Le deuxième ligne du Rugby Club Toulonnais, Matthias Halagahu s’est confié en conférence de presse.

Ce-dernier a évoqué la préparation du match contre Bordeaux-Bègles, programmé dimanche soir au Stade Mayol.

Il estime que le RCT est prêt à défier l’UBB, le champion d’Europe en titre.

A lire ci-dessous :

« L’énergie est différente de ce que nous avons connu lors du dernier mois. J4ai envie d’y croire. On s’est bien donné cette semaine. Mais on sait que la seule vérité c’est le week-end. On s’est bien préparé et on verra ce qu’il va se passer. On a préparé ce match avec sérieux, on a retrouvé une bonne énergie. On va affronter une très belle équipe. C’est un peu comme Toulouse : même quand ils tournent ça reste une très belle équipe. On s’est préparé en conséquence.

Je pense qu’on était tous un peu passif, on attendait un peu des autres. Il faut que l’on passe devant et que ça ne soient pas toujours les mêmes qui passent devant et qui aient une réaction pour que l’on se mette à jouer. Dès l’entraînement, il faut tous être acteurs car si on joue à 23, on fera un bon match. Que l’on gagne ou que l’on perde, on verra, mais il faut faire un bon match et mettre ce qu’il faut dedans. Il faut être acteur de la préparation et du match comme on va le faire ce week-end.

On va jouer ce qui se fait de mieux en France et en Europe en ce moment. Ils viennent de gagner la Coupe d’Europe donc on sait à quoi s’attendre. Parfois quand ça tourne c’est encore plus dangereux car les mecs veulent chopper des places pour la fin de la saison. Ca les regarde, je m’en fous, mais on sait à quoi s’attendre. On s’est préparé pour recevoir le champion d’Europe en titre et on va les respecter.

On s’est dit les choses. On s’est tous remis en question. Il y avait une fatigue générale chez tout le monde. On a retrouvé de la fraicheur, on a fait des semaines plus courtes et des entrainements plus courts mais avec de l’intensité. On a eu du temps pour récupérer. Il commence à faire beau et je n’ai pas envie que l’on ait de la mauvaise pression. On veut une très belle sortie ce week-end à Mayol même si on jouera probablement un barrage à la maison, mais c’est plus tard. On veut offrir une très belle sortie aux mecs qui vont quitter le club.

Tous les ans des gens nous quittent. Certains n’ont pas le même impact sur le groupe. Quand tu perds un mec comme Emerick Setiano qui est là depuis 10 ans, ça peut laisser un vide. Outre parler du match et du résultat, il faut tous s’envoyer pour respecter ces mecs-là, l’équipe, le club, le stade aussi car on va jouer à guichets fermés. Il faut se retrouver autour de cela et le rugby, je ne suis pas trop inquiet, ça va venir. »

Il ne manque pas de dire le plus grand bien de Melvyn Jaminet. Extrait:

« Melvyn nous apporte énormément de par son expérience internationale, il est passé par Toulouse et par la qualité de son jeu au pied qui peut nous faire énormément respirer durant un match. Quand ils ont une faute dans les 50 mètres, c’est automatiquement 3 points. On est très content qu’il revienne à son meilleur niveau avec nous. On veut compter sur lui jusqu’à la fin de la saison. »

Il évoque rapidement le titre Européen remporté par l’UBB. Extrait:

« Sur la campagne Européenne, ils méritent leur titre. »

Pour conclure, il réagit à la précision d’un journaliste qui lui rappelle que le RCT n’a pas gagné contre l’UBB et le Stade-Toulousain cette saison. Extrait:

« On n’a pas calculé que l’on n’avait pas réussi à battre les deux équipes devant nous. Ce serait bien oui. Il faut que l’on fasse le meilleur match possible pour les battre. Je ne pense pas qu’il y ait de blocage mental. Contre Toulouse, il n’y a pas grand chose à dire. Contre Bordeaux on perd de trois points, je crois. Ce n’est pas un mauvais match. On peut revenir à la fin et on a une pénalité que l’on loupe. Ils sont plus en avance collectivement par rapport à nous. Ils ont une belle expérience collective, ils ont l’habitude de faire de grands matches depuis quelques années, nous un peu moins. Mais je me souviens où on était quand Pierre Mignoni est arrivé il y a trois ans. On a évolué. »