Le sélectionneur du XV de France, Fabien Galthié s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique à l’approche de la Tournée estivale du XV de France.

Ce-dernier a expliqué s’être bien reposé depuis la fin du Tournoi des Six-Nations remporté par les Bleus. Extrait:

Je suis parti me reposer quelques jours dans le Lot puis j’ai rapidement repris contact avec les clubs. J’en ai physiquement visité trois : Montpellier, Perpignan et dernièrement, nous avons donc effectué un séminaire d’une semaine au Stade toulousain.

A Toulouse, le staff Tricolore a beaucoup travaillé sur la Tournée en Nouvelle-Zélande. Extrait:

Avec Mathieu Brauge (team manager du XV de France) et Nicolas Jeanjean (directeur de la performance), partis là-bas en repérage, nous avons travaillé sur l’agenda de la tournée. En collaboration avec les clubs et la LNR, nous avons, avec l’indispensable présence de Jean-Marc Lhermet, aussi fait évoluer la convention Ligue – FFR pour permettre à des finalistes du Top 14 de jouer le deuxième et le troisième test. Il y a en effet, parmi eux, des gens qui auront une carte à jouer. Ils nous rejoindront à Auckland le 2 juillet mais ne disputeront pas le premier test parce qu’ils seront arrivés trois jours avant. 

Il veut rester très prudent concernant la participation des finalistes du Top 14 à cette Tournée d’été. Extrait:

Imaginons que les joueurs ciblés et pour lesquels nous avons un accord avec les managers, se blessent sur la finale…

Aussi, Fabien Galthié répond aux Néo-Zélandais qui pestent contre le fait que le XV de France ne puisse pas embarquer tous ses meilleurs joueurs pour cette Tournée estivale. Extrait:

Ce n’est pas faute d’expliquer, pourtant, pourquoi on ne peut pas envoyer les joueurs les plus utilisés (au fil de la saison internationale, NDLR) en tournée d’été… Les rugbymen français ont potentiellement trente-sept rencontres à disputer avec leur club, auquel on ajoute dans l’absolu onze matchs du XV de France. Qui peut jouer cinquante matchs de rugby par saison ? Personne. Au-delà de vingt-cinq feuilles de matchs et 2000 minutes disputées, les facteurs limitant la performance et le développement du joueur sont démultipliés. C’est un enjeu de santé publique.

Il précise que la problématique n’est pas la même pour les All-Blacks. Extrait:

Ils ont un agenda différent. Ils font environ dix matchs avec leurs provinces, ce qui constitue pour résumer leur présaison. Puis ils sont ensuite totalement dédiés à leur équipe nationale. Ça n’a donc rien à voir.