ont s’en fous des magouilles des Britanniques tel attentats sur Parra et Grosso encore cette année c’est plus acceptable..De toute façon la pérennité de notre sport en dépend ont à plus le choix.

  2. Marco 12 août 2018 à 20h- Répondre

    Tom tu as raison…De toute façon ce drame est ce qui va faire encore que l’ont va perdre énormément de licenciés ..Il faut impérativement trouver des solutions pour protéger beaucoup plus nos minots..Je n’est peut être pas la solution mais il faut s’y atteler et très vite..

    • alainc 12 août 2018 à 21h- Répondre

      OUI Marco, je déplore seulement que tu n’ais pas 120 pouces levés comme pour un certain post récent qui traite le prof Chazals de CON!! lorsqu’il dénonce la violence dans le rugby moderne,
      La vie de nos joueurs (minots et pro) prime avant tout.
      Je te remercie pour ta franchise

  3. chacal83 12 août 2018 à 20h- Répondre

    c est un sport de contacte , le risque zéro n existe pas , courage a la famille et a ces proches …

  4. alainc 12 août 2018 à 21h- Répondre

    Il n’y a pas de fatalité, ce sport devient dingue si l’on ne fait rien. Lorsqu’on compare le rugby il y a seulement 10/15 ans et le rugby d’aujourd’hui on se demande ou l’on va.
    Le risque zero n’existe pas, mais la probabilité de catastrophes de ce genre a sérieusement augmenté, si l’on ne fait rien ce sport est foutu .. et je ne parle pas du long terme et des maladies neurologiques causes de commotions a répétitions

  5. JL83 13 août 2018 à 09h- Répondre

    On se dirige au niveau des contacts vers le foot US , c’est catastrophique, regardez les stats sur les joueurs du super bool, c’est édifiant neurologiquement, sans compter ce qu’ils prennent en annabolisants pour compenser ,