Jefferson Poirot renvoie Henry Pollock dans ses 22 !
Jefferson Poirot renvoie Henry Pollock dans ses 22 !
Le mardi 3 juin 2025 à 0:42 par David Demri
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Mis sur la sellette après un accrochage tendu avec le jeune Henry Pollock à l’issue de la finale de Champions Cup remportée par l’UBB, Jefferson Poirot est enfin sorti du silence.
Invité lundi soir dans l’émission Top Rugby sur TV7, le pilier bordelais a livré une version sans détour des faits qui lui ont valu deux matchs de suspension.
Dans une atmosphère de célébration intense, alors que les joueurs de Bordeaux savouraient leur tout premier sacre européen, un incident a fait dérailler le scénario parfait.
Les images ont rapidement tourné sur les réseaux sociaux : Poirot fonçant sur la pelouse pour défendre son coéquipier Matthieu Jalibert, alors pris à partie par plusieurs joueurs anglais, dont Henry Pollock.
Interrogé sur son geste, le pilier gauche a répliqué avec une pointe d’ironie :
« Ça m’a beaucoup fait rire, tout ce que j’ai pu voir ou lire, tous ceux qui se sont répandus dans la presse. »
Une réponse directe aux critiques venues d’outre-Manche, notamment du jeune troisième ligne de Northampton, qui avait accusé Poirot de l’avoir « étranglé » dans le podcast TNT Sport :
« Tu viens de gagner la Champions Cup, et ton premier réflexe, c’est de courir sur le terrain pour étrangler un gamin de 20 ans. »
Jefferson Poirot assume son intervention, qu’il replace dans le contexte de l’euphorie post-match et d’un réflexe de solidarité :
« A ce moment-là, j’ai vu Matthieu accroché par deux joueurs et ce fameux Henry Pollock, courageux comme il est, venir le pousser. C’est pour ça que j’ai décidé d’intervenir. »
La séquence, largement diffusée et disséquée, a finalement conduit l’EPCR à infliger au joueur une suspension de quatre matchs, réduite à deux en raison de son comportement exemplaire lors de la procédure : acceptation des faits, casier vierge, et coopération totale.
Une clémence qui sonne comme une tentative de clore un feuilleton devenu disproportionné selon l’intéressé :
« J’avoue que tout le pataquès que ça a fait, je ne pensais pas que ça ferait tout ça. »
Puis, dans un trait d’humour piquant, il glisse une pique à destination de son jeune adversaire : « Ce n’est pas l’image que je me faisais d’un Lions, on verra cet été. »
Une référence à la présence annoncée d’Henry Pollock dans la prochaine tournée des Lions britanniques et irlandais en Australie.
Loin de vouloir entretenir la polémique, Jefferson Poirot semble surtout vouloir tourner la page d’un incident qu’il juge amplifié à l’excès. Un dernier coup de chauffe dans une finale électrique… et peut-être un avertissement pour ceux qui sous-estimeraient encore la capacité des cadres de l’UBB à protéger les leurs, même dans la liesse d’un triomphe.
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12 Commentaires
Pour le coup j’ai tendance à croire Pollock, car question provoc Jalibert et Poirot peuvent largement donner des leçons !
On voit que tu ne connais pas les Roastbeef toi…… Ce n’est pas pour rien qu’on les surnomme la Perfide Albion!
au RCT on est le club qui accueille le plus de roastbeef comme tu dis…
Poirot, je n’en sais rien, Jalibert par contre, il est dans toutes les embrouilles, avec la mansuétude de la presse (que Delon Armitage n’a jamais eu en faisant pourtant beaucoup moins…).
Un rosbif au poireau, en plus le poireau a de l’humour !
Ah pour un poireau…..c’est un poireau
il n’a que 20 ans… bien sur que je trouve qu’il en fait trop en chambrage mais sur le terrain il ne s’enlève pas malgré son jeune âge. Après on peut tenir le pari qu’il fera une autre carrière que Poirot qui a joué en EDF à un moment ou il n’y avait personne à son poste…
Je suis un peu surpris des commentaires. N importe quel joueur de n importe quelle équipe serait intervenu pour soutenir un pote qui se fait accrocher par trois a quatre joueurs adverses.
Je pense surtout que les médias anglais ont amplifiés ces faits au désespoir de ne pas avoir récupérer la coupe qui est entre nos mains depuis quelques années. Merci a La Rochelle, au Stade Toulousain et a l UBB. Et Pollock, il en verra sûrement d autres le garcon
Bien dit Cotton 33
Assez incroyable de voir les commentaires contre Poirot face à ce merdeux d’anglais. Face aux anglais il n’y a qu’une réponse, la solidarité patriotique. Même si Poirot est bordelais (un handicap, la preuve ici avec ux!!), il vaut mieux qu’un anglais de 20 piges irrespectueux car il est français avant tout.
Bien dit Cotton 33
Drôle de poireau ce gars