A l’issue de la défaite du Rugby Club Toulonnais contre l’US Oyonnax à la dernière minute de jeu, le président Mourad Boudjellal était entré dans une colère noire.

Ce-dernier avait notamment menacé les joueurs de ne pas rentrer en avion mais par leurs propres moyens. Finalement, c’est bien par les airs que le groupe Toulonnais a regagné les bords de la Rade.

Le week-end suivant, le RCT a infligé une sacré rouste à Clermont, au Stade Mayol. Score final: 49 – 00.

A l’issue de cette belle victoire bonifiée, le trois-quarts centre et capitaine Toulonnais Mathieu Bastareaud avait fait passer un petit message à son président, expliquant notamment qu’il n’appréciait pas que le club se mette le feu de l’intérieur. Extrait:

« Je ne sais même pas quoi dire sur cela. Des fois on se met le feu nous-mêmes. Honnêtement, on n’a pas besoin de cela. On est de grands garçons et tout le monde était déçu après la défaite à Oyonnax et il n’y avait pas besoin d’en rajouter surtout que ça pollue la vie de groupe. Cette semaine a été très compliquée à préparer que ce soit pour le staff ou les joueurs. Quand ça vient de l’extérieur, on peut râler. Mais quand ça vient de l’intérieur, c’est complètement débile de notre part. »

Interrogé dans les colonnes du quotidien L’équipe de ce jour, Mathieu Bastareaud a souhaité revenir sur sa sortie médiatique. Il avoue avoir été surpris que sa déclaration fasse le buzz. Extrait:

« On a fait tout un pataquès de ma sortie destinée à Mourad Boudjellal après la victoire face à Clermont, mais si je n’avais pas été capitaine, j’aurais eu les mêmes mots. Il n’y a rien, aucune polémique. Le président s’est peut-être senti touché, mais je n’ai rien dit d’exceptionnel. »

Lorsque le journaliste lui indique qu’il reste le petit chouchou du président, Mathieu Bastareaud explose de rire. Extrait:

« Le chouchou ? Si c’était le cas, j’aurais un meilleur salaire ! »