L’ouvreur Clermontois Benjamin Urdapilleta s’est confié via Sud Radio.

Ce-dernier est revenu sur son record de points inscrits en Top 14, samedi dernier contre le Stade-Français.

Le joueur Argentin a battu le record qui était détenu par Brock James. Extrait:

« On m’a dit que j’étais à 19 points de battre le record. Je ne le savais pas du tout que j’étais en train de dépasser le nombre de points inscrits en Top 14. Quand on m’a dit cela, je me suis dit que j’avais un nouvel objectif pour cette fin de saison. Et c’était très bon de faire cela lors du dernier match de la saison à domicile, au Michelin, avec cinq points. On est encore en lice pour se qualifier. Donc oui, samedi a été une très belle journée. »

Il précise qu’initialement, il souhaitait rester une seule saison à Clermont.

Mais Christophe Urios l’a convaincu de prolonger son expérience en Auvergne. Extrait:

« Quand j’ai signé ici à Clermont, je voulais juste jouer un an de plus et pas de jouer deux ans. Mais quand j’ai parlé avec Christophe Urios, je sais qu’il avait besoin de moi mais pas pour rester sur le banc des remplaçants. C’était pour jouer avec le numéro 10. Et c’est cela qui m’a motivé car je suis un compétiteur. Si je continue de jouer au rugby, c’est pour être sur le terrain le samedi sinon je rentre en Argentine avec ma famille. Christophe Urios m’a dit que j’allais avoir l’opportunité de jouer, c’est pour ça que j’ai signé.

En décembre, il m’avait dit qu’il me sentait bien et qu’il n’avait pas encore de numéro 10 pour cette année. Donc il m’a proposé de jouer un an de plus. J’ai dû convaincre ma femme de rester un an de plus car elle était prête à rentrer en Argentine. Elle a accepté de me suivre donc c’est pour ça que j’ai prolongé pour cette saison 2024 / 2025. »

Désormais, il n’a qu’une seule envie : terminer du mieux possible sa carrière sportive.

Il espère ne pas prendre sa retraite sportive dès ce week-end. Extrait:

« Dans cette équipe, il y a du potentiel, mais on n’arrive pas à le montrer pendant 80 minutes. Parfois on arrive pendant 20 minutes, parfois 40 minutes… En première mi-temps, nous n’avions pas le niveau d’une équipe du Top 14. On a vraiment montré deux visages différents samedi. Si on fait pareil à Montpellier ce week-end, ça ne passera pas. Au Michelin c’était plus facile avec les supporters et l’ambiance. Mais je crois beaucoup à la qualification et je refuse d’arrêter ma carrière professionnelle le week-end prochain. Donc j’espère que je vais jouer un barrage au minimum. Pour l’instant, il faut se concentrer sur nous, sur notre match contre Montpellier et on verra les résultats des autres ensuite. »