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Les beaux souvenirs de Laurent Emmanuelli des matches entre Toulon et Clermont

Les beaux souvenirs de Laurent Emmanuelli des matches entre Toulon et Clermont

Le samedi 24 mars 2018 à 12:08 par David Demri

2 Commentaires

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L’ancien pilier du Rugby Club Toulonnais et de Clermont, Laurent Emmanuelli s’est confié via le site officiel du club sur les nombreuses confrontations qu’il a connu entre Toulon et Clermont.

Il commence par son premier match au Marcel-Michelin contre Toulon puis son premier match avec Clermont à Mayol. Extrait:

« Je me rappelle parfaitement de mon premier Clermont – Toulon (victoire de Clermont 64 à 12) puisque c’était le jour de mon anniversaire. A la fin du match, Toulon devait rapidement partir et j’avais aidé Gilles Panzani à ranger toute la bagagerie et les maillots du match. Je m’en souviens très bien. Lors du match retour (victoire de Clermont à Mayol 36-14) il y avait Franck Comba à Toulon il me semble. C’était particulier puisque c’était la première fois que je m’entraînais côté visiteur à Mayol. Il n’y avait pas d’insultes envers moi, les supporters avaient été sympa avec moi. Mais l’équipe dans sa globalité avait été sifflée pendant l’échauffement. Mais personne ne m’avait attaqué directement sur le fait que j’étais passé du côté de l’ennemie. Mais on est un peu mal à l’aise car Toulon est mon club de cœur. Après, la carrière professionnelle amène à évoluer sous d’autres cieux et à défendre une autre bannière. On reste tout de même mal à l’aise car c’était la première fois que je rejouais devant ma famille chez moi, dans ma ville. J’avais toujours redouté ce moment. C’est un souvenir particulier et partagé. »

Il évoque ensuite la fameuse demi-finale de Top 14 qui s’est jouée à Geoffroy-Guichard en 2010. Extrait:

« C’est l’un des plus beaux matches que j’ai joué. Je savais que ça allait être un chaudron car le stade s’y prêtait. Malgré la période, le temps était exécrable. A la fois c’est un magnifique souvenir car c’était un beau match de rugby avec beaucoup de rebondissements et beaucoup de jeu. C’est l’un des matches que beaucoup de gens retiennent. Le scénario final est amer pour nous. L’arbitrage vidéo aurait été décisif sur un match comme celui-ci. Il nous aurait permis d’entrevoir une autre issue. C’était la première année après avoir quitté Clermont et je me retrouve en demi-finale contre eux. Pour Toulon, c’était un peu inespéré car l’équipe était en reconstruction. L’antagonisme entre les deux équipes est né ce jour-là. »

Laurent Emmanuelli évoque ensuite une défaite à domicile qui a fait beaucoup de mal au RCT, contre une équipe remaniée de l’ASM (17-00). Extrait:

« Après cette défaite, il y a eu pas mal de remue-ménage. Ça avait soufflé dans les bronches. On s’était fait cueillir à froid par cette équipe de Clermont. Elle était arrivée à Mayol très remaniée et au final on reste fanny. On savait que même contre une équipe remodelée ce n’est jamais aisé, mais perdre 17 à 00, on a été meurtrie au plus profond de nous-même. Ce match avait laissé des traces pour la suite. »

Voici son souvenir de la première Coupe d’Europe remportée en 2013, suite à une finale gagnée contre Clermont. Extrait:

« J’étais dans les tribunes avec quelques personnes du club. J’avais participé à l’avant-match et on voyait que c’était retransmis à la place de Jaude à Clermont mais également au Stade Mayol. J’étais en direct avec le président de Clermont sur France 3. Je me souviens d’une grosse tension et on avait été un peu branché. Certains nous demandaient pourquoi on n’avait pas déclaré forfait directement. C’était un peu de bonne guerre. On pouvait penser que Clermont allait soulever sa première Coupe d’Europe et c’est la magie du sport et du rugby en particulier. Il y a eu ce basculement et ce coup de génie de Juan Martin Fernandez Lobbe qui lève la tête et qui transmet à Delon Armitage. Pour moi, c’était quelque chose de fantastique à vivre car j’avais encore en tête cette demi-finale contre Clermont à Geoffroy-Guichard qui avait laissé beaucoup d’amertume. J’étais ravi et émerveillé par un tel moment. »

Viens ensuite la troisième Coupe d’Europe remportée en 2015, encore contre Clermont. Extrait:

« L’histoire se répète deux ans plus tard avec notamment l’essai de Drew Mitchell. Je n’étais pas à côté de Bernard Laporte lors de ce match-là car j’avais décidé d’amener ma famille donc j’étais avec eux, proche du terrain. J’ai partagé cela en famille et j’avais trouvé cela aussi merveilleux. Ce n’était pas une rencontre qui était courue d’avance pour nous. »

Son dernier match contre Clermont, c’était la demi-finale de Top 14 à Toulouse en 2012. Extrait:

« La dernière rencontre contre Clermont dont j’ai pris part, c’est une demi-finale de Top 14 à Toulouse où on gagne sur le fil et on se qualifie pour la finale. C’était un match assez tendu et personne ne nous voyait gagner contre Clermont. On arrive à les sortir en demi-finale pour ensuite aller en finale contre Toulouse en 2012. C’était un match particulier encore. »

Pour Laurent Emmanuelli, la défaite de Toulon en finale du Top 14 en juin dernier reste un moment douloureux. Extrait:

« On a la possibilité de tuer le match en première mi-temps même si c’est vrai que Clermont peut aussi marquer. On a des occasions franches. A la fin du match, il y a quelques décisions que j’ai du mal à m’expliquer. Il faut savoir accepter les choses. Il y a eu de nombreux rebondissements pendant la saison toulonnaise. On arrive en finale avec une équipe revigorée et qui pratique un jeu épuré mais diablement efficace et il nous a permis de sortir La Rochelle en demi-finale et de se retrouver contre Clermont. C’est dommage que l’on n’ait pas réussi à concrétiser cette saison qui était mal partie avec beaucoup de changements. Cela aurait été un juste retour pour le club et les joueurs de pouvoir gagner ce Brennus. C’était inespéré au départ mais qui me semblait totalement mérité à la fin. »

 

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2 Commentaires

  1. Sng83 24 mars 2018 at 12h- Répondre

    Et sur cette dernière finale, des décisions que tu as du mal à t expliquer, nous aussi , en particulier la seconde période, et en particulier la dernière action à deux mètres de la ligne des jaunards, tous couchés dans le Ruck avec deux joueurs entrés sur les côtés et….fin du match sifflé par l arbitre….
    Encore une belle encu…rie
    Au fait, c était qui l arbitre ???
    Moi je m’en souviens très bien….

  2. wilco83 24 mars 2018 at 13h- Répondre

    Lui ;c’etait un bon pilier ,mais comme responsable du centre de formation ,il est nul .Il fait quoi pour nos jeunes rien .