Interrogé dans les colonnes de Var-matin, le troisième ligne du Rugby Club Toulonnais, Virgile Bruni affirme, pour ceux qui en doutaient, qu’il ne souhaite qu’une seule chose: réussir et s’imposer à Toulon, son club de formation.

Il espère réussir à remplir son objectif. Extrait:

« C’est une année importante. Dans ma tête c’est clair, j’ai envie de réussir ici et de m’imposer ici, chez moi. Je vais continuer à bosser, essayer de progresser par du temps de jeu. Après, ce sont les coaches qui choisissent. Moi, je n’ai pas de pression, sauf celle de la gagne. »

Il est néanmoins conscient que le RCT n’a pas réalisé un début de saison idéal, notamment à cause de la défaite à domicile contre le Racing 92, dès la première journée. Extrait:

« Ce n’est pas le début de saison rêvé en effet, mais quand on voit comment ça s’est passé l’année dernière, je signe pour la même. C’est comme ça. Il faut accuser le coup. Tous les ans c’est pareil. Toulon, c’est une grosse équipe avec une grosse concurrence. C’est ce qui fait que les mecs s’envoient durant les matches et qu’on arrive à faire de belles saisons jusque-là. J’espère que je ne parle pas trop vite. C’est quand même une année particulière. »

Suite à la victoire contre le Stade-Français,  Virgile Bruni espère que l’équipe sera capable de renouveler une belle prestation face à La Rochelle, ce samedi après-midi à Mayol. Extrait:

« La défaite à Mayol contre le Racing nous avait mis à l’envers. Il fallait absolument gagner ! C’est fait. Il reste maintenant à confirmer samedi contre La Rochelle. Personnellement, je manque encore un peu de rythme, mais j’en ai parlé avec les préparateurs physiques. Je vais faire quelques séances supplémentaires et ça devrait revenir assez vite. »

Pour conclure, Virgile Bruni revient sur son K-O contre Clermont, à l’occasion du premier match amical. Il avoue avoir vécu un véritable enfer et précise avoir eu des migraines durant deux semaines. Extrait:

« Je venais de rentrer depuis cinq minutes seulement. J’arrive lancé sur un ballon un peu long. Le 9 se fait presser, il fait une passe par terre. Je ralentis et je ne regarde plus du tout le jeu devant et je me prends un plaquage sans ballon. Je fais le K-O là-dessus. A la sortie, j’ai fait quinze jours de migraines non-stop. J’ai vécu l’enfer ! Puis ça s’est atténué avec les cachets. J’ai refait du contact mercredi dernier. J’ai eu de nouveau des maux de tête. Depuis, ça va mieux. Je devrais pouvoir postuler ce week-end. La neurochirurgien m’a donné le feu vert. Ça fera quatre semaines. »

Contre La Rochelle, le troisième ligne Varois pourrait retrouver le groupe Toulonnais.