Le président du Biarritz Olympique, Jean-Baptiste Aldigé a été piégé le 15 septembre dernier lors d’une réunion avec trois supporters du club, dans les locaux du BO.

Ce-dernier a été enregistré à son insu pendant plusieurs heures au cours desquelles il a déblatéré sur de nombreux joueurs de son effectif et plusieurs personnalités du rugby.

Le journal Sud-Ouest a révélé plusieurs passages de cet enregistrement cette semaine.

Et le président du Biarritz Olympique n’a pas manqué de tailler un costard au technicien Argentin Gonzalo Quesada qui était manager sportif du Biarritz Olympique de 2017 à 2018.

Jean-Baptiste Aldigé explique dans cet enregistrement avoir tout fait pour provoquer le départ de Gonzalo Quesada. Extrait:

« Je dis à Gonzalo, que je connais par cœur, qu’il reste le boss du pro, mais qu’il y aura un directeur de club, Matthew Clarkin, seul habilité à parler à la presse. Je sais que Gonzalo, ça, il peut pas. Sa carrière, il l’a construite sur de l’interview, de l’image de presse. J’attends 24 heures. Le lendemain, il vient et me dit qu’il s’en va. »

Selon lui, le technicien Argentin était à Biarritz uniquement pour encaisser le pognon et rien d’autre. Extrait:

« Gonzalo, il lui restait deux ans de contrat, il coûtait 2 millions d’euros. Il avait une équipe à deux balles, il en avait rien à branler, il était là pour prendre le pognon ! Les supporters me disaient, il a été champion de France. Ce qu’ils oublient, c’est qu’il l’a été une fois en quatre ans avec le Stade Français. Le reste du temps, il a fini avant-dernier. »

Contacté par les journalistes du journal Sud-Ouest, Gonzalo Quesada n’a pas manqué de répondre à ces attaques. Extrait:

« Vous imaginez bien que je ne vais pas me rabaisser à ce niveau et répondre point par point. La seule chose qui m’intéresse, c’est ce que pensent les joueurs avec lesquels j’ai partagé une année, le staff, le lien de respect et d’affection que j’ai eu avec les supporters et tous ceux qui travaillent dans les bureaux du BO. Les gens intelligents savent ce qu’il s’est passé. Surtout, ils savent qui je suis et qui est Jean-Baptiste Aldigé. »