L’événement passé, il est temps de faire le bilan. Et de toute évidence, celui du Rugby Masters est bon, avec un vrai succès populaire. Pas moins de 12 146 spectateurs se sont donnés rendez-vous à Mayol. Pour un match en semaine et disputé en hiver et sous la pluie, le score est excellent. Ajoutez à cela la présence de Canal +, et la retransmission dans 80 pays assurée par le géant de la télécommunication indienne Tata, et vous comprendrez l’ampleur qu’a pris ce simple match de gala.

Mais avant même que ces scores tombent, les deux organisateurs de la rencontre l’ancien pilier tricolore Sylvain Marconnet et Philippe Spanghero voyaient déjà plus loin, décidés à monter un «acte II», selon un concept identique opposant deux grosses écuries de chaque hémisphère. Clubs français mais aussi anglais ou irlandais,il n’y a pas de limites : « Leinster- Auckland à Londres, c’est une affiche qui aurait de la gueule non ? » glisse Spanghero.

En tout cas, un seuil a été franchi. Et les clubs semblent disposés à aller plus loin : « L’avenir du rugby international passe par les clubs et par des confrontations de plus en plus importantes en l’hémisphère Nord et le Sud, j’en suis convaincu. Avec John Smit, nous avons longuement échangé à propos d’un partenariat qui unirait nos clubs. Il faudrait se mettre d’accord sur les modalités, mais ce qui s’est passé cette semaine, sous forme de stage conclu par une opposition réelle me semble très bien », déclarait Bernard Laporte après la rencontre.

Les deux hémisphères n’ont pas fini de se rapprocher…

Source: Midi Olympique